« Délestage égale mauvais fuel ». C’est la réponse que Moustapha Niasse vient de servir aux autorités de la Senelec. Le secrétaire général de l’Afp a été interpellé ce week-end par les journalistes sur cette question lancinante, lors du 2ème anniversaire du rappel à Dieu de Mamadou Dia. Moustapha Niasse a surtout expliqué comment mettre fin aux délestages. Présent samedi dernier à la cérémonie d’hommage et de prières à l’occasion du 2ème anniversaire du rappel à Dieu du président Mamadou Dia, le secrétaire général de l’Afp a été très attendu par les journalistes venus couvrir l’événement, sur les questions brûlantes de l’actualité nationale.
Interpellé sur le lancinant sujet des délestages, marqué par la sortie récemment de la Senelec et de la SAR, indexant la qualité du fuel, Moustapha Niasse se veut très clair : « C’est un problème technique, délestage égale mauvais fuel ».
Pour mettre fin aux délestages, Niasse dira : « il faut acheter du bon fuel en quantité et en qualité ». À l’en croire, il n’y a pas d’autres solutions. « Que les voleurs qui disent que les délestages vont s’arrêter en 2014 réduisent leur période de vol.
Ils disent qu’ils vont voler jusqu’en 2014 mais qu’ils arrêtent en 2011, comme ça on n’aura plus de délestages ». Expliquant les causes des délestages, le leader des « Progressistes » bat en brèche l’argument de la vétusté des machines de la Senelec. « Ce n’est pas l’état des machines qui est en cause », soutient-il.
Pour lui, il s’agit de « problème chimique ». « Ce n’est rien d’autre. Qu’on achète du bon fuel, il n’y aura plus de délestages. Si on achète du mauvais fuel et qu’on le déclare acheté au prix fort pour voler l’argent, c’est là qu’il y a des délestages. Il n’y a pas une autre explication que ça », ajoute-t-il.
D’ailleurs, Moustapha Niasse a souligné qu’il avait lors d’un point de presse, il y a de cela un an, expliqué : « Aussi longtemps que ces gens-là voleront l’argent des Sénégalais pour acheter un mauvais fuel, aussi longtemps il y aura le délestage ». Il estime qu’aujourd’hui que l’histoire lui a donné raison.
Parce que la Senelec et la SAR ont fait une sortie la semaine dernière pour indexer la qualité du fuel. Par rapport à cette sortie mettant en cause ITOC, Moustapha Niasse déclare que s’il était responsable de cette société, il n’aurait jamais travaillé avec des « margoulins ».
Quid des difficultés de trésorerie de la Senelec comme l’a indiqué son Directeur général ?
Moustapha Niasse précise que la Senelec engrange entre 14 et 15 milliards de recettes tous les 30 jours. Selon lui, son coup d’exploitation est entre 8 milliards et demi et 9 milliards par mois. Normalement, estime-t-il, il devrait y avoir un gap de 3 à 4 milliards de bénéfice chaque mois. À l’en croire, « si l’argent est volé et mal géré, il y aura forcément un problème de trésorerie ».
« La Senelec engrange chaque mois plus qu’elle ne dépense pour son exploitation en tant que société. Donc, il y a une marge bénéficiaire », soutient-il. Donc, s’il y a déficit c’est que la marge bénéficiaire va quelque part. Il n’y a pas une autre explication », lance le leader de l’AFP.
lematindafrique.com
Merci Monsieur Niasse
Ceux qui réfléchissent savent que tu es un homme véridique et de bonne foi
Il y’a pas de doute, en ces périodes troubles c’est l’homme qu’il faut au Sénégal!