Moustapha Niasse estime que les chefs religieux doivent ‘’adopter le profil d’impartialité’’ vis-à-vis des partis, rappelant qu’ils ont derrière eux ‘’toutes les sensibilités’’ politiques du pays.
‘’Les chefs religieux ont derrière eux toutes les sensibilités. Ce qui doit les pousser à prendre en compte ce paramètre et adopter le profil d’impartialité vis-à-vis de tous’’, a dit le leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP), qui s’exprimait vendredi à l’issue d’un entretien avec Abdou Aziz Al Ibn, porte-parole du khalif général de Tidianes.
M. Niasse a noté que ‘’les confréries du Sénégal ont un rôle fondamental dan la vie de la nation’’, avant de préciser qu’elles ont ‘’un devoir religieux et d’éducation pour tous les fragments de la population.
Il était accompagné de la moitié du bureau politique de sa formation politique pour ainsi démontrer, selon lui, ‘’l’importance qu’il accorde à ces moments de ferveur religieuse’’.
M. Niasse a déclaré qu’il est venu dans la cité religieuse pour ‘’perpétuer et sacrifier’’ à un rite social et religieux et en même temps rendre visite à la famille d’El Hadji Malick Sy à l’occasion de la célébration du maouloud.
Il a sollicité la prière auprès du khalif général des Tidianes Serigne Mansour Sy, qui a reçu une partie de la délégation de l’AFP.
De son coté Serigne Abdou Sy s’est réjoui de la visite de courtoisie du leader de l’AFP à Tivaouane, au moment où la ville s’apprête à accueillir les pèlerins.
Il a donné des conseils à l’endroit du patron de l’AFP, tout en indiquant que ‘’l’opposition et le pouvoir ne sont pas des ennemis et doivent tous œuvrer pour la paix et la stabilité’’ du Sénégal.
Selon Abdou Aziz Sy Al Amine, ‘’les divergences d’opinion peuvent surgir, mais cela ne doit pas conduire à l’animosité au détriment du peuple souverain’’.
A cet égard, il a cité l’exemple de son père Seydi Ababacar Sy, qui selon lui, avait toujours sacrifié à son devoir civique pour aller voter, tout en prenant le soin d’inviter ses talibés à faire de même mais dans leur libre choix.
‘’Mon père, après son vote disait à qui veut l’attendre : +personne ne sait pour qui j’ai voté, même ma main gauche+, pour montrer sa discrétion et sa neutralité’’, a rappelé Abdou Aziz Sy.
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aps