Xalima news – Le président de la République, a renouvelé ce matin à Dakar son appel à la « mobilisation nationale » pour réussir à inscrire le Sénégal parmi les nations émergentes de l’Afrique d’ici 2030.
« Je lance un appel à l’ensemble des forces vives de la nation, aux chefs religieux et coutumiers, aux acteurs politiques, aux citoyens, à la société civile, pour que nous nous mobilisions (…) et que à l’ horizon 2030, notre pays soit réellement un pays qu’on citera parmi les nation émergentes de l’Afrique », a-indiqué le chef de l’Etat.
S’exprimant à la levée des couleurs au Palais de la République, qui se tient le premier lundi de chaque mois, M. Sall a estimé que cette ambition n’était pas seulement le rôle d’un gouvernement et de son président, mais elle appelle un effort collectif.
« L’ambition n’est pas de continuer à faire ce que nous faisons, car il n’y a aucun mérite à continuer de faire ce que nous faisons sans changer de paradigme », a-t-il ajouté parlant des enjeux de la réalisation du Plan Sénégal émergent (PSE).
D’un coût de 10.287,6 milliards de francs CFA, le PSE vise à conduire le Sénégal à l’émergence, à l’horizon 2035, en comptant sur une croissance durable de l’ordre de 7% par an, à compter de 2017.
En début de semaine dernière, à Paris, le gouvernement sénégalais recueillait des engagements de partenaires technique et financiers, de l’ordre de 3729 milliards de FCFA pour le financement complémentaire du PSE, destinés à la mise de d’une vingtaine de projets d’envergure pour le développement du pays.
« L’enjeu et l’intérêt de ce combat c’est de nous fixer un horizon et de nous donner les moyens d’atteindre cet horizon, voilà le sens de cet appel et cela exige de notre part des ruptures de nos mentalités de notre façon de faire, mais aussi de notre façon d’être », a fait savoir le président Sall.
Par Mamadou Thiam
En Côte d’Ivoire un nouveau mot est à la mode: Émergence. Il y a même une nouvelle menace: Émergence tu verras pas. Par exemple:
– C’est à moi que tu dis ça ? Attends là, si je t’attrapes émergence tu verras pas.
Mais au Sénégal, pour le peuple tenu sous la chape de plomb de la presse des 100, Émergence c’est une marque déposée pour Macky. Alors qu’il y a des programmes Côte d’Ivoire Émergent, Guinée Equatoriale Émergente, Gabon Émergent, Burkina Émergent (depuis 2010),Togo Émergent, Congo Émergent (avec même un portail web), etc. Et tous ces émergences sont calées pour 2025. Au Sénégal, tout est fait pour que le pauvre peuple ne comprenne pas la duperie.
Depuis des années, je n’ai eu cesse de préconiser que nos pays d’Afrique aient une vision pour le développement et pour le bonheur, en tenant compte de notre culture. Il est admis qu’un Africain ayant toujours vécu en Afrique, dans son village ou en Ville n’a pas la même définition du bonheur sur cette terre. Ni nos croyances qui enseignent que la vie ici bas, comme disent les Sénégalais n’est rien ! Partant de ce postulat évident pour nous autre Africain, mais qui ne l’est pas pour la majorité des occidentaux et d’autres, nous devrions plutôt parler de bien être à l’Africaine, et organiser la société toute entière dans la solidarité dans le travail, la fraternité et la sécurité des personnes et des biens! Pour un occidental de France et d’autres pays, l’essentiel est axé, en général sur l’abondance de biens matériels ici et maintenant, alors que pour la majorité des Sénégalais c’est l’au delà qui préoccupe le plus! Nos compatriotes vivant dans ces pays développés, l’Europe de l’Ouest en particulier seront d’accords avec moi qu’il y est très rare d’entendre quelqu’un évoquer le nom de dieu sinon en captant la chaine KTO ou la messe dominicale pendant 5 heures réparties entre les religions monothéistes : Judaïsme, Christianisme(Catholique et protestante) et l’Islam. Je veux bien espérer voir notre pays dans l’émergence à cette date mais force est de faire noter qu’il très difficile que le Sénégal y accède avant des pays plus en avance sur tous les plans, je citerais : La Côte d’Ivoire, le Gabon, le Maroc, la Tunisie, l’Ile Maurice, le Cap Vert, le Chili , le Vietnam, et la liste n’est pas exhaustive! Travaillons d’arrache pied pour qu’un très grand nombre de nos compatriotes soient plus heureux dans quinze ans sans avoir l’œil rivé vers cette chimère dont on veut nous accrocher pour trente ou quarante ans encore, après nous avoir trompés lourdement dans l’ouverture de nos marchés aux produits d’autres pays sans rien à exporter en retour !Les « pays émergents » sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connaissent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays développés.
Tant, au niveau quantitatif, ce décollage (une analogie parfois utilisée) des activités productrices que, au niveau qualitatif, la complexification / diversification de l’économie et de la société en rupture avec l’ancien modèle, avec apparition de caractéristiques nouvelles, correspondent à la notion d’émergence appliquée à l’économie. On parle d’ailleurs aussi d’ « économies émergentes » ou d’ émergence économique.
La liste des pays auxquels s’applique ce terme varie selon les sources et selon les époques, en témoignent les divers acronymes définis pour les désigner :
BRIC est le premier à désigner les quatre principaux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans l’économie mondiale dans un futur plus ou moins proche.
BRICS, apparait en 2011 avec l’ajout de l’Afrique du Sud qui participe désormais aux sommets regroupant ces pays1.
BRICM est également invoqué pour prendre en compte le Mexique ou BRICI, l’Indonésie.
Quant à la Russie, de nombreux géographes et économistes lui dénient l’appellation de pays émergent. De même pour les pays dits en transition, qui ne sont pas réputés être en position d’émergence et qui font partie de l’hémisphère Nord.
Les « pays émergents » sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connaissent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays développés.
Tant, au niveau quantitatif, ce décollage (une analogie parfois utilisée) des activités productrices que, au niveau qualitatif, la complexification / diversification de l’économie et de la société en rupture avec l’ancien modèle, avec apparition de caractéristiques nouvelles, correspondent à la notion d’émergence appliquée à l’économie. On parle d’ailleurs aussi d’ « économies émergentes » ou d’ émergence économique.
La liste des pays auxquels s’applique ce terme varie selon les sources et selon les époques, en témoignent les divers acronymes définis pour les désigner :
BRIC est le premier à désigner les quatre principaux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans l’économie mondiale dans un futur plus ou moins proche.
BRICS, apparait en 2011 avec l’ajout de l’Afrique du Sud qui participe désormais aux sommets regroupant ces pays1.
BRICM est également invoqué pour prendre en compte le Mexique ou BRICI, l’Indonésie.
Quant à la Russie, de nombreux géographes et économistes lui dénient l’appellation de pays émergent. De même pour les pays dits en transition, qui ne sont pas réputés être en position d’émergence et qui font partie de l’hémisphère Nord.
Cet article ci-dessus est une ébauche concernant l’économie et la géographie. (cf Wilki)
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