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MORTALITÉ MATERNELLE ET INFANTILE : UNE ENVELOPPE DE 500 MILLIONS CFA DÉGAGÉE (MINISTRE)

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Keur Mousseu (Thiès), Le gouvernement sénégalais a décaissé 500 millions de francs CFA pour la prise en charge de son programme de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, a annoncé, samedi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

« Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, a décaissé la somme de 500 millions de francs CFA pour assurer aux femmes toute la couverture nécessaire dans ce sens », a-t-il dit.

Le ministre de la Santé présidait la cérémonie officielle d’inauguration d’une unité mobile dédiée à la planification familiale et au traitement du cancer du col de l’utérus, à Keur Mousseu, dans la région de Thiès (ouest).

Cette unité a été offerte au centre de santé de cette localité par l’UNFPA, le Fonds des Nations unies pour la population, et l’ONG Maries Stopes, spécialisée dans l’accès aux services en santé de la reproduction.

Abdoulaye Diouf Sarr a insisté sur la volonté du gouvernement sénégalais de travailler à diminuer de manière importante la mortalité maternelle et néo-natale.

Pour ce faire, le gouvernement « n’a ménagé aucun effort pour mettre en place l’ensemble de la pyramide sanitaire, ainsi que tout le dispositif nécessaire pour permettre aux femmes » d’accéder au bien-être dans ce domaine, a-t-il indiqué.

M. Sarr, en compagnie de la directrice exécutive de l’UNFPA, Nathalia Kamen, ont assisté à une causerie animée par des femmes, dans le cadre de la sensibilisation sur la mortalité infantile et maternelle.

« L’essentiel est de réussir la mobilisation et l’appropriation des différentes actions par les communautés’’, car sans l’adhésion et le consentement de ces dernières, « on aura du mal à avoir les résultats escomptés », a lancé Abdoulaye Diouf Sarr.

Pour lui, la causerie animée par ces femmes démontre « de manière élégante » que l’accent est d’abord mis « sur la bonne compréhension des femmes ».

La directrice exécutive de l’UNFPA a souligné l’importance de cette unité mobile et du matériel offerts par l’UNFPA et Maries Stopes pour le travail des sages-femmes.

« Nous avons développé des stratégies » fixes et mobiles, « pour répondre aux besoins des femmes en planification familiale, mais aussi pour les autres services liés à la santé de la reproduction », a indiqué Salimata Diouf Cissé, directrice-pays de Maries Stopes Sénégal.

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