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Malick Gakou, ancien Ministre des Sports, responsable de Yewwi Sénégal: « Le Grand Parti n’a jamais été et ne sera jamais à la remorque d’une formation politique

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Le Président du Grand Parti, membre de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi El Hadj Malick Gakou a accordé une interview au quotidien L’Observateur de ce jour. Dans cet entretien, beaucoup de sujets ont été abordés, notamment ceux de sa formation politique, de la situation politique actuelle. À cœur ouvert, Gakou a répondu au micro de nos confrères.

«Le fisc, les 11 milliards FCfa et moi»
 
«Il est temps de s’arrêter pour se regarder en face et diagnostiquer cette violence qui envahit le sport sénégalais»
 
 
 
Ancien ministre des Sports, puis du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, Malick Gakou est l’actuel président du Grand Parti, une formation de l’opposition, qu’il a créée au sortir de sa démission du gouvernement et de son exclusion de l’Alliance des forces de progrès (Afp). Un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi pour les Locales de janvier 2022, l’ancien président du Conseil régional de Dakar est au cœur de l’organisation de la marche du 10 décembre pour la «réhabilitation de la Justice au Sénégal». Ancien président de Guédiawaye Football Club (Gfc), Malick Gakou revient également sur les événements malheureux qui frappent le monde du Sport. Le décès de l’ex-président de l’Iaaf, Lamine Diack, à Dakar, les violences notées à l’Arène nationale et au Stade Ngalandou Diouf de Rufisque, Gakou parle sans concession aucune.
 
 
 
 
Ancien ministre des Sports et proche de l’ancien Président de l’Iaaf Lamine Diack, comment avez-vous vécu son décès. 
 
J’ai vécu le décès du président Lamine Diack dans la tristesse comme tous les sportifs, comme tous les Sénégalais, mais aussi comme tous les Africains. Le président Lamine Diack était tout cela à la fois. Il était un sportif, un Sénégalais et un grand panafricain. C’est une grosse perte pour le Sénégal, pour l’Afrique mais particulièrement pour le monde du sport. Sa contribution dans le sport mondial est incontestable. Le Sénégal a perdu un digne fils, un grand monsieur. Hormis l’aspect sportif, Lamine Diack était aussi un père qui nous prodiguait des conseils. A chaque fois que je le rencontrais, il n’a jamais tari en conseils à mon endroit. C’est un père que nous avons perdu. Nous espérons que son legs sera préservé.
 
Pouvez-vous nous raconter des moments que vous avez vécus ensemble. Qu’est-ce qui vous marquait le plus chez l’homme ? 
 
Le président Lamine Diack fut un homme altruiste. En général, les sportifs sont de grandes personnes, dont la générosité et le sens de la solidarité et de l’éthique sont toujours manifestes dans chaque acte qu’ils posent. C’est la raison pour laquelle, je me souviens toujours de nos différents échanges, que ce soit ici à Dakar ou partout ailleurs, particulièrement en Europe. Notre dernière rencontre a eu lieu à Paris et il ne s’est pas empêché de me donner des conseils pour le rayonnement du sport au Sénégal, mais surtout pour ma carrière politique. C’était un politicien émérite avec une grande expérience. Tous ses conseils constituent la marque de cette chaleur humaine qui caractérisait nos relations à chacune de nos rencontres.
 
En tant qu’ancien ministre des Sports et même président de club de foot, il y a une actualité qui vous interpelle aujourd’hui : c’est la violence dans le milieu sportif. En l’espace de deux jours, le Sénégal a vécu l’arrêt d’un combat de lutte pour cause de violence et le saccage du stade Ngalandou Diouf de Rufisque. Quelle analyse en faites-vous ? 
 
Evidemment, comme tous les Sénégalais, ces actes de violence m’ont marqué. Notre société devient de plus en plus violente. La matérialisation de cette violence se manifeste à chaque fois que les jeunes se rencontrent, que ce soit à l’Arène nationale, dans les matchs de Navétanes ou dans d’autres événements de la vie quotidienne. Aujourd’hui, je pense qu’il faut une vraie introspection, une véritable analyse de cette violence qui gangrène cette jeunesse et y remédier le plus rapidement possible, puisque ceci peut être préjudiciable à l’avenir de notre pays. Il est temps de s’arrêter pour se regarder en face et diagnostiquer les maux de cette violence inexplicable qui envahit le sport sénégalais afin de l’éradiquer de manière définitive. Les Navétanes sont une illustration de cette violence, j’ai eu vent que l’Etat du Sénégal va les interdire. Je crois que c’est approprié jusqu’à ce que des solutions soient trouvées pour remédier à ces genres de situations déplorables. 
 
Est-ce qu’à l’époque où vous étiez ministre des Sports, des pistes de réflexion avaient été élaborées pour venir à bout de ces violences-là qui ne datent pas d’aujourd’hui ? 
 
Moi, j’ai quitté le ministère des Sports il y a de cela 8 ans. Nous n’étions pas à ce stade de violence, bien que les germes étaient déjà là. Mais, il faut tout le temps se référer à la capacité du Sport à générer le fair-play , car sans fair-play, il n’y a pas de sport. Il faut que les jeunes acceptent de perdre sportivement et dignement. Je crois que c’est dans ce domaine qu’il faut se tourner. Je pense également que l’Etat doit prendre des dispositions plus appropriées afin que la violence cesse dans les stades. Ce volet ne concerne pas seulement l’Etat, mais c’est l’affaire de tous. C’est une réflexion d’ensemble qu’on doit mener afin que cette violence cesse et que la sportivité gagne dans les terrains.
 
Vous êtes un des responsables de Yewi Askan wi. Aujourd’hui, on va vers une marche prévue ce 10 décembre. Comment préparez-vous ce grand rassemblement à Dakar ?
Nous avons eu l’honneur et le privilège de recevoir, avant-hier, au nom de la coalition Yewi Askan wi, les Mouvements Y en a Marre et Frapp France-dégage qui portent l’initiative d’organiser une marche pour la justice au Sénégal, le 10 décembre. Après de larges discussions, notre coalition a décidé de se joindre à ces deux mouvements ainsi qu’à toutes les forces vives de la Nation pour qu’ensemble, nous puissions nous battre pour qu’au Sénégal, il y ait une justice équitable, une justice pour tous. Aujourd’hui, on le sait, au Sénégal, nous avons une justice à double vitesse. Une justice pour les tenants du pouvoir qui sont archi-protégés et un autre contre le peuple sénégalais. Nous pensons qu’il y a une discrimination dans le domaine de la justice. Et, ceci mérite une attention très particulière puisque la justice est mère de la démocratie. Aucune démocratie n’est fiable sans une bonne justice. C’est la raison pour laquelle nous allons nous battre pour que la justice sénégalaise garde son indépendance de façon irréversible. Et elle ne la gardera tant que le président de la République dirigera le Conseil supérieur de la magistrature. Il faut supprimer cette disposition de notre armada judiciaire. Le Conseil supérieur de la magistrature devrait être dirigé par les magistrats et renforcer ainsi l’indépendance de la justice par rapport à l’Exécutif. Aujourd’hui, tout le monde le sait, la justice sénégalaise vit sous le joug de l’exécutif. Une chose inadmissible. Le cas le plus visible est celui de Kilifeu qui est toujours derrière les barreaux, alors que la personne avec qui il avait un contentieux est sortie de prison. Au delà, chaque fois qu’il y a des dossiers politiques, la justice sénégalaise montre qu’elle est constituée de deux vitesses. Une chose inadmissible.
 
Par le passé, le président Macky Sall, alors opposant, tenait le même discours.  Aujourd’hui, il reste le président du Conseil supérieur de la magistrature. Est-ce que ce que vous dites entre dans le cadre du discours politicien ou est-ce une réelle volonté au sein de Yewwi Askan Wi de réformer la justice, une fois au pouvoir?    
Je parle en mon nom et à celui du Grand parti. Ce qui est sûr, c’est que dans notre programme politique pour la Présidence, nous avions clairement indiqué qu’il faut qu’il y ait une séparation des pouvoirs au Sénégal. Nous sommes dans un système hyper-présidentialiste, si la justice continue à vivre sous le joug de l’exécutif, nous n’aurons jamais une justice indépendante. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle, nous avons toujours défendu le fait que le président de la République ne puisse pas s’immiscer dans les affaires de la justice. Et, s’il continue à être à la tête du conseil supérieur de magistrature, il va avoir toutes les possibilités avec son ministre de la Justice d’influer sur la marche de cette justice-là. Une chose qui est inadmissible. Nous (le Grand Parti) avons d’ailleurs adhéré à toutes les propositions des Assises nationales qui ont manifestement indiqué la voie à suivre : un régime où le président de la République joue son rôle. Où l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire jouent leurs rôles en toute indépendance. Au Sénégal, nous n’avons pas ce cas de figure. Aujourd’hui, l’Exécutif à une mainmise sur le Judiciaire et le  Législatif.
 
Vous ne trouvez pas que c’est assez risqué pour une coalition comme Yeewi Askan Wi de marcher aux côtés de Mouvement comme Y en a marre ou Frapp pour réclamer l’indépendance de la Justice avec comme argument le maintien de Kilifeu en prison. Avez-vous oublié qu’on fait état dans ce dossier d’un trafic présumé de passeports diplomatique ?
 
Ce n’est même pas un problème de Kilifeu ou de X. En fait, nous ne nous immisçons pas dans le fond du dossier. C’est de la forme dont nous parlons. Aujourd’hui dans cette affaire, il y a deux poids, deux mesures. Et c’est ça que nous dénonçons. Au delà du cas Kilifeu, il y a le fait que depuis que le président Macky Sall a commencé son magistère, des cas d’injustice sont flagrants. C’est une foultitude de cas précis sur le plan politique, judiciaire qui mettent en exergue une différenciation dans le traitement des dossiers. C’est cela qui a soulevé l’ire des populations. C’est cela qui nous fait sortir. Aujourd’hui, ce sont ces injustices qui ont fait que beaucoup de Sénégalais se sont levés pour dire stop. Les Sénégalais estiment qu’il faut donner à la Justice les moyens de son indépendance afin qu’on ait dans ce pays une justice pour tous. Une justice égale pour les tenants du pouvoir, mais aussi pour l’opposition et pour tous les citoyens. Ce n’est que par ce biais que nous pouvons permettre à notre pays d’engager la voie des réformes pour que nous puissions nous développer. C’est pourquoi, nous allons nous lever avec tous les patriotes pour nous battre afin d’avoir une justice juste.
 
Marcher à un mois de l’ouverture de la campagne pour les Locales, n’est-ce pas une manière supplémentaire de mettre la pression sur le régime en place et faire passer une propagande politique ?
La marche est un droit garanti par la Constitution. Je pense que ce soit à un mois de la campagne ou non, nous avons la liberté de marcher, conformément aux recommandations de notre Constitution. Nous marchons parce que nous ne sommes pas contents, nous marchons parce que nous voulons protéger notre justice, parce que nous voulons que notre pays puisse être considéré comme un Etat de droit. Et, aujourd’hui, si on bafoue cet Etat de droit, on bafoue la justice, les populations doivent se lever pour marcher afin que la justice soit rétablie.
 
Vous marchez aussi  pour en récolter un gain politique? 
Dans ce cas de figure, j’estime que l’objectif de cette marche n’est pas de récolter un quelconque gain politique. Bien évidemment, tout homme politique peut être qualifié de quelqu’un qui attend des résultats sur tel ou tel autre acte posé. Mais, aujourd’hui, ce n’est pas ça l’objectif. Nous sommes dans une République et dans une République, la justice doit jouer un rôle important pour la défense des intérêts du peuple. Nous voyons que notre justice est clivante et nous voulons qu’elle soit à la hauteur des ambitions que nous portons pour le pays. Ce n’est pas une marche politique, ce n’est non plus une marche pour dénoncer des faits politiques, c’est plutôt une marche pour le rétablissement de la justice à sa véritable place fondamentale pour une bonne démocratie. 
 
Beaucoup de Sénégalais ne comprennent pas votre démarche politique. Vous êtes certes un responsable de premier plan de l’opposition. Vous faites partie des plus expérimentés au sein de Yewi Askan Wi. Mais vous avez une attitude assez illisible, silencieuse. Qu’est-ce qui explique ce comportement carrément à l’écart ?
Je suis au cœur de Yewwi Askan Wi. Comme vous le savez, Yewwi Askan Wi a été initiée par trois formations politiques, notamment le Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le Pur de Serigne Moustapha Sy et le Pastef de Ousmane Sonko. Nous sommes venus nous joindre à eux. Il est tout à fait normal qu’on parle plus des initiateurs que des autres. Souvenez-vous que les gens parlaient beaucoup de moi quand nous avions mis sur pied la coalition Manko Taxawuu Sénégal. C’est simple, on parlait plus de moi, parce que j’en étais le coordinateur. Mais, sachez qu’à Yewwi Askan Wi, il n’y a pas de leaders de seconde zone. Nous sommes tous d’égale dignité. C’est ensemble autour de la cohésion qui caractérise nos relations politiques et personnelles que nous dirigeons cette coalition. D’ailleurs, vous avez vu qu’avant-hier, j’ai dirigé la délégation qui recevait les mouvements  Frapp et Y’en a marre en vue de la marche. A chaque fois qu’il y a des rôles à partager, nous le faisons et chacun joue sa partition. Il y a des personnes qui sont en vue maintenant, mais il y en aura d’autres qui seront en vue demain. Ce qui demeure constant dans notre coalition est qu’il n’y a pas de privilège particulier donné à telle formation politique, telle association ou tel mouvement. Nous sommes tous d’égale dignité et nous nous battons pour les mêmes valeurs. 
 
Donc, nous pouvons dire que le Grand parti n’est pas à la remorque au sein de Yewwi Askan Wi ?    
Le Grand Parti n’a jamais été et ne sera jamais à la remorque d’une formation politique. J’ai démissionné du gouvernement sénégalais il y a huit ans, j’ai été exclu de l’Afp il y a cinq ans et par la suite, j’ai créé le Grand Parti. Beaucoup de Sénégalais sont venus nous rejoindre, en plus de la panoplie de cadres avec laquelle j’étais à l’Afp. Nous avons créé ce parti pour prendre le pouvoir, pour que Malick Gakou soit le président du Sénégal. Nous n’avons pas créé ce parti pour être derrière qui que ce soit. Le grand Parti ne peut être la remorque de quelque parti que ce soit. Nous sommes un parti qui a un statut national et international, très engagé et déterminé, avec des programmes, des sièges et la capacité de résilience nécessaire pour réaliser nos ambitions pour le Sénégal. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle, le Grand Parti aura un candidat en 2024 et ce sera Malick Gakou. 
 
Comment expliquez-vous aux Sénégalais le choix que vous avez encore fait à Guédiawaye. Comme avec Aliou Sall en 2014, vous avez encore laissé la place à Ameth Aïdara. Pourquoi Gackou n’est jamais en lice ?   
Je tiens à préciser que je n’ai jamais laissé à Aliou Sall le soin de diriger la ville de Guédiawaye. J’étais le patron de la coalition de Benno Bokk Yakaar à Guédiawaye à l’époque. Il faut aussi préciser que le mode scrutin a changé. En 2014, c’était des conseillers qui étaient élus pour après qu’ils élisent le maire. A l’époque, j’avais choisi de ne pas me présenter. Mais avec cette nouvelle réforme du code électoral, tous les maires sont élus au suffrage direct. Maintenant, ce que beaucoup oublient, c’est qu’en 2009, c’est moi qui dirigeais la liste de coalition Benno Siguil Sénégal à Guédiawaye.  J’avais gagné la ville. Mais j’étais aussi sur la liste de la région de Dakar que nous avions également gagné. L’incompatibilité d’être président du conseil régional de Dakar et maire de Guédiawaye étant, j’ai choisi le poste de président de la région, ce qui fait que j’étais le président du Conseil régional. J’étais à la tête de toutes les coalitions, qu’elles se nomment Benno Siguil Sénégal ou Benno Bokk Yakaar.  En 2009, j’avais choisi de laisser la mairie à Chérif Macky Sall. Entre-temps, il est décédé et je suis resté dans ma logique en soutenant la candidature de Cheikh Sarr qui l’avait remplacé. Malheureusement Cheikh Sarr a quitté notre coalition et je n’étais pas sur les listes. La conséquence : Aliou Sall a trouvé un boulevard et finalement il est devenu maire de la ville de Guédiawaye. Aujourd’hui, nous sommes dans un cadre totalement différent. Ameth Aïdara est mon jeune frère, je suis son mentor, je l’ai formé et encadré en politique. Ameth Aïdara a toujours nourri des ambitions pour diriger la ville de Guédiawaye. Il a les mains propres. Il est engagé et déterminé. Il s’est toujours investi pour la bonne marche de la ville. C’est la raison pour laquelle je lui apporte tout mon soutien. Il est un excellent candidat pour la ville. Quand il est venu me voir afin de m’informer qu’il veut la mairie, je lui ai dit que sa candidature et la mienne ne font qu’une, car j’ai toujours œuvré pour la promotion des jeunes cadres de la ville. Ameth en est un, tant pour son combat, tant pour ses initiatives et sa détermination pour changer la ville afin qu’elle devienne une ville moderne. Toutes ces choses font que nous le soutenons dans ce combat pour battre Aliou Sall afin de répondre à toutes les préoccupations de la population de Guédiawaye. Mon soutien est déterminant et décisif, je partagerai le terrain avec lui et pas à pas nous allons l’accompagner pour qu’il gagne ce combat  
 
Permettez-nous de parler un peu de vous. Aujourd’hui, on présente beaucoup Malick Gakou comme un richissime homme d’affaires qui aurait même payer 11 milliards de FCfa au Fisc sénégalais. Mais concrètement, dans quoi travaille Malick Gakou ? 
Malick Gakou ne peut pas payer 11 milliards FCfa au fisc. Non ! Je ne suis pas riche non plus. Je suis juste un Sénégalais mu par une volonté inébranlable de mettre toute mon intelligence au service de mon pays, mais aussi dans mes affaires. Mon ambition en tant qu’opérateur économique est de réussir dans les affaires. Depuis 15 ans déjà, je suis dans les mines et dans l’engrais. Je fais ce métier au Sénégal, mais également dans toute l’Afrique avec l’aide de partenaires polonais et Israéliens. Les affaires n’ont pas besoin d’être portées dans l’espace public. Cette affaire de 11 milliard FCfa d’impôts concernait une des structures dans lesquelles je suis impliqué. C’est cette structure qui a connu un redressement fiscal aussi exorbitant. Mais, cela ne doit pas amener à considérer que Malick Gakou est un homme qui peut payer 11 milliard de francs
 
Mais vous contestez toujours ce redressement fiscal ?
Bien sûr. A temps voulu, le redressement a été contesté. Les structures appropriées de l’Etat ont fait le nécessaire avec l’entreprise.
 
Donc, la richesse de Malick Gakou, telle que évoquée ici et là, n’est que fantasme?
Malick Gakou n’aime pas parler de lui. Je rends grâce à Dieu. Je travaille.  Je ne vis pas de la politique. Je pense que d’ailleurs la politique est un sacerdoce et un engagement citoyen au service des intérêts de son pays. C’est la raison pour laquelle, pour faire de la politique et garder mon Indépendance, je suis obligé de travailler afin de créer les valeurs à même de me permettre de garder mon autonomie de décision.
 
 

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