La suspension de Michel Platini de toute activité liée au football pendant quatre ans a été jugée fondée et confirmée par le Tribunal fédéral suisse de Lausanne.
L’ancien capitaine des Bleus avait saisi le Tribunal fédéral suisse pour contester cette suspension.
« La suspension de l’ex-président de l’UEFA n’est pas injustifiée et la sentence de quatre ans pas trop élevée », indique le Tribunal fédéral dans son jugement.
« Le Tribunal fédéral a examiné notre recours sous l’angle très restreint de l’interdiction de l’arbitraire », a commenté son avocat suisse Vincent Solari, dans un courriel à l’AFP (Agence France Presse).
Le tribunal « a estimé, dans ces limites étroites de cognition, que ni la motivation de la sentence arbitrale, ni la quotité de la sanction n’étaient insoutenables, ce qui a conduit au rejet du recours », a ajouté Me Solari.
Michel Platini « est évidemment très déçu par le fait que sa bonne foi n’a de ce fait pas pu être reconnue en raison du pouvoir d’examen très limité dont disposait le Tribunal fédéral, même si ce dernier a quand même posé quelques limites à l’étendue excessive de la sanction », a encore commenté son avocat.
Dans un communiqué, Michel Platini a indiqué qu’il avait « pris acte avec respect et sérénité de la décision du Tribunal fédéral suisse… (et) noté avec satisfaction la mise en garde du Tribunal à l’endroit de la FIFA, à propos du champ d’application de la sanction jugé comme potentiellement excessif ».
L’ancien président de l’UEFA (de 2007 à 2015) a ajouté qu’il « réserve ses droits pour continuer son combat auprès d’autres instances de justice »