Mamour Cissé, secrétaire général du Psd/Jant-bi, pense que transiger dans la traque des biens mal acquis, c’est reconnaître sa culpabilité. Il était l’invité ce dimanche de « Objection » sur Sud Fm.
Dans l’affaire ayant opposé Karim Wade à l’Etat du Sénégal, devant la Cour de justice de la Cedeao, Mamour Cissé a estimé que la lanterne des Sénégalais n’a pas été éclairée par l’arrêt rendu. « J’ai comme l’impression qu’ils ont coupé la poire en deux. Dans la mesure où il y a un article qui me pose problème. Parce que, dès l’instant où ils ont eu à dire que les décisions de la Cour de justice de la Cedeao ne sont pas facultatives, mais ont force de loi et que c’est un impératif pour les Etats de les respecter, je m’en tiens à l’arrêt du 22 février qui disait effectivement que la seule juridiction qui est habilitée à juger ces anciens ministres, c’est la Haute Cour de justice », plaide Mamour Cissé.
Maintenant que la messe est dite, faut-il privilégier la transaction ou aller au procès ? L’avis du secrétaire général du Psd/Jant-bi tombe comme un couperet. « Il faut aller défendre devant un tribunal. Je pense que transiger, c’est admettre qu’on est coupable, quelque part. Et si je m’en tiens simplement à tout ce qui a été fait, tous les actes posés par Karim Meïssa Wade, il nie systématiquement tout ce qui lui est reproché. Donc, pour que la vérité éclate, il faut aller vers un procès qui va quand même respecter les droits de toutes les parties », avance-t-il.
nettali