Son élan a été brisé dès le départ par le ministre des Transports aériens de l’époque, Mamadou Seck, qui s’est déclaré étranger à l’agrément de Shs. Mais Mamadou Lamine Guèye, le principal promoteur de cette société d’assistance au sol, a dit avoir souffert du favoritisme pour Ahs si bien qu’il a vendu ses parts.
Suite à la libéralisation de l’assistance au sol à l’aéroport de Dakar, Mamadou Lamine Guèye décide de fonder avec d’autres opérateurs privés Senegal handling service (Shs) et devient le Président directeur général (Pdg). Mais la mise en place n’a pas été facile, si l’on se fie à ses témoignages hier, devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). «Nous avons finalisé le dossier mais cela a été relativement difficile. Quand on a créé Shs, les autorités nous ont demandé de travailler avec Rogers, avec une société mauricienne qui a beaucoup d’expérience dans le domaine. Au soir de la libéralisation, nous avons été dans une réunion avec le ministre Mamadou Seck, à 2h du matin. Il nous a dit que nous ne pourrions pas avoir l’agrément. Puis, il nous a notifiés cela en disant que nous n’avons pas respecté les critères.»
«La rumeur circulait, de manière persistante, que c’est Karim qui était derrière (Ahs)» «Après, nous avons appris qu’elles sont deux entreprises à vouloir faire l’assistance au sol à l’aéroport.
La deuxième était Ahs. La rumeur circulait que ce sont de grandes personnalités qui étaient derrière Ahs. On disait, de manière persistante, que c’est Karim qui était derrière. Même les employés de Ahs en étaient flattés», rapporte-t-il à la Cour. Selon le témoin, il a fallu des menaces d’aller en grève des anciens agents d’Air Afrique, recrutés au niveau de Shs, à un moment où se tenait une réunion des «ministres ou des Premiers ministres de la Cedeao» pour que l’Etat s’engage à leur délivrer l’agrément ui peut permettre à la nouvelle société d’opérer. «J’ai créé Shs avec un capital de 300 millions qu’on a augmenté à 700 millions au détriment de mes activités classiques. En tant que représentant local de la compagnie
South african airways, j’avais un bureau à l’aéroport dont on m’a finalement refusé la location.
L’Asecna a refusé de renouveler l’agrément pour le fret pour mon autre entreprise. Les vols spéciaux allaient à Ahs. Quand il y avait des enjeux de trafic, je visitais des compagnies qui me disaient qu’on leur a demandé d’aller à Ahs pour ne pas avoir de problèmes.
Cela a causé d’énormes préjudices. L’expérience a été traumatisante», relate M. Guèye. «En 2005, j’étais obligé de céder mes actions parce qu’il y avait beaucoup de pressions» A propos de la crise financière qui a fini par faire disparaître Air Sénégal international, l’ancien Pdg de Shs assure qu’une décision des autorités avait interdit à Air Sénégal international de faire de l’assistance au sol pour la compagnie sud africaine. «L’assistance était une source de revenus pour Air Sénégal international. Cela a créé des problèmes dans l’alliance qui liait les deux compagnies.
L’ambassadeur sud-africain, qui était là, m’avait convoqué nuitamment pour discuter de ce problème», se souvient-il. Ensuite, Shs a perdu son partenaire mauricien qui avait exposé aux autorités «des choses qu’il ne comprenait pas».
Selon le témoin, Rogers recevait des dividendes et non pas des royalties comme c’est le cas entre Menzies et Ahs. Au fil des mois, M.Guèye n’en pouvait plus : «En 2005, j’étais obligé de céder mes actions. Il y avait beaucoup de pressions.» Par ailleurs, M. Guèye indique que son entreprise avait été approchée par le cabinet Bmce capital dont les actionnaires sont les mêmes pour Ahs. «(Les dirigeants) disaient vouloir financer nos activités. A la sortie de la réunion, je n’avais pas senti un intérêt. J’ai refusé de leur envoyer les états financiers de Shs. Avec mon flair d’entrepreneur, j’avais senti qu’il y avait quelqu’un qui voulait en savoir plus sur notre société», assume l’ancien Pdg.
Le Quotidien
Il y a une bêtise que la CREI a réussi à installer dans certains cerveaux, grâce à sa presse, mais une bêtise qui bien analyser et avec de la chance peut aider à comprendre tout ce qu’on peut faire de la presse.
La CREI dit que Karim Wade a fait des montages financiers où Bibo Bourgi est son prête nom. Qu’il a fait un montage pour être actionnaire de DPW par DPW Dakar, qu’il a fait un montage pour être propriétaire de la BMCE CAPITAL (qui finance Marème Faye).
Est ce qu’il est possible de croire à ceci:
– Un enfant mal élevé vole 1000 F de la caisse de la mosquée confiée à son père. Il va voir Sérigne Mboup, ou Cheikh Amar, et lui dit: « Tu mets ces 1000 F dans ton compte, comme ça je vais être actionnaire de tes affaires. Tu vas beaucoup y gagner puisque je vais convaincre mon père à te donner tous les marchés de la mosquée » ??? Incroyable ????
Et pourtant c’est ce que la CREI fait répéter à sa presse.
Les Bourgi, c’est le Ranch Filfili, les hôtels Pacha, Al Afifa. C’est l’avenue Bourgi. Milliardaires depuis Senghor. La CREI veut nous faire croire qu’ils ont mis leur fortune à la disposition de Karim sur la base d’un montage financier.
DPW, c’est 40 Ports dans le monde. La CREI nous dit qu’ils ont accepté pour Karim d’être propriétaire de leurs biens sur la base d’un montage financier.
BMCE, c’est Blackpearl Finance, Bank of Africa, Salafin, Air Arbia, Ranch Addarouch, etc, la CREI nous dit qu’ils ont accepté d’avoir Karim comme copropriétaire sur la base d’un montage financier.
En vérité, la CREI parle sur une seule base: elle estime que le QI de ceux à qui elle s’adresse est en dessous de zéro.
Toutes ces accusations de la CREI sont des insultes aux Bourgi, à DPW et à la BMCE. C’est ce qui explique d’ailleurs ce silence de ceux là qui ne sont pas sénégalais. Il s’agit d’un pouvoir qui s’est fourvoyé. On laisse faire, diplomatie oblige.
Xeme arretes d’enfoncer ton client!
Et si la CREI nous était contée par d’autres que Xeme ,ce pamphlétaire grognard et braillard , la bienpensance serait moins offusquée quand il jette son dévolu sur l’Etat , la Justice pour transgresser les lois les plus habilement rédigées pour nous blanchir des hommes qui se sont nourris de mauvais principes pour affaiblir et nous distraire pendant 12 ans dans des jouissances futiles .Et si la CREI pouvait nous retablir dans nos Droits en ne voyant point que ces arguments sensibles de l’ordre moral.