La présentation du programme provisoire du Conseil de sécurité, durant la présidence sénégalaise, au Corps diplomatique accrédité à Dakar, a servi de cadre, hier, au Directeur général de Petrosen, pour faire certaines précisions par rapport au pétrole et au gaz.
Invité, hier, par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, lors de la présentation du programme provisoire du Conseil de sécurité, durant la présidence sénégalaise, au Corps diplomatique accrédité à Dakar, Mamadou Faye a souligné que les allégations de la presse sur des transferts d’argent entre Timis corporation et Cosmos énergie sont « infondées ». « Il n’en est rien », a-t-il catégoriquement démenti. « Nous avons eu écho de transfert d’argent entre Cosmos et Timis corporation, en fait, il n’en est rien. Dans la loi au Sénégal, on privilégie les engagements de travaux. Ce qui devrait dire que les compagnies, le contrat, la substance, ce sont les engagements de travaux que les compagnies doivent faire dans les blocs qui leur sont attribués. Quand une compagnie entre dans ces blocs, nous privilégions plus les engagements de travaux que les transactions financières », a déclaré le Directeur général de Petrosen.
Devant le Corps diplomatique accrédité à Dakar, Mamadou Faye a expliqué : « Dans cette affaire avec Timis Corporation et Cosmos, Timis s’est engagé pour 2000 km2 de smic 3D. C’est une forme d’acquisition de réseau physique et de deux forages pour un montant de 120 000 000 de dollars, Cosmos est venu et nous a proposé 7000 km2 de smic 3D et aussi pour les réalisations de deux forages. L’engagement de Cosmos se situe à hauteur de 240 000 000, presque le double de ce qui était prévu avec Timis Corporation. Donc, il n’y a pas eu de transaction financière entre Timis corporation et Cosmos énergie ».
Poursuivant son propos, M. Faye a indiqué: « Cosmos, Petrosen et Timis corporation sont les détenteurs des droits du côté mauritanien. C’est Cosmos toujours qui a 90% et la société nationale mauritanienne a 10%. Les travaux sont prévus vers 2020-2021. Il s’agit de développer l’utilisation locale du gaz, une partie du gaz naturel lubrifié qui sera exploité. Nousestimons, aujourd’hui, les investissements nécessaires pour l’exploitation de ce gaz. Et du côté du Sénégal, comme de la Mauritanie, les explorations continuent. Nous espérons d’autres découvertes. Comme nous espérons découvrir encore du pétrole dans les zones où
il a été découvert ». 450 000 000 voire 500 000 000 de barils de pétrole sur le sol sénégalais
En faisant la genèse de ces ressources minérales, Mamadou Faye a renseigné : « Depuis 2014, nous avons eu la première découverte significative de pétrole au Sénégal dans la partie maritime profonde. Il y a eu deux découvertes. La première a fait l’objet dévaluation qui a commencé depuis 2015. Nous venons de terminer les 3 puits. Ce qui a permis de donner à mi-chemin les réserves estimées à peu près à 450 000 000, voire 500 000 000 de barils. Deux autres forages sont prévus avant la fin de l’année. Cela va nous permettre de statuer définitivement sur les réserves en place et le taux de récupération que nous attendrons de ces réserves. Nous pensons que le gisement sera économique, exploitable, les études d’ingénierie vont suivre, seront terminées vers 2018 ou 2019, et nous pensons qu’à l’issue de ces études, nous allons commencer l’exploitation entre 2020 et 2023 ».
« La deuxième découverte, c’est le gaz, qui a été faite au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Depuis janvier 2016, nous travaillons avec l’équipe mauritanienne, dans le cadre d’une exploitation commune de ces réserves, et nous sommes assez avancés sur le plan technique, avec le document qui devra être signé par les deux États. Nous l’avons transmis aux gouvernements qui vont travailler avec les avocats spécialisés dans ce domaine », a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a noté : « Depuis plus d’un an, nous avons commencé la révision du code pétrolier. Le code actuel a été voté depuis 1998, il reste un instrument qui permet d’encadrer assez correctement l’ensemble des opérations pétrolières. Mais, nous pensons qu’il faut un peu plus, surtout en ce qui concerne les procédures d’octroi des blocs qui font souvent l’objet de discussions un peu partout et la réglementation des opérations pétrolières ».
Pour M. Faye, « il faut une réglementation depuis la recherche jusqu’à l’exportation des produits ». « Dans le cadre de la formation, il est prévu au moins un institut capable de former des cadres de haut niveau qui deviennent opérationnels dès la sortie de l’institut ou de l’université. Dans ce cadre, nous voulons intégrer la recherche et le développement dans la recherche technologique qui constitue un support important comme les compagnies de service », a-t-il souligné.
2,2 000 000 de tonnes par année de pétrole par an En faisant des projections, le Directeur général de Petrosen a déclaré : « Au niveau du développement des filières nouvelles, nous pensons que le pétrole et le gaz vont apporter beaucoup à l’industrie locale, donc, nous pensons, en plus de la Sar, qui est l’outil le plus présent dans le secteur, il y aura d’autres industries possibles, comme le développement des engrais, la pétrochimie, probablement une seconde raffinerie capable de satisfaire la demande du marché ». Car dit-il : « Aujourd’hui, la demande au Sénégal se situe entre 2,2 000 000 de tonnes par année. La Sar produit à peu près 1 000 000 de tonnes par année. Donc, il y a un déficit de 1,200 000. Si nous tenons compte de la sous-région, le Sénégal, le Mali, la Guinée, et même le Cap-vert, la demande actuelle se situe entre 4 à 5 000 000 de tonnes. Une raffinerie capable de produire ce marché serait une grande raffinerie ».
« Nous pensons entre 6 à 7 000 000 de tonnes par année pour satisfaire la demande locale et de la sous-région. Sur le plan de la pétrochimie, nous pensons qu’avec le gaz, beaucoup d’opportunités pourraient se présenter, et nous pensons que le développement est possible dans ce projet. Le Sénégal est appuyé par la Banque mondiale. Nous avons déjà défini les termes de référence. Une première phase va commencer le 4 novembre, et une seconde va venir après, dans un cadre légal.
Et nous pensons qu’en 2017, le Sénégal obtiendra tout l’arsenal juridique qui lui permettra d’entrer légalement, sans beaucoup de problèmes, dans l’air de la production du pétrole », a indiqué M. Faye.
Seuls les techniciens et connaisseurs du secteur doivent s’exprimer et faire des éclairages.
Les politiciens nous emmerdent vraiment.
Ya tres peu de techniciens au Sénégal, même ce DG est limité. Vous oubliez qu’ont est dans un pays où les gens ne savent même pas réparer un tuyeau cassé comme celui de Keur Momar Sarr, vous parlez de « techniciens ».
il est de l’apr,un defenseur.
nous voulons des attaquants!
c’est logique , ce directeur sait que s’il dérape sur cette affaire pétroteam, il suivra Sonko, Nafi Ngom et tous les autres patriotes!
Il y a belle et bien eu transfert d’argent entre Kosmos et Timis. Il n’y a que ceux qui sont obligés de défendre le ridicule pour conserver leur poste pour essayer de nous faire croire que Le Sénégal a offert gratuitement à Timis et ce dernier a offert gratuitement une partie à Kosmos. Et ce alors que cela a été refusé à Tullow Oil qui lui ne demandait pas du gratuit.
Le journaliste est un nullard et ignore totalement le secteur, la preuve cosmos s’écrit Kosmos et c’est sismique et non smic.
Je suis convaincu ,sans avoir assisté à cette rencontre ,que les propos du Dg de Petrosen n’ont pas été fidèlement reproduits. Vous savez la recherche pétroliere c’est comme le sport pour en parler, le journaliste doit en connaître les fondamentaux, ce qui n’est apparemment pas le cas du rédacteur de cette article.
Le Dg a parfaitement raison Kosmos Énergy et Timis sont présents du côté mauritanien sur le même gisement dans les mêmes conditions et pourtant on attend aucun bruit en Mauritanie, est ce que les mauritaniens sont moins intelligents ou moins patriotes que les Sénégalais. Que non,bien au contraire, ils n’aiment pas les polémiques inutiles.
Vraiment nul ce journaliste. Cosmos s’écrit Kosmos. Smic c’est pour les salaires, en recherche d’hydrocarbures on parle de sismique.
Les propos du DG de Petrosen n’ont pas été fidèlement reproduits. A cela deux raisons :le journaliste ne maitrise pas la langue française et il ignore totalement les fondamentaux de la recherche ,du développement et l’exploitation des hydrocarbures.
Quant à Xeme, l’éternel mécontent, s’il a des preuves des transferts de fonds entre Kosmos Énergy et Petrotim, il n’a qu’à les apporter à ses amis convoqués pour un procès en diffamation car Alioune Gueye lui s’est déjà publiquement sur Xalima et Baba Aidara est porté disparu de crainte d’être traîné devant les tribunaux américains.
Brahim Seck ,Sonko et Pape Ale sont des ignorants qui méritent notre pitié.
il y a bien transaction avec transfert de l argent; le premier l a reconnu. pourquoi nier l évidence.
n est ce pas les aperistes qui nous disait que la transaction ne devait pas etre imposer. amadou avait mm fait un comminiquè pour repondre a sonko…
CATASTROPHE SI VRAIMENT CA SORT DE LA BOUCHE DU DIRECTEUR DE PETROSEN JE VAIS BAISSER LES BRAS POUR NOTRE SENEGAL :
LISEZ BIEN CE PASSAGE :« Cosmos, Petrosen et Timis corporation sont les détenteurs des droits du côté mauritanien. C’est Cosmos toujours qui a 90% et la société nationale mauritanienne a 10%. Les travaux sont prévus vers 2020-2021.))
PETROSEN ET TIMIS DETENTEURS DU COTE MAURITANIEN PREMIER ALLAHOU AKBAR .
KOSMOS DE RETOUR ENCORE AVEC 90% ET LA MAURITANIE 10 % . DEUXIEME ALLLAHOU AKBAR.
TOUJOURS LE MEME RYTHME PAS DE TRANSACTION , PAS DE TRANSACTION ET TJRS PAS DE TRANSACTION ET POURTANT TIMIS NOUS DIT AVOIR ACHETE 10 MILLIONS DE DOLLARS DONT IL A DEBOURSES 2.5 MILLIARDS .
LE MENSSONGE C’EST AUSSI UN CRIME ELLE N’EST JAMAIS PARFAIT