Maitre Masokhna Kane n’est pas d’avis avec ceux qui pensent que la nomination de Karim Wade à la tête de ministère de l’énergie puisse résoudre définitivement la question des délestages électriques. Ces dernières sont d’ailleurs plus que vives par les temps qui courent. Demandez aux populations de la banlieue proche et lointaine…
La population sénégalaise souffre toujours du manque d’électricité. Les coupures deviennent de plus en plus récurrentes. Plusieurs localités plongent pendant des heures dans l’obscurité comme si elles assistaient à la fin du monde des fils électriques. Cette récurrence des délestages a pour corollaires, des travaux sont bloqués, des démarches estompées, des matériaux gâtés etc. Cette situation affecte au plus haut point ou même gravement les bourses et plus particulièrement l’économie sénégalaise. Ainsi, les consommateurs et chantres de ces derniers n’ont de cesse de se prononcer sur cette affaire et continuent de fustiger les audits des secteurs de l énergie qu’ils « ne pensent pas avoir de sens d’être et qu’ils qualifient comme étant une perte de temps ».
Par conséquent Masokhna Kane de SOS consommateur, soutient que malgré la nomination de Wade fils à la tête du ministère de la coopération internationale, des transports aériens des infrastructure et de l’énergie, « les délestages persistent d’avantage et qu’aucune solution n’est trouvée pour apaiser la souffrance des Sénégalais ». Un constat que tous les Sénégalais partagent avec lui d’ailleurs. Car en dépit des fortes sommes englouties par la Senelec, le mal demeure toujours.
Aussi Me Kane pense que « les audits devaient se faire sur la société même et pas sur des secteurs ». Interrogé sur l’adoption du budget de l’année 2011 il déclare qu’il le peut guère s’y prononcer car il n’a à sa disposition que « des chiffres et qu’il ne connaît pas tous les détails ». Toutefois, le patron de SOS consommateur affirme qu’il « existe une absence totale de cohérence politique ». Ce qui a abouti à « cette fâcheuse situation ».
Les consommateurs indignés par cette situation s’engouffrent dans une position dont le seul acte à poser, est de « se tenir comme observateurs car, ils n’étaient point associés au moment opportun à cette affaire ». Pendant ce temps les Sénégalais continuent à vivre le calvaire et vogue la galère… Voilà ce qui explique peut être le mutisme noté ces temps ci chez les consuméristes et les imams de Guédiawaye, gros contestataires face à ce fléau.
http://www.africanglobalnews.info/
