«La saison passée, on a éliminé Manchester City (NDLR: en quarts, 3-0 et 2-1), ensuite la Roma (5-2 et 2-4), qui venait elle-même de battre le FC Barcelone en quarts (3-0, 1-4)… A chaque fois, c’était des matches incroyables. On a joué contre des équipes qui prétendaient au titre, et on a quand même réussi à atteindre la finale. Alors, bien sûr qu’on peut le refaire ! Je suis sûr qu’on peut la gagner. On peut même gagner les deux, la Ligue des champions et le titre en Premier League. Je ne veux pas qu’on se mette la pression, mais oui, tout est possible !»
Le PSG, adversaire de Liverpool en poules
«Le PSG a de fortes individualités et un très bon collectif. J’ai hâte de jouer contre eux ! Je m’attends à une confrontation très plaisante et intense».
Sa relation avec les supporters de Liverpool
«Un ou deux mois après mon arrivée au club, j’ai eu cette chanson si spéciale (la Salah song). Dès que je suis arrivé, j’ai vraiment senti cet amour et cette ferveur. Ce sont tout simplement les meilleurs…»
Jürgen Klopp
«Dès mon premier jour chez les Reds, il m’a traité comme un ami. On a parlé ensemble et il y a tout de suite eu quelque chose de fort entre nous. Le courant est passé dès le début. (…) Tout ce que je peux dire, c’est qu’il sait comment traiter chaque joueur sur le plan mental. Tout le monde se sent bien avec lui.»
Son entente avec Sané et Firmino
«Nous sommes amis, on se parle beaucoup. Généralement, on est assis tous les trois ensembles dans le vestiaire au même endroit, juste après les matches. Il y a une vraie solidarité entre nous car on ne se préoccupe pas de qui va marquer le plus ou en premier. Chacun travaille pour faire en sorte que l’autre marque. Et comme vous avez pu le constater, on marque tous…»
La Serie A par rapport à la Premier League
«C’est un football différent parce que la façon de jouer est différente. Tout le monde sait ce qu’il doit faire et chacun est à sa place. Que ce soit les latéraux, les milieux ou devant, en Italie, tu travailles surtout l’aspect tactique, ça passe avant le jeu. Tout est lié au détail et aussi dans la capacité à coulisser, à couvrir les espaces et les coéquipiers. C’est la différence avec le foot anglais, bien plus rapide, physique et intense. Il y a bien entendu un schéma tactique, mais c’est très axé sur le physique et la puissance car tu cours d’un camp à l’autre. On fait beaucoup de sessions de gym, de courses, de la vitesse car les matches ici sont beaucoup plus rythmés. En Italie, c’est plus compliqué d’utiliser sa vitesse car c’est la tactique qui prime.»
Ahmed al-Sarraf, à Liverpool