XALIMANEWS : Le président de la République, Macky Sall, a déploré mardi les lenteurs administratives à l’origine parfois du blocage de certains investissements, insistant sur l’urgence d’une réforme de l’administration publique sénégalaise ayant pour objectif la dématérialisation des procédures.
’’Nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à rythme accéléré, évidemment en évitant les pertes inutiles de temps. C’est pourquoi l’administration doit être réformée. On perd trop de temps, pour des autorisations de ceci, des autorisations de cela. Ça, ce n’est plus acceptable aussi’’, a prévenu le présidant Sall, en ouvrant le Forum des investisseurs privés du Sénégal.
Ce forum lendemain se tient au lendemain de la levée, par le Sénégal, d’un montant de 7356 milliards de francs, pour le Plan d’actions prioritaires 2019-2022 du Plan Sénégal émergent (PSE). Après ce succès auprès des partenaires au développement, le chef de l’Etat avait aussitôt annoncé que des réformes allaient être rapidement entreprises.
Devant les 850 investisseurs venus y prendre part, le président Sall a annoncé que le Sénégal engagera inévitablement ‘’la dématérialisation des procédures’’. ‘’C’est l’engagement que je prends ici. J’en ferai mon combat premier : la dématérialisation des procédures’’, a lancé le chef de l’Etat.
Même s’il y a une réduction des délais dans les procédures administratives, il reste que des difficultés subsistent encore, a déploré le président Macky Sall.
Pour le chef, il n’est pas concevable qu’il y ait des blocages tels que certains en arrivent à solliciter une intervention auprès du chef de l’Etat. ‘’Les choses doivent aller naturellement. Vous avez un projet, il tient la route, vous avez les papiers, vous devez avoir votre autorisation dans les délais’’, a-t-il affirmé.
Il a souligné que c’est le rythme que compte imprimer le gouvernement ’’de façon à faire plus encore dans les cinq prochaines années’’, s’il est réélu lors de la prochaine présidentielle.
’’Nous avons la politique, c’est le PSE, nous avons les programmes et les financements ; il n’y pas de raison de ne pas aller plus vite’’, a t-il dit.