Selon Mbaye Ndiaye, avant cette date, des avancées significatives ont été notées avec la mise en service de notre système informatique de dédouanement ; cet instrument commun qui nous a accompagné pendant ces dernières décennies et qui a servi, pour l’Administration douanière, à mobiliser les recettes et à lutter efficacement contre la fraude, et pour vous autres, acteurs de la chaîne logistique internationale, à faciliter vos transactions commerciales.
Aujourd’hui, explique M. Ndiaye, la logique de performance ainsi que son corollaire, la gestion axée sur les résultats, nous installe dans une quête permanente de recherche d’efficacité, chacun dans le domaine relevant de son centre d’intérêt.
«C’est pourquoi, depuis ma prise de service à la tête de la Direction générale des Douanes, j’en ai fait la trame de la vision à laquelle nous comptons donner corps, pour permettre à notre administration, à travers ses différentes missions, de continuer à garder sa légitimité auprès des pouvoirs publics, des entreprises et des populations », a confié le patron des Douanes.
En parlant de performance, il lui paraît important de faire observer la place centrale que joue le numérique dont l’importance a été plusieurs fois réaffirmée par les instruments juridiques internationaux auxquels notre pays est partie.
«Sur le plan économique, la dématérialisation constitue une réponse aux préoccupations des opérateurs économiques qui aspirent à plus de célérité dans le traitement de leurs opérations et à des coûts plus supportables, dans un contexte de mondialisation davantage marqué par une concurrence aussi vive qu’implacable », a confié le directeur général des Douanes. Selon lui, ce besoin de célérité, rapporté au contexte sénégalais, est devenu une exigence de plus en plus accrue au regard des difficultés logistiques récemment notées, liées notamment à la congestion portuaire.
Mbaye Ndiaye de rappeler que pour l’Administration des Douanes, la dématérialisation n’est pas un phénomène de mode encore moins une démarche improvisée. Elle résulte, en vérité, d’un processus enclenché depuis plus d’une décennie, treize (13) années plus exactement, et qui vient d’être parachevé.
«Maintenant la dématérialisation intégrale est bien lancée. Il y a eu des difficultés, surtout au cours de la première semaine dues, d’une part, à un défaut d’appropriation de certains acteurs, en dépit des actions de sensibilisation sus-évoquées et, d’autre part, à des contraintes d’ordre technique, non dirimantes du reste, qui sont entièrement ou partiellement levées », a souligné M. Ndiaye.
Le plus important aujourd’hui, a-t-il dit, c’est l’appropriation des nouveaux outils qui doit amener l’ensemble des acteurs à faire leurs ces changements et à adopter les nouvelles façons de travailler conformes à l’esprit de la dématérialisation qui, comme vous le savez, requiert de nous tous une nouvelle philosophie fondée sur la facilitation.
lejecos