XALIMANEWS : Le gouvernement malien a annoncé, dimanche, le limogeage des principaux chefs de l’armée et la dissolution d’une milice de chasseurs, au lendemain du massacre dans un village peul qui a fait plus de 130 morts.
Au lendemain du massacre d’au moins 134 Peuls dans le centre du Mali, le gouvernement a annoncé, dimanche 24 mars, la dissolution d’un groupe de chasseurs traditionnels dogons, accusé d’exactions, et le limogeage des principaux chefs de l’armée.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a réuni un Conseil des ministres extraordinaire « pour annoncer la dissolution de l’association Dan Nan Ambassagou pour dire clairement aux uns et aux autres que la protection des populations restera le monopole de l’État », a déclaré à la presse le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, à l’issue de la réunion.
Le Premier ministre a également annoncé « la nomination de nouveaux chefs militaires », sans donner de détail. Les responsables de l’armée limogés sont le chef d’état-major général des armées, M’Bemba Moussa Keïta, et ceux de l’armée de Terre et de l’Air, ont indiqué des sources au ministère malien de la Défense.
« Au moins 134 civils, y compris des femmes et des enfants, auraient été tués et au moins 55 blessés » à la suite de l’attaque samedi du village d’Ogossagou-Peul, près de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué samedi soir.
L’association de défense des droits des populations pastorales Kisal a annoncé un bilan de « 134 morts dont des femmes, enfants, vieillards, adultes et adolescents », sur sa page Facebook.
Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs propres « groupes d’autodéfense ».
Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l’ONU.
Les Peuls dénoncent des exactions de la part de groupes de chasseurs, tolérées voire encouragées selon eux au nom de la lutte contre les jihadistes, par les autorités ou l’armée, ce que dément le gouvernement.
Fr24
Massacre de Peuls au Mali : le gouvernement limoge des responsables militaires
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cette conflit qui oppose les dogons et les peulhs au Mali est a l’image du conflit Centrafricaine, organiser par la France, de Francois Holland a l’epoque, pour juste pouvoir expoiter les resources de ces pays au depend des vies humains, parce qu’ils connaissent tres bien les tensions et les points sencibles entre les peuples, dans ce cas entre les dogons et bambaras cultivateurs et les peulhs eleveurs.
qui n’a pas vu les responsables de l’armee Francaise en Centrafrique qui etait sence maintenir la paix, fournir d’armement aux anti balaka et leur donner d’intruction dans une video cache des journalites francais eux-memes? les occidentaux la France en tete peuvent creer ce genre de conflit n’importe ou dans le monde. il faut qu’on se reveil.