Meurtres crapuleux, agressions, viols tous azimuts : Quand le Sénégal devient terre de sang…

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Une vague de violence sur fond de séries de meurtres sans précédent. Voilà ce à quoi le Sénégal est confronté depuis plusieurs mois. Ainsi, il ne passe plus une semaine sans qu’un crime crapuleux ou sadique ne fasse la «Une» des médias. Des assassinats qui n’épargnent pas la banlieue dakaroise, dont l’image est écornée par une insécurité galopante. Viols, agressions, vols aggravés et meurtres sadiques y sont devenus monnaie courante. Ce qui n’est pas du goût des habitants de ces quartiers populeux de Dakar qui crient leur désarroi.

Le sadisme sans limite de certains crimes auxquels les Sénégalais assistent depuis quelques mois est digne de véritables films d’horreur hollywoodien. En effet, le meurtre sadique de la dame Fatimata Moctar Ndiaye, 5e vice présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), samedi dernier, vient allonger la liste des «exécutions» qui endeuillent les familles sénégalaises depuis des mois et des mois. Un crime crapuleux a eu pour cadre le populeux quartier de Pikine Khourounar.

Le couteau, arme préférée des meurtriers…
Le fait est que l’année 2016 est bien partie pour être une année meurtrière et sanglante au Sénégal. En effet, plusieurs crimes odieux ont été perpétrés depuis le début de l’année dans tout le pays et plus particulièrement à Dakar.
La série de meurtres commence dans la nuit du vendredi 5 janvier dernier, en plein centre ville de la capitale sénégalaise. Un double homicide sur un Franco-libanais, Issam Fawaz, et un Autrichien, William K.
Ils ont été mortellement poignardés dans un appartement dans les environs de la Place de l’Indépendance. La thèse d’un règlement de comptes est privilégiée par la police qui avait ouvert une enquête et arrêté le meurtrier.

…Ousseynou Diop se singularise avec son pistolet
Et même si le phénomène semble avoir connu un répit, la série sanglante s’est poursuivie. C’est ainsi que le 25 octobre à Bel Air, le nommé Sagna assène 16 coups de couteau à son amant Chinois. Une véritable boucherie. Et le jeudi 27 octobre, vers 22 heures 30, à la station Shell de Yoff, Ousseynou Diop pointe son pistolet sur le front du taximan Ibrahima
Samb et l’exécute froidement.
Le samedi 29 octobre, dans la nuit, un jeune du nom de Yankhoba Dramé est sauvagement tué par son ami, Younouss Ba à Cambérène. C’était pour une affaire de 100 francs Cfa. Le 29 octobre, à Diourbel, un jeune poignarde mortellement son camarade. Suite à une petite altercation, S. Nd. a ainsi planté un couteau au dos à El. Ng. qui a succombé peu après à sa blessure. Deux jours après, Kaffrine a pris le relai avec un meurtre fratricide à Delbi, dans la commune de Malhem Hodar. En effet, un sourd-muet du nom de Malick Tall, armé de son sabre, a décapité son grand frère, Yande Tall. Au début du mois de novembre, c’est un double meurtre qui a plongé la ville de Ndioum, dans le département de Podor, et l’ensemble des pharmaciens du Sénégal dans la consternation. Ibrahima Diallo, gardien, et Moustapha Faye, vendeur, sont égorgés dans la pharmacie «Yélitaaré» de Ndioum par des malfaiteurs qui sont depuis recherchés par la gendarmerie.
La banlieue aura été particulièrement ensanglantée ces dernières semaines. Ainsi, à Guédiawaye, un jeune garçon âgé de seulement 22 ans, a été poignardé à mort par un de ses amis à la suite d’une altercation. Courant novembre, c’est la commune de Djeddah Thiaroye Kao qui a été endeuillée lorsqu’un jeune du nom de Khadim Ly y a été tué. Il était âgé de 26 ans et c’est un des ces camarades qui a mis fin à ses jours en lui assénant un coup de couteau.
Baye Kounta alias «Doff» s’en est lui aussi pris à son ami qui refusait de partager sa tasse de café et son mégot de cigarette avec lui. Sa solution a été de le poignarder à mort. Et on se rappelle encore de cet assassinat d’un sadisme rare à Pikine Guinaw-rail, lorsque Mamoudou Diaby a découpé Maï Dione qui l’avait pris en flagrant délit de vol dans sa chambre. Ce vulgaire voleur ne s’est pas limité seulement à ôter la vie à cette pauvre dame. Il l’a ensuite découpé en morceaux, dans le but de la transporter et l’enterrer loin des lieux du crime.
Pendant ce temps, à Thiaroye Guinawrail, des malfaiteurs violaient tour à tour une vielle épileptique de 80 ans. On peut encore donner des exemples de crimes, les uns plus odieux que les autres, qui ont jalonné cette année 2016 qui n’est d’ailleurs pas encore terminé. Ce qui confirme que l’insécurité règne en maître dans le pays, malgré les discours rassurants, mais loin de la réalité des autorités, dont aucun n’est malheureusement suivi d’effets. Car les morts s’amoncellent et les populations craignent que le pire ne soit à venir compte tenu du contexte.

Source: Le Populaire

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