La lutte contre les violences faites aux enfants ne prendra jamais fin. Car au fur et à mesure que le monde continue, toujours des méchants naîtront ; et les violences continueront de plus bel. Mais la lutte continuera, elle aussi, avec la manière la plus étudiée et les auteurs seront dépouillés de leurs fantoches idées et conduits devant les institutions qui décideront. Selon Madame Aïdara, les sévices que subissent les enfants de Thiès, sont comparables à ce que subissent les autres enfants du Sénégal en particulier et du monde, en général. Ce qui manque aux problèmes de maltraitants, c’est toujours un problème de statistiques. Mais l’information vient toujours de la presse et à travers aussi les acteurs. Les cas les plus récurrents, sont les cas de viol, dont les victimes sont les enfants de la rue ou ceux qui font les pires formes de travail. Le rôle du service départemental, c’est de coordonner les activités. Et au niveau de ces activités, il y a des acteurs qui les mènent au niveau de certaines zones. Il y a plusieurs associations qui agissent contre les violences faites aux enfants, certaines n’ont uniquement pour travail que de s’occuper des cas de viol ; d’autres pour les cas de violences ou de maltraitances qu’on les fait subir. Donc, en quelques sortes, ce sont des acteurs disséminés à travers le département. Du fait qu’il y avait pas assez de coordination, le Cdpe a été créé et maintenant son œuvre a permis de tout centraliser et avec çà il y a aura une visibilité et des statistiques fiables sur les sévices dont sont victimes les enfants. Au sortir de cette rencontre, il est possible de mettre en place un dispositif qui va permettre de prendre l’enfant en charge, jusqu’à l’amélioration des sévices subies ou le rendre à ces parents ou voir quelles sont les actions qui pourront aller à son avantage. Et le mieux c’est de prendre intégralement l’enfant en charge pour lui tirer d’affaire. Si certains cas de viol ne sont pas visibles, c’est parce que le coupable est un parent proche de l’enfant et pour ne pas rompre les liens de parenté, la dénonciation ne sera pas faite et l’affaire restera vaine.
Frédéric Diallo Xalimasn Thiès.
Madame Aïdara, Sarah Diop: « Si certains cas de viol, ne sont pas visibles, c’est parce que le coupable est un parent proche… »
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