«L’Assemblée nationale, de par la loi, est outillée pour faire face, dans le calme et la sérénité, à toute situation de cette nature. » c’est ce qui a été mentionné dans le communiqué de l’Assemblée nationale hier, suite aux affrontements entre députés.
Mais pour les députés de la majorité, ces menaces ne les ébranlent point. « Ce communiqué ne nous fait ni chaud, ni froid. Nous continuerons ce combat quoi qu’il puisse nous en coûter; on a trois possibilités : capituler, démissionner de l’Assemblée ou rester à l’Assemblée et mener le combat et nous allons le faire jusqu’au bout… »
De son côté, Thierno Bocoum a regretté ce qui se passé à l’Assemblée, notant qu’ils ont été agressés par les députés de la majorité. « On était parti pour exprimer notre désaccord. On a été agressé, vous avez vu les images sur le net. Leur communication est très révélatrice de leur gêne. Nous jouons notre rôle de défense des populations. Et ils sont paniqués parce qu’ils sont en train de manipuler tout le monde», dira le jeune parlementaire.
Qui précise par ailleurs qu’au niveau du cadre de concertation, ils n’ont jamais demandé aux militants de venir à l’Assemblée nationale. « On s’est mobilisé pour dire qu’une date sera fixée», finira t-il par dire…
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