Le ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique a livré le fond de sa pensée sur cette affaire judiciaire qui défraie la chronique depuis deux semaines. Me Moussa Bocar Thiam pense que le journaliste et patron du site d’informations Dakar Matin a fauté. « Est-ce que pour des raisons ou de penchant politiques devrait-on se permettre de laisser faire les dérives ? Il faut savoir que la liberté d’expression est une liberté encadrée parce que limitée par des exceptions prévues par la loi et le règlement, notamment le secret défense, la sécurité nationale », soutient le ministre qui s’exprimait devant le Grand Jury, sur le Rfm ce dimanche.
Par ailleurs, l’avocat se permettra de donner le contenu de l’article 5 du code de la presse qui stipule : « le journaliste a droit au libre accès de toutes les sources d’information, d’enquêter sans entrave sur tous les faits d’intérêt public sous réserve du respect du secret défense, du secret de l’enquête et de l’instruction ».
À cet effet, Me Moussa Bocar Thiam interpelle les associations de la presse en estimant que « ce n’est pas tout combat d’un journaliste qui est celui de la corporation. »
Dans cette même logique, le ministre de la communication rassure quant à la poursuite des médias qui ont divulgué les documents liés à l’affaire du contrat d’armement des 45 milliards.
Dakaractu.com
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