Mouhammad (PSL) ou l’essence référentielle de l’humanité (Par Elhadji Mounirou Ndiaye)

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Louange à Allah (SWT) Qui n’a rien omis dans Son Sublime Vœu de nous guider vers la trajectoire de la sainteté. C’est LUI qui guide qui Il veut et égare qui Il veut.

Paix et Salut sur cet intercesseur, Mouhammad (PSL), Transmetteur du Saint Coran, en tant que guide suprême pour le salut de l’Humanité. La particularité du Coran réside ainsi dans sa toute complétude : « Nous n´avons rien omis d´écrire dans le Livre » (sourate 6, verset 38). Le prophète de l’Islam a, en effet, reconnu et tenu compte des messages de tous les prophètes avant lui : « Le Messager a cru en ce qu´on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants: tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers; en disant que nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers ».

Mohammad (PSL) a parfaitement cru et intégré dans son message les contenus des trois autres livres saints que sont la Zabour (Daouda), la Tora (Moussa) et la Bible (Insa) révélés avant lui et dont le Coran est ainsi la synthèse. Lorsqu’au bout de 23 ans sa mission arrivait à son terme, Allah (SWT) lui dit : « Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion pour vous » (Sourate 5, verset 3). Le Coran est donc un must parfait de la révélation qui vient compléter ce qui n’était pas descendu et amender ce qui était injustement pratiqué. Pourtant, cette religion de la vérité qu’est l’Islam n’a jamais usé de la contrainte, elle s’adresse aux croyants dans le strict respect des autres confessions et croyances. La sourate 2 du Coran mentionne que nulle contrainte en religion et la sourate 109 renchérit : « A vous votre religion, et à moi ma religion ». La pratique orthodoxe de l’Islam repose sur le respect de tous ses principes, et tout comportement déviant par rapport à cette conduite n’est pas de l’Islam. Dès lors, la confusion actuelle entretenue entre l’Islam et un « islamisme » complètement aux antipodes des recommandations coraniques, est faite à dessein pour assouvir des objectifs clairement satanistes.

Après le sabotage et l’infiltration du christianisme et la réduction du le judaïsme en sionisme, l’Islam est plus que jamais la cible, ostensiblement mitraillée d’une série d’offenses, d’attaques et de diatribes exacerbées. Il est le seul obstacle à la débauche, à la dépravation des mœurs, à la corruption, à la quête effrénée de capitaux et à la loi du plus fort, bref à l’obscurantisme féroce que des faucons tapies dans l’ombre des pouvoirs matériels veulent promouvoir à travers le monde sous le prétexte de la laïcité, de la « liberté » et de la « démocratie ». Néanmoins, l’indestructibilité factuelle de l’Islam réside dans le fait qu’il regorge des principes les plus démocratiques, exprimés dans les limites du licite, de l’éthique et de la morale.

Il est strictement interdit au musulman de s’en prendre aux pratiques confessionnelles des autres, à fortiori de caricaturer des prophètes qui sont bien pris en compte dans la profession de foi du musulman. Le prophète Mouhammad (PSL) a dit que : « il fait partie de ce qui enjolive et consolide la foi d’un croyant, de pas de mêler et de ne pas s’occuper de ce qui ne le regarde pas ».

Dans le management de l’équilibre et de la mesure, qui sont la paire de normes la plus importante véhiculée par le prophète Mouhammad (PSL), le musulman est tenu de se lier les mains à faire du tort à soi-même, à son prochain ou à la nature. Le prophète disait que « ne fais pas de tort aux autres et ne te laisse pas lésé injustement ». Toutefois, le tort à la nature est un tort à soi-même puisqu’il dégrade la santé par exemple, mais il est également un tort aux autres (pollution et risques de rareté de ressources pour les générations futures). Cet angle de réflexion donne au concept de développement tout son sens dans l’Islam qui l’a d’ailleurs théorisé de la manière la plus parfaite. Mouhammad (PSL) a même mené ce qu’il convient de qualifier de guerre durable lors de chacune des 29 batailles qu’il a livrées au nom de l’Islam : il intimait à ses soldats l’ordre de ne pas tuer d’enfants (qui sont l’avenir), de ne pas tuer de vieux (ce serait une inique loi du plus fort) et de ne pas toucher aux arbres ou à tout autre végétal (c’est contre la protection de l’environnement). Cette logique de l’équilibre, de la mesure et de respect des intérêts collectifs est minutieusement entretenue dans ses actions xans exception. Tel est le comportement idéal de l’homo-islamicus, dont l’adoption aurait permis d’éviter à l’humanité les crises complexes dont elle est confrontée actuellement.

Le problème de l’Islam et des autres religions, n’est donc pas d’ordre principiel. Chaque religion offre à son pratiquant un cadre approprié d’expression d’un comportement exemplaire et l’Islam en offre le cadre de droiture et de justice le plus parfait. C’est pourquoi le Coran a bien mentionné dans le verset 110 de la sourate 3 : « Vous êtes la meilleure communauté qu´on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d´entre eux sont des pervers ». Mais ce leadership dans le comportement et l’impeccabilité dans l’action est assujetti à une obligation de pratique. C’est pourquoi, il est insensé et même très idiot d’identifier l’Islam suivant le comportement déviant d’une poignée de pseudo-musulmans.

Pour ce qui est du terrorisme, il faut vraiment être d’une hypocrisie démentielle pour ignorer le fait qu’il soit le résultat de l’acharnement dont ont été victime les musulmans depuis plus de 25 ans. Pas moins de 15 millions de musulmans ont été tués ces deux dernières décennies au nom d’une quête déraisonnable de richesses et d’hégémonie, dissimulée sous le faux prétexte de la démocratisation. Ce qui s’est passé en Irak à partir de 2002, en Syrie et en Lybie à partir de 2011 est particulièrement déroutant. Cela n’honore pas l’humanité, et ces mauvais actes ne seront pas sans conséquences sur les peuples au profits de qui ils sont perpétrés. Même si, la vie de l’homme sur terre étant trop courte, les auteurs de ces actes ne sont généralement pas témoins de toutes leurs conséquences néfastes dans le temps. Toutefois, le Coran promet dans le verset 38 de la sourate 74 que chaque être humain est le premier otage de ce qu´il a commis. Par les signes de la création et la symbolique de la sphère (révolution terrestre, rondeurs des orbites, etc.), Allah montre, à travers la nature que chaque puissance (ou chaque chose) ne peut déroger à cette règle circulaire : une phase d’évolution, une phase d’apogée et une phase d’involution. La seule situation atténuante qui vaille ne peut être obtenue qu’en ne se déviant pas de la voie tracée par le Seigneur, Allah (SWT). 

Telle a été la sentence divine qui s’est inexorablement abattue sur les rois les plus puissants dans l’histoire, à commencer par Ramsès II et tous ses semblables des époques préhistoriques. Le verset 43 de la sourate 35 dit ceci : « une partie de l’humanité se détourne de Mouhammad (PSL), par orgueil sur terre et par manœuvre perfide. Cependant, la manœuvre perfide n´enveloppe que ses propres auteurs. Attendent-ils donc un autre sort que celui des Anciens? Or, jamais tu ne trouveras de changement dans la règle d´Allah, et jamais tu ne trouveras de déviation dans la règle d´Allah ». Plus loin, les versets 22 et 23 de la sourate 48 révèlent : « Et si ceux qui ont mécru vous combattent, ils se détourneront, certes; puis ils ne trouveront ni allié ni secoureur. Telle est la règle d´Allah appliquée aux générations passées. Et tu ne trouveras jamais de changement à la règle d´Allah ».            

A Emmanuel Macron, et à tous ces tarés pourfendeurs de l’Islam, il faut leur rétorquer que ce n’est pas l’Islam qui est en crise mais c’est l’homme qui est en crise dans son entêtement à ignorer les recommandations divines. Le Monde est aujourd’hui ce qu’il est du fait de la seule responsabilité des humains, qui, dans les pratiques de conduite des affaires de l’humanité, ont troqué les messages prophétiques provenant d’Allah (SWT) avec leurs imparfaites et faibles connaissances. La gnose et toutes autres pensées humaines sont des conjectures qui ne valent rien devant les vérités révélées : « et la plupart d´entre eux ne suivent que conjecture. Mais, la conjecture ne sert à rien contre la vérité! Allah sait parfaitement ce qu´ils font » (Sourate 10, Verset 36). Le seul comportement intelligent est d’aller s’enquérir de ce que propose le Coran et de la vie et l’œuvre du prophète Mouhammad (PSL). Ce n’est ni dans le dépit, ni dans l’entêtement, ni dans l’orgueil, ni dans le déni ou encore moins dans l’invective contre l’Islam que les problèmes socio-politiques et économiques de la planète vont être résolus. C’est en réhabilitant Allah (SWT) dans le Respect et l’Adoration qu’elle lui doit, que l’humanité trouvera les moyens d’instaurer et organiser sa quiétude. Le verset 11 de la sourate 13 : « Allah ne modifie pas l’état d’un peuple tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes » (sourate 13, verset 11).

Mouhammad (SWT) est un envoyé irréprochable qui a réussi sa mission de transmission et qui n’est alors aucunement comptable du comportement déviant des hommes. Le mot « INSAAN », nom utilisé pour l’homme dans le Coran, signifie celui qui oublie, alors qu’il est cerné de toute part par des tentations qui risquent de le dévier de sa voie vers Allah (SWT). D’où la nécessité d’un rappel permanent et ponctuel sur le message coranique dans lequel il est dit au prophète dans le verset 55 de la sourate 51 : « et rappelle; car le rappel profite aux croyants ». C’est tout le sens du Maouloud (ou Gamou) promu depuis 1902 par le Grand Cheikh sénégalais Seydi Elhadji Malick SY (RTA) pour commémorer la naissance du prophète Mouhammad (PSL) tout en saisissant l’occasion pour revenir, pendant 11 jours, sur sa vie et son œuvre.

Prière et Salut, donc sur ce prophète essentiel, sans qui, notre existence serait sans fondement. Et voici, pour terminer, quelques vers probants tirés de Mouhammad Al Boussiri (RTA), dans son recueil dédié au prophète et psalmodié durant le Maouloud.  

  • Mouhammad (PSL) est le chef suprême des deux mondes, des deux catégories d’êtres, des deux divisions de la race humaine, les arabophones et les autres.
  • Notre prophète est l’ordonnateur du bien et l’adversaire du mal. Nul n’est plus véridique que lui dans ses négations et ses affirmations.
  • Par sollicitude pour nous, il nous a épargné tout ce qui est embarrassant pour l’intelligence si bien que nous ne sommes ni dans le doute, ni dans l’errance.   

Bon Maouloud 2020.

Dr Elhadji Mounirou NDIAYE, économiste.

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