Mouhamadou Makhtar Cissé et le dossier Akilee : Faux scandale et liquidation sur commande ?

Le paysage politico médiatique bien que très occupé par la pandémie du Covid-19, s’est mis en branle depuis quelques temps contre un membre du gouvernement du Sénégal en la personne de Mouhamadou Makhtar Cissé, actuel Ministre du Pétrole et des énergies.
Mouhamadou Makhtar Cissé est pourtant décrit comme un travailleur acharné, compétent et sobre et son excellent parcours en dit long sur ses qualités de leader et de manager, capable de gérer des sujets et organisations complexes et stratégiques comme la douane sénégalaise, qu’il a dirigée et qui a affiché un excellent bilan sous son magistère, et également le stratégique Ministère du pétrole et des énergies, qui est devenu, depuis la découverte de gisements d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, un fauteuil très convoité et dont il est aujourd’hui l’occupant depuis avril 2019.
En effet Mouhamadou Makhtar Cissé est un ancien de la prestigieuse institution du Prytanée militaire de Saint-Louis où il a obtenu son Baccalauréat avec Mention. Il est titulaire d’une Maîtrise en Sciences juridiques, option Droit des affaires, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est, en outre, titulaire d’un DEA (Master 2) en droit privé, d’un DEA en Science politique et d’un Master en Finance et gestion publiques.
Membre du barreau de Dakar pendant deux ans avant d’intégrer l’Ecole Nationale d’Administration par concours et où il sort, après deux ans de formation, Major de sa promotion avec le Brevet d’inspecteur des douanes.
En 2002, Makhtar Cissé intègre le prestigieux corps de l’Inspection Général d’Etat (IGE) par concours dont il a aussi été Major à l’entrée. Il a servi à la présidence de la République pendant huit (8) ans.
La question qui nous vient dès lors à l’esprit est : de quoi un homme, au parcours académique exceptionnel et au parcours professionnel dédié au service de l’Etat et qui a la confiance du Président de la République, pourrait être coupable pour mériter un tel acharnement médiatique de la part de certains organes de presse et de ses anciens collègues et collaborateurs de la SENELEC, au point d’en arriver à le salir et faire sauter du gouvernement sur fond du dossier Akilee ?
La rédaction de Pointsenegal.com vous propose d’enquêter sur ce sujet afin d’élucider le vrai du faux et éclairer la lanterne des sénégalais d’abord en présentant le dossier Akilee, nom de la startup avec laquelle la SENELEC a signé un contrat sous la Direction de Makhtar Cissé et qui est un élément clef dans cette affaire. Ensuite nous reviendrons sur le parcours fascinant et sans faute de ce haut fonctionnaire qu’est Makhtar Cissé. Enfin nous finirons par exposer le pourquoi d’un tel acharnement sur la personne de Makhtar Cissé de la part de personnalités politiques et d’anciens collègues en utilisant des médias sociaux et la presse traditionnelle.

#Chronique1 – Akilee, une startup sénégalaise à la pointe de la technologie : Victime de jalousie et du paradoxe sénégalais ?

Contexte

« Dans l’univers de l’entrepreneuriat technologique, les innovateurs sont vus comme avant-gardistes mais au Sénégal ils sont avant tout les ennemis des chasses gardées. Une startup sénégalaise vient de l’apprendre à ses dépens » (Article Socialnetlink).
Pendant que des pays comme le Nigéria et le Ghana cherchent à développer un secteur privé national fort et résilient en essayant de faire émerger des champions nationaux dans chaque secteur de leur économie, au Sénégal on joue à les brider et à les tuer dans l’œuf confirmant notre paradoxe de pays à la psychologie très complexe ou du moins de la malhonnêteté intellectuelle de certains journalistes, intellectuels et experts en tout, cachés derrière des organes de presse et qui ont décidé de d’inhiber leur sens éthique, leur capacité de réflexion et leur sens critique, en s’embarquant dans une campagne de désinformation et se targuant d’être des fins connaisseur de dossiers scandaleux. Leurs approximations au moment d’exposer les faits sur la place publique montrent évidemment qu’il n’en est rien et que la majorité de leurs arguments relèvent de leur imagination débordante.
Soit il y’a une transformation volontaire du mensonge en vérité, ce qui est une manipulation délibérée de l’opinion. Soit il y’a un manquement dans l’application de quelques-uns des principes journalistiques, à savoir, la vérification de l’information et la transmission de l’information vraie.
Que ce soit l’un ou l’autre, les conséquences sont désastreuses, car les informations visent des hommes et des femmes qui sont de braves citoyens, quelque fois au service de l’intérêt public et qui n’ont eu comme tort que d’aimer leur pays, de mettre en avant et défendre la préférence nationale et qui travaille pour sa promotion et son rayonnement à l’international. En d’autres termes de vrais patriotes.
C’est ainsi que la rédaction de PointSenegal.com s’est intéressée au dossier Akilee qui fait l’objet de beaucoup de spéculations et qui se révèle, après investigation être très intéressant pour explorer et être spectateur du paradoxe sénégalais.

Enjeux
Un sondage serait mené aujourd’hui autours de la webosphère (réseaux sociaux) politique sénégalaise (Twitter, Facebook, Instagram…), les mots « Patriotes » et « Patriotismes » arriveraient certainement en tête tant ils ont été utilisés pour exprimer un ras le bol et dénoncer l’absence du secteur privé national dans l’attribution des marchés publics et dans les secteurs stratégiques.
Enfin c’est ce que l’on croit tant qu’on ne donne pas et n’avantage pas une entreprise locale avec des capitaux exclusivement sénégalais dans l’exécution d’un marché. Tout de suite, on constate une psy schizophrénie totale d’une frange de l’opinion, des bloggeurs et des journalistes avec une malhonnêteté intellectuelle sans commune mesure qui ne sont guère dans une démarche d’informer mais une démarche de nuire avec la complicité de cadres de l’administration prêts à vendre leur âme au diable et bafouer leur honneur et leur dignité pour de l’argent afin que des fils du pays avec des compétences pointues et des capitaux ne puisse prospérer et réussir dans notre pays. L’autre côté très sombre de cette affaire Akilee, est la campagne de dénigrement et de liquidation de personnalités publiques qui sont des pères de famille, des notables et des responsables dans les hautes sphères de l’état.
Et celui qui nous vient à l’esprit est en l’occurrence l’actuel Ministre du Pétrole et des Energies et Directeur Général de la SENELEC au moment de la signature du contrat avec Akilee.
Pour résumer, Akilee est une société de droit sénégalais, détenue à 100% par des sénégalais, qui a signé un contrat de monitoring (mesure) et d’optimisation énergétique avec la SENELEC pour faire économiser de l’argent à la SENELEC mais aussi aux clients que nous sommes car nous permettant d’avoir accès en direct à nos données de consommation d’électricité et non une société qui vend juste des compteurs comme le diraient certains journalistes « expert en tout » prouvant l’incompétence et la légèreté avec laquelle ils abordent ces sujets hautement stratégiques pour notre pays.
En optimisant nos consommations d’électricité, Akilee aura accès à des données personnelles nous concernant et concernant nos habitudes de vie. Tous les pays développés ont des systèmes similaires pour économiser les consommations d’eau et d’électricité des entreprises et des ménages. Il est donc crucial que la gestion de ces données soit confiée à une entreprise sénégalaise, tout d’abord par patriotisme car ce sont des ingénieurs et ingénieures sénégalais qui manipuleront ces données pour développer des algorithmes qui serviront d’autres secteurs de l’économie comme par exemple la santé. Et ces technologies, c’est-à-dire les algorithmes, pourraient être exportés et faire l’objet de dépôts de brevets. D’autre part, pour des raisons de sécurité nationale, il est dangereux pour un pays de confier la gestion de ses données qui seront la matière première de la quatrième révolution industrielle à des pays étrangers. En plus de cela, la SENELEC est actionnaire de plus de 30% de la société Akilee.
Dépendre d’une société étrangère pour gérer ce secteur représenterait un risque extrême pour le pays. D’ailleurs tous les pays qui ont déployés ces systèmes de comptage intelligents ont toujours gardé le contrôle du système. Et dans ce faux scandale, le Ministre Makhtar Cissé alors DG de la SENELEC avait fait le choix fort et patriotique de la Préférence Nationale.
Maintenant partant de ce ces éléments, j’aimerais vous demander, à vous chers lecteurs, quel est le problème avec Akilee ? En quoi ce contrat est-il dangereux pour le Sénégal ? Au contraire devrions-nous pas être fiers que des fils du pays développent une technologie et mettent en place une startup qui dans quelques années pourraient devenir une licorne (startup valorisée à plus de 1 milliards de dollars) avec à sa tête des sénégalais comme managers et comme ingénieurs ? Une startup qu’exporterait ses technologies futures sur l’intelligence artificielle et le big data partout dans le monde ? Nous en tant que jeunes sénégalais et africains, contemporains de ces problématiques, nous y rêvons !
Et il est temps que tous les jeunes sénégalais y rêvent et que nous demandions à ces journalistes et presses, qui ont une compréhension limitée de ces enjeux, à ces dirigeants qui trouvaient cet accord bon pour le Sénégal et la SENELEC il y’a quelques mois et qui aujourd’hui, animés d’intentions douteuses y s’opposent et des syndicats qui ne cessent d’évoquer les 184 milliards d’investissement et qui oublient de mentionner que ça ne sort pas directement des poches de la SENELEC car Akilee avançant l’investissement même si ce dernier est garanti par la SENELEC en tant qu’actionnaire et entreprise étatique et qui sont des mécanismes très courantes dans le monde des affaires et tout à fait légaux (nous y reviendrons). Il ne faut pas non plus oublier que les gains au profit de la SENELEC, sur la période du contrat, sont estimés à plus de 300 milliards de FCFA.
Dès lors, la question qui se pose est pourquoi toutes ces velléités et tous ces manœuvres visant à anéantir l’éclosion d’une pépite technologique nationale à savoir Akilee avec des arguments qui en plus d’être insensés, sont incohérents car d’une part le code de procédures des marchés n’interdit pas l’attribution de marché gré à gré dès qu’elle respecte les lois. D’autre part l’actuel Direction de la SENELEC qui souhaiterait casser le contrat avec Akilee et l’attribuer à une société israélienne sans appel d’offres, avait à l’époque validé la signature de ce contrat avec Akilee. Où est la logique dans toute cette démarche ?
Pourquoi ce contrat qui était bon il y’a quelques mois pour cette Direction, est subitement devenu un problème pour cette même Direction ? Et le rôle de l’ARMP dans cette affaire ?
Pendant que des projets de loi sur le contenu local visant à mieux prendre en compte la préférence nationale occupe nos parlementaires, cette décision de l’actuel Direction de le SENELEC ne vient-elle pas saborder le combat que mène le secteur privé national depuis des années et aller à l’encontre de la volonté populaire ?
Conséquences
En cassant ce contrat, ne sont-ils pas en train de mettre en danger des jeunes, des hommes, des femmes et des soutiens familiaux qui travaillent pour la société Akilee qui seront mis au chômage avec comme conséquence de plonger des familles entières dans une situation de désespoir ?
Et en attribuant ce contrat à une société Israélienne appelée Powercom , ne sont-ils pas en train de pactiser avec un pays qui n’est pas ami du Sénégal pour des raisons religieuses, géopolitiques et géostratégiques ? Signer un contrat avec Powercom ne revient-il pas également à confier une partie de notre souveraineté à une entreprise étrangère et les enjeux sont énormes ?
Nous nous sommes donc permis de poser ces questions, en notre sens essentielles car abordant des enjeux stratégiques et de souveraineté.
Nous espérons, par patriotisme, pour des questions de sécurité nationale et d’intégrité, vous vous poserez ces mêmes questions avant de casser tout contrat avec Akilee ou de signer un autre avec une entreprise étrangère.
Vous ne direz pas que vous ne saviez pas ! La balle est maintenant dans votre camp.
Au-delà des considérations économiques et stratégiques ci-dessus abordées, il nous est aussi venu à l’esprit de nous poser d’autres questions sur cette campagne visant la décapitation du Ministre Makhtar Cissé.
Ainsi que cache cette campagne de liquidation du Ministre Cissé sous couvert du dossier Akilee ?
A qui profite cette opération de dénigrement ?
Pourquoi un homme au parcours aussi exemplaire, qui a consacré une bonne partie de sa vie à servir la nation et qui a la confiance du Président Macky Sall, fait autant trembler certaines personnalités dans les hautes sphères de l’Etat ?
N’est-il pas à encourager et soutenir dans sa démarche de préférence nationale en confiant des projets stratégiques à des entreprises locales si ces dernières créent des emplois et de la valeur ?
Nous vous proposons de nous pencher longuement dessus lors de l’épisode 2 de notre chronique consacrée au dossier Akilee et ses non-dits.
Equipe Rédaction Pointsenegal.com