40 entreprises africaines dont six sénégalaises ont été retenues comme étant parmi les meilleures du continent par le Boston consulting group (Bcg), un cabinet international de conseil en stratégie. Le Dr Djiby Diakhaté l’a fait savoir en marge de la conférence que l’Institut africain de management (Iam), a tenu hier, vendredi 03 mai, à la chambre de commerce de Dakar.
Sur le thème : «Managers à l’école des meilleurs business modèles d’Afrique», la rencontre a été l’occasion de montrer aux jeunes managers les méthodes, organisations et stratégies qui ont amené au succès des meilleures entreprises africaines.
Parmi les 40 meilleures entreprises africaines retenues par le cabinet international de conseil en stratégie, Boston consulting group (Bcg), six sont sénégalaises. Après une méthodologie de sélection qui est partie de 600 sociétés à 70, le Bcg a fini par retenir 40 entreprises qui font parties des meilleures d’Afrique.
Vu cette classification qui est au profit des Africains, le directeur des études de l’Institut africain de management (Iam), Dr Djiby Diakhaté, a précisé que l’idée de la conférence sur «les managers à l’école des meilleurs business modèles d’Afrique», est de mettre en rapport ces entreprises et les jeunes pour qu’ils comprennent le mode à employer afin de rendre une entreprise performante. «Le Bcg a fait un listing des structures de productions les plus performantes et ce tri a été particulièrement sélectif. Au Sénégal, il y a six entreprises qui ont été retenues dans cette liste de 40 grandes entreprises. Et nous avons pensé mettre côte à côte ces 6 grandes entreprises pour qu’elles rendent compte de leurs stratégies afin que les jeunes puissent savoir quelle est la meilleure démarche de mangement à mettre en place dans une entreprise pour exceller», a-t-il dit.
Revenant sur la conférence d’hier, vendredi 03 mai, le Dr Djiby Diakhaté a souligné que «toutes les orientations économiques se retrouvent autour du business». Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, «il y a une nécessité à avoir un business modèle en Afrique pour rendre le continent véritablement compétitif». A l’en croire, «il faut exploiter les ressources qui sont à notre disposition, être sur le plan de la production économique, bien former des acteurs en mesure de manager ce dispositif et de faire des affaires pour porter le continent dans le lot des plus émergents du monde».
Cette conférence de l’Iam a été un cadre pour les entreprises qui y ont pris part de partager les stratégies, organisations et méthodes ayant contribué à leur réussite.
Le représentant de Ecobank, M. Alassane Guèye, a fait savoir que, le succès de la banque qui l’emploie, est né du fait qu’elle est panafricaine et également liée à l’initiative des structures privées de la Cedeao. M. Guèye d’ajouter : «nous n’avons pas à faire une banque en Europe ou ailleurs, Ecobank c’est pour la diaspora africaine. Notre succès tournent autour d’éléments dont la concentration sur une zone bien déterminée, le management lié à la définition d’être partout en Afrique et le choix de la clientèle qui permet à une entreprise de vivre».
Le représentant de Uba, M. Lakhate Fall, pour sa part, a souligné que leur réussite est partie de l’idée d’avoir une mission et une vision d’être une institution financière incontestable en Afrique. Selon lui, c’est le client qui est au cœur de leur préoccupation. Car, en dehors du partage des valeurs au sein de l’entreprise, a-t-il ajouté, c’est la connaissance, la profonde compréhension, l’intégrité, la morale, la résilience, concevoir et développer des produits et services en faveur du client.
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