Les candidats se bousculent au Mali devant le portillon pour l’élection présidentielle. Un ancien militaire vient d’entrer dans la course. Le général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly a officiellement annoncé sa candidature ce weekend.
Il avait démissionné de l’armée malienne avec fracas laissant entendre qu’il pourrait être candidat à la présidentielle. Désormais, c’est fait. L’ex-général Moussa Sinko Coulibaly a expliqué pourquoi il se lançait dans la course à la présidentielle : « Je suis candidat pour apporter les solutions aux problèmes maliens. Le Mali continue à plonger dans la crise. L’équipe dirigeante actuelle, comme on l’a constaté depuis cinq ans, a du mal à trouver des solutions ».
Une élection présidentielle se gagne sur le terrain. Et c’est à Ségou, à 240 kilomètres au nord de Bamako qu’il a annoncé la nouvelle. Mais sans parti politique avec qui il mènera la bataille ? « Notre candidature est soutenue par les partis politiques déjà existants sur la place, que ce soit des partis politiques de la majorité ou de l’opposition ».
L’homme a 46 ans. Sa priorité : la crise du Nord et du centre. Il propose son médicament, son remède : « L’accord d’Alger est là. Il va falloir l’appliquer, le renforcer sur les points où les faiblesses seront constatées. Pour la crise du centre, il va falloir entamer une forme de dialogue national ».
Mais en attendant, il faut gagner l’élection présidentielle. Il réclame la transparence : « Nous serons très vigilants », ajoute le diplômé de la prestigieuse école française de Saint-Cyr.
Rfi