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Manœuvres au sommet de l’Etat : Macky va-t-il encore remanier ?

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Que mijote Macky Sall ? La question vaut tout son pesant d’or eu égard aux nombreuses tractations et autres manœuvres au sein du pouvoir.
Les choses risquent de bouger du côté du pouvoir. Pour cause, le journal enquête apprend que dans les coulisses, c’est devenu un secret de polichinelle que le président Macky Sall n’est pas content du travail de beaucoup de ses ministres et qu’il ne se gêne plus de le signifier en privé. Nos confrères soulignent que, dans son entourage également, des voix s’élèvent pour critiquer l’action de l’équipe gouvernementale.Ne soyez pas donc surpris de voir certains proches du chef de l’Etat multiplier les sorties dans la presse pour non seulement taper sur le Parti démocratique sénégalaise (Pds) et Idrissa Seck mais également sur la majorité présidentielle et des ministres du gouvernement. Il faut dire d’ailleurs, à ce propos, que certains ministres sont déjà au courant de ce qu’il est convenu d’appeler la mauvaise humeur du président de la République.

leral

2 Commentaires

  1. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale
    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
    L’Assemblée générale
    _

  2. DERNIEREMINUTE.SN – La sortie de Macky Sall dans un journal français repris par l’Obs laisse paraître beaucoup de renseignements sur la situation du pays au plan politique marquée par la traque des biens supposés mal acquis qui a envoyé Karim et compagnie en prison depuis bientôt plus d’un mois. En clair cette sortie fait jaillir une certaine lumière sur le cas Karim « mouillé » dans le dossier de Dpw. Dans ses propos, Macky Sall semble blanchir Karim Wade et contredire « son » procureur spécial Aliou Ndao. La preuve…

    « Je n’ai aucun problème avec Dubaï Port Wold, puisque c’est le sujet sur lequel on m’attaque. L’Etat discute sans aucune animosité avec Dubaï sur les modalités de mise en place de la concession. Ce sont les affaires et cela n’a rien à voir avec la diplomatie ou la politique ». Ces propos du Chef de l’Etat viennent ainsi de contredire publiquement le Procureur Spécial en reconnaissant implicitement que DP WORLD DAKAR est la propriété de DPWORLD. Pour rappel DPWORLD DAKAR représente 394 milliards sur les accusations portées contre Karim Wade. L’autre curiosité, il semblerait que la Commission d’instruction ait lancé des commissions rogatoires pour faire rechercher et saisir tous biens ou comptes bancaires appartenant à Karim Meissa Wade en oubliant de faire saisir ou mettre sous main de la justice les biens qu’on lui prête et qui sont sur le territoire national comme DPWORLD ou DAPORT. Mieux ces sociétés continuent d’opérer normalement et sont payées pour certains par l’Etat du Sénégal.La déclaration du Chef de l’Etat sonne en tout cas comme un glas de blanchiment pour Karim Meissa WADE en ce qui concerne DPWORLD DAKAR. Si on s’en tient aux déclarations du Chef de l’Etat, c’est plus de la moitié des accusations portées contre KMW qui viennent de sauter.

    D’ailleurs, le président de la République aurait reçu une haute personnalité de DPW. Qu’est ce qu’ils se sont dit?

    En tout cas, c’est une brèche ouverte par Macky que les avocats du fils de Wade ne vont pas manquer de saisir lors de la prochaine audience au niveau de la CEDAO

    Sources : dernièreminute. sn

    Au cas où madame Aminata Touré, Ministre de la Justice, garde des sceaux, ma tante, et ses deux procureurs N’daw, mon oncle et son adjoint auraient induit le Président Macy Sall en erreur dans ce qu’on appelle traque des biens supposés mal acquis, leur révocation devrait intervenir dans les meilleurs délais pour permettre au Pays de soigner ses « plaies » et passer à autre chose pour le bien de toust !

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