La mise en place du gouvernement consécutif à l’élection de Macky Sall à la présidence de la République du Sénégal laisse entrevoir une réelle volonté de la mise en œuvre du slogan : « Gagner ensemble, Gouverner ensemble ».Ainsi le président a-t-il fait confiance à certains supposés alliés en leur confiant un certain nombre de responsabilités. Quatre années après, cette expérience semble catastrophique. Le président de la république, son parti et les populations en souffrent terriblement au regard des piètres prestations enregistrées dans les secteurs concernés.
Le ministère de l’éducation confié à Sérigne Mbaye Thiam (pour le compte du parti socialiste ou plutôt des amis d’Ousmane Tanor Dieng) est au centre de toute l’actualité et est dans une agonie si profonde que les espoirs s’estompent quant à son éventuel rétablissement. Aucune sérénité, rien que des confrontations, de l’inquisition et des réquisitions entre les différents acteurs.
Monsieur Mansour Sy (du PIT) ministre en charge du travail et du dialogue social reste muet et sans initiative. Il n’arrive ni à prévenir les conflits ni à les juguler, n’est d’aucun apport politique. Il ne sait que jouir des privilèges liés à sa fonction de ministre.
Trois autres alliés viennent s’ajouter à cette liste. Il s’agit :
Du ministre de l’élevage (issu du Groupe des amis d’Ousmane Tanor Dieng) qui a gavé une bonne partie de la population à l’aide de viandes impropres à la consommation : viande d’âne, de cheval et même de chien.
Du ministre du commerce incapable de surveiller la qualité des produits destinés à la consommation (riz œufs, laits entre autres) et muet dans le grand débat relatif aux accords de partenariats économiques avec l’union européenne.
Enfin il y a le président de l’Assemblée Nationale qui a été la grande risée des quatre dernières années et qui a fortement contribué à accélérer la cadence conduisant à la décadence et à l’effondrement de la crédibilité et du rayonnement de cette institution.
En définitive, ces supposés alliés du président Macky Sall n’ont réussi qu’une seule chose : isoler le président Macky Sall, l’opposer à sa famille naturelle, détruire l’image de nos institutions et à installer la pagaille dans notre cher pays. A quelle fin ? Toute la question est là.
Il est temps pour le président Macky Sall d’ouvrir ses yeux, de regarder sans complaisance, de refuser de se faire prendre en otage, de savoir qu’il a un père engagé à le soutenir et à l’éclairer au besoin.
S’ouvrir à notre cher père Abdoulaye Wade devient une nécessité ; s’inspirer de ses précieux conseils doit être alors inscrit au rang des priorités en vue de sauver le Sénégal au profit exclusif des braves et laborieuses populations.
Par Abdou Sané ancien député
+221701059618
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Dakar, Sénégal
Qu’on arrête avec ces enfantillages! En politique, il n’y a pas de père ni de fils, il y a des concurrents.
A supposer que lors d’un premier tour lors de la présidentielle de 2019, le Président sortant serait en tête avec au moins 38%, et le candidat du PDS qui aurait au moins 28% , on pourrait en déduire qu’un pacte entre le Président Macky Sall et le PDS ferait gagner le président Macky Sall, le doigt dans le nez ! Que deviendrait alors les partis qui sont rassemblés au sein de benno ?
L’arbre s’enracine profondément pour s’ouvrir à l’étendue du ciel. BBY est une coalition qui a conquis ensemble le pouvoir. Il doit rester compact , soudé, remettre de l’ordre dans ses rangs quels que soient les problèmes endogènes réels ou potentiels et s’ouvrir au grand rassemblement des fils de la nation que tous nous appelons de nos voeux sincères pour que le pays puisse progresser dans la cohésion et la concorde dans un monde de plus en plus complexe et difficile afin de relever les défis majeurs auxquels on a et on aura à faire face. Il n’y a aucune union sans frictions, il faut serrer le rang, garder sérénité et rester uni pour qu’ensemble, on va de l’avant avec ordre, discipline, organisation et méthode