Les premières projections créditent de près de 60 % le « non » au texte soutenu par le président du Conseil italien.
Les électeurs transalpins se sont prononcés, dimanche 4 décembre, contre le projet de réforme constitutionnelle soutenu par le chef du gouvernement, Matteo Renzi. Les premières projections créditent le « non » de près de 60 %.
Les bureaux de vote ont fermé leurs portes à 23 heures, la participation s’élève à plus de 68 %.
M. Renzi s’est exprimé vers minuit. Comme il l’avait promis avant ce scrutin, prenant acte de son échec, il a annoncé qu’il remettra, lundi, sa démission au président Sergio Mattarella : « J’assume toutes les responsabilités, j’ai perdu (…) Mon expérience de chef de gouvernement s’arrête là. »
Plusieurs personnalités politiques, dont la députée européenne Alessandra Mussolini ou encore vice-président du Sénat Maurizio Gasparri, ont salué la victoire des opposants au texte et appelé au départ de M. Renzi.
La réforme de la Constitution, entrée en vigueur en 1948 aux lendemains de la seconde guerre mondiale et du fascisme, vise, selon ses promoteurs, à apporter plus de stabilité politique et à accélérer le processus législatif, en réduisant fortement les pouvoirs du Sénat.
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