XALIMANEWS : Sur l’instruction du khalife général des mourides, Sokhna Aida Diallo est privée de toute activité à Ngabou lors du grand magal. L’information a été délivrée par la personne morale du dahira Safinatoul Amane. Selon Serigne Modou Lô Ngabou, la veuve de Cheikh Béthio Thioune est autorisée à passer le magal dans son domicile. Mais elle n’a pas le droit d’y installer une tente, ni d’organiser une quelconque activité, dit-il.
Date:
DANS LA MEME CATEGORIEEXCLUSIVITE
Bassirou Diomaye Faye à Touba : « Je suis venu en tant que fils et disciple… »
XALIMANEWS- C'est un discours empreint d'humilité que le Président...
Les premières images de Diomaye à Touba
XALIMANEWS- Le Président Bassirou Diomaye Faye est bien arrivé...
136e Pèlerinage Marial de Popenguine : l’édition de cette année prévue du 18 au 20 mai 2024
XALIMANEWS-La 136e édition du Pèlerinage marial de Popenguine est prévue...
Situation financière du Sénégal : Mouhamadou Madana Kane « On va vers des périodes très difficiles »
XALIMANEWS- La situation financière du pays devrait inquiéter plus...
La Constitution permet à chacun une liberté de culte. One ne peut que s’interroger comment la religion signifiant étymologiquement «Rassembler» peut autant devenir source de brimades et d’humiliation à relent mysorine
C’est une bonne décision. Le devoir de tout mouride est de se conformer au ndigueul de son marabout. Qui plus est le Khalife général des mourides. On voit une magnanimité dans cet interdit. Il lui est permis de se rendre chez elle. Mais sans aucun signe qui manifeste une autorité de sa part. Cela la ramène à sa plus simple expression de talibé mouride. Esperons qu’elle le comprenne. Parce que, qui peut le plus peut le moins. Elle n’a qu’à savoir qu’elle n’aura jamais gain de cause. Elle doit rentrer dans les rangs. Il ne peut y avoir qu’un seul khalife dans une famille. Té lolou thi gor laniou ko sentou. Bon Magal
Cette déclaration est irresponsable, délictueuse et dangereuse ! Un groupe d’individus n’a pas les droit d’interdire à d’autres citoyens de tenir leur manifestation dans un endroit donné et quelle qu’en soient les raisons. La liberté de culte et de manifestation est garantie par la Constitution et aucun citoyen n’a le droit de se fabriquer sa propre justice ! Sinon ce serait la loi de la jungle. Le préfet est averti et il doit prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité de cette dame qui peut aussi mobiliser ses troupes et faire face. Il y a un potentiel danger de trouble à l’ordre public.
Au delà des « thiantacounes », les autorites mourides devraient interpeller avec la même rigueur les « bayefalls » dont les agissements sont à l’antipode de l’enseignement de Serigne Touba et de l’Islam en général ; ils ont bannit la prière et le jeûne du mois de Ramadan. Il faut donc que les autorités mourides se prononcent explicitement sur le « bayfallisme » – il y va de l’avenir du mouridisme !!! Oui, quand on veut assainir, il faut aller jusqu »au bout, conformément à l’enseignement de Serigne Touba. …
Si les baye Fall respectaient la charia (prière et jeûne essentiellement), ils seraient les meilleurs de l’humanité … ; sinon, le Coran ne peut même plus être leur référence … ; et là, cela devient très problématique … .
C’est manquer de courage, c’est un poncif avec le mouridisme, que d’attendre la disparition de Béthio pour s’attaquer aux déviances des thiantacounes dirigés cette fois-ci par une femme. Quid de Modou Kara et de ses enfantillages? Les sénégalais doivent interroger la volonté des mourides du vouloir commun de faire nation. Quand le Khalif appelle à brûler la maison de tout manifestant.… La parole n’est pas libérée au Sénégal. Pour faire semblant de sortir des rangs, un avocat a osé, après avoir déclarer son appartenance à cette con-frérie, respecter l’appel à la prévention de la pandémie et ne pas honorer de sa présence au Magal. Quelqu’un comprend-il le voyage de Macky Sall à Touba derrière les appels de son gouvernement aux mesures barrière? Personne n’ose poser un sérieux débat sur le mouridisme qui regroupe autour de lui les meilleurs incultes et une horde d’illuminés non instruits. Les guides et autres responsables s’en accommodent pour avoir à sa disposition, une armée de réserve prête à sauter sur tout ce qui sort des rangs. L’enseignement de l’islam au Sénégal devrait être mis à jour aux lumières des données nouvelles de l’histoire.… Le mouridisme y gagnerait en crédibilité … Souleymane Bachir Diagne a prôné l’édition, la traduction et la vulgarisation des œuvres de Serigne Touba et des autres guides religieux du pays. Trés belle idée … je peux Oser dire sans trés grand risque que 98% de ceux qui se prétendent mourides n’ont JAMAIS parcouru un khasida de Serigne BAMBA. Et si les guides, Khalifs y consacraient une partie des recettes … pour la postérité? Arrêtez le ndiguël-business!
Un avant-gout brutal péremptoire, triste et amer pour ceux qui réclament un régime dictatorial islamique chez nous. La liberté des uns commence ou s’arrête celle des autres. Il n’a pas le droit !
Attention !!! Le « bannissement » de Sokhna Aïda disqualifie Cheikh Béthio (et tous les « thiantacounes ») et engage la responsabilité de Serigne Saliou Mbacké !!! En vérité, Sokhna Aïda ne fait que réciter les leçons que son maître et époux (Serigne Béthio) lui a apprises ; très vraisemblablement, elle fonctionne sur le registre « haqiqa » qui caractérise Cheikh Béthio connu pour ses agissements le plus souvent à l’antipode de la Charia. En tout cas, Cheikh Béthio THIOUNE était incontestablement le produit le plus charismatique de son maître, Serigne Saliou MBACKE ; oui, c’est lui qui l’avait façonné et agréé comme « Cheikh » ; et leur proximité était telle qu’il était quasi impossible de le critiquer sans engager la responsabilité de son illustre maître à qui il vouait un respect, une confiance et un amour sans bornes. Et c’est dire donc toute la complexité de cette relation spirituelle exceptionnelle.