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Momar Seyni Ndiaye – « Macky Sall et Ousmane Sonko sont en concurrence »

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Le journaliste et éditorialiste Momar Seyni Ndiaye a affirmé dimanche, à Dakar que le président Macky Sall et Ousmane Sonko sont tous les deux, chefs de partis et qu’ils se trouvent dans une position de « concurrence ».

Selon Momar Seyni Ndiaye, l’affaire Ousmane Sonko, est un problème assez « complexe », car dit-il, l’Etat est le principal « employeur » de ce pays. Donc, reconnaitt le journaliste, il y a des principes de base à respecter.

« Tout travailleur doit loyauté à son employeur. Et L’administration ne doit pas y échapper. Le principe de la loyauté s’inscrit dans le contrat du travail. On ne peut pas être en opposition avec son employeur. Dans ce cas, on ne peut diffuser ce qu’on veut », rappelle Momar Seyni Ndiaye.

Cependant, l’éditorialiste soutient qu’il paraît « incompatible » de cumuler les fonctions de chef de parti à celles de haut fonctionnaire. Dans ce cas précis, Momar Seyni Ndiaye pense que c’est valable également pour le chef de l’Etat, Macky Sall.

« Un parti politique est une organisation privée. Quand on est à la tête d’un partit, on est à la tête d’une organisation privée qui gère des intérêts privés. Il faut à ce niveau, faire la différence entre ce qui relève de l’espace public et de la sphère privée », ajoute le journaliste.

Invité de l’émission de Remue-ménage, Momar Seyni Ndiaye estime qu’il existe un véritable point « commun » entre Macky Sall et Ousmane Sonko.

« Le président Macky Sall et Ousmane Sonko sont en concurrence. L’un voulant se maintenir au pouvoir et l’autre, voulant le lui arracher. Cette concurrence se traduit dans l’administration. Ousmane Sonko a tenté d’utiliser les informations qu’il détient de l’administration contre le président Macky Sall afin de l’affaiblir et l’autre essaie de tirer profit de sa position de chef de l’Etat », analyse le journaliste.

D’après le journaliste, il faut que le chef de l’Etat accepte de se débarrasser de ses fonctions de « chef de parti », car note-t-il, la fonction de chef de parti n’est pas « compatible » avec certaines fonctions de l’administration.

Pour sa part, le docteur en Sciences politiques Ibrahima Sylla balaie de revers de la main le point de vue du journaliste Momar Seyni Ndiaye. Ainsi, l’enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis convoque l’article de la Constitution qui stipule que tout citoyen a droit à liberté d’expression, d’association…

« Très souvent, on a tendance à évoquer la question du droit de réserve et du secret bancaire. Je pense qu’il ne faut pas garder une certaine loyauté quand il y va de l’intérêt supérieur du peuple, car parfois, le silence fait plus de dégâts que la parole qu’on aurait pu prendre pour prévenir et anticiper un certain nombre de dérives », déclare M. Sylla.

Selon lui, Ousmane Sonko n’a pas fait du tort aux Sénégalais. Au contraire, soutient-il. Pour Ibrahima Sylla, l’ex-inspecteur des impôts a rendu service à la nation sénégalaise en mettant le « doigt là où il fallait le mettre ». Il appelle le président Macky Sall à incarner « l’unité nationale » comme cela se passe en France ou aux Etats-Unis.

lignedirecte.sn

5 Commentaires

  1. Bonjour père momar on ne parle jamais de loyauté quand c’est du vol ou détournements de derniers publics Sonko est un homme véridique avant lui y avait abdou latif coulibaly et compagnie maintenant y a lui écoutons le il va nous apprendre pleines choses sa ssallam

  2. Ce Momar est pathétique dans son argumentaire. combien de fois PASTEF vous dis que les documents dont -ils ont travaillé pour éclairer les citoyens sont publique et accéssible à tout!

  3. « On ne peut pas être en opposition avec son employeur. Dans ce cas, on ne peut diffuser ce qu’on veut », rappelle Momar Seyni Ndiaye.

    Je suis très surprise qu’un journaliste qui prétend être parmi les meilleurs analystes politiques du Sénégal qui, on, a roulé sa bosse dans beaucoup de grandes démocraties du monde puisse faire faire autant de confusion dans l’affaire SONKO ! Monsieur Momar Seyni N’diaye, en bon journaliste qu’il prétend être devrait savoir que Sonko n’a jamais usé de sa position d’Inspecteur de Impôts et des Domaines pour révéler aux Sénégalais des scandales. D’autre part Seyni doit savoir qu’en Europe, les Magistrats, les policiers, tous les Syndicats des services publics sont en conflits presque permanents avec leur gouvernement, sans que cela n’émeuve les citoyens. Ainsi vont les démocraties majeures depuis au moins 70 ans!

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