Ndèye Gueye sur le décès de sa mère : « Elle n’avait rien. C’est moi qui étais malade depuis une semaine et internée à l’hôpital

La danseuse est très abattue par le décès de sa mère survenu avant-hier vers 4heures du matin. Aby Pouye est décédé des suites d’une hypertension artérielle sur les bras de son fils sur la route de l’hôpital

S’adressant aux journalistes, Ndèye Gueye craquent et fond en larmes. « Je ne me suis jamais sentie aussi mal avec le décès de ma mère », dit-elle. Avant d’ajouter : « elle était une amie pour moi ». « Elle n’avait rien. C’est moi qui étais malade depuis une semaine et internée à l’hôpital pendant presque cinq jours. Et pendant tout ce temps, elle ne cessait de me soutenir et de m’assister jusqu’à ce que je sois rétablie. Hier mardi, elle a discuté avec moi avant de me demander ce que je voulais manger. Je lui ai alors dit de faire le choix. Alors ma mère m’a proposé du vermicelle », raconte Ndèye Gueye.

Qui poursuit : « Après le diner, nous sommes restés dans le salon pour discuter jusqu’à une heure du matin. Ensuite, elle est partie se coucher. Mais à 4h du matin, ma cousine accourue pour me dire qu’elle est tombée en crise. Sur ce, j’ai d’abord essayé d’appeler mon chauffeur pour qu’il puisse la transporter à l’hôpital, mais c’était impossible ». Après avoir versé quelques larmes la danseuse poursuit : « J’ai alors dit à mon frère d’aller chercher un taxi. Mais auparavant je suis allée m’approcher de ma mère pour u voir un peu plus clair sur son état de santé ». Et là précise-t-elle « quand je suis arrivée, je l’ai trouvé en train de suffoquer et de délirer. Ce qu’elle n’a jamais fait.

Puis, elle m’a dit : « Ndèye je vais mourir » je lui ai alors répondu : « non tout sauf ça » car je comptais l’amener à l’hôpital ». « J’ai par la suite demandé à mon frère d’amener ma mère dans une clinique de la place. C’est dans cette structure de santé que le médecin trouvé sur place a recommandé de l’acheminer à l’hôpital du Roi Baudin de Guédiawaye. Mais, c’est en cours de route que ma mère a rendu l’âme. Mon frère m’a appelé pour m »annoncer la triste nouvelle. C’était vers 4h du matin ».

Walf Grand-Place

NDEYE GUEYE DANSEUSE: «A l’annonce du décès de ma mère, j’ai pensé arrêter la danse»

«La danseuse Ndèye Guèye est en deuil. Elle a perdu hier sa mère, Aby Pouye, emportée par une sournoise hypertension à l’âge de 57 ans» informe le Quotidien L’Observateur. «Quand j’ai appris le décès de ma mère, j’ai pensé mettre un terme à ma carrière de danseuse» a confié la danseuse dans les colonnes de ce journal. Mais, c’est «avec le soutien de mes proches, j’ai recouvré mes esprits, car, explique-t-elle, la danse est mon gagne-pain et c’est grâce à la danse que je satisfaisais les moindres désirs de ma mère». Cependant, poursuit le leader des «Gazelles » «je regrette juste de ne pouvoir réaliser tous les projets et rêves que je nourrissais pour elle. C’est le jour le plus douloureux de ma vie. Je ferais l’impasse sur un milliard pour revoir ma mère». «Mais comme Dieu en a décidé ainsi, je retiendrai d’elle l’image d’une femme généreuse, d’une mère » se résigne-t-elle. Et de témoigner, «elle était la mère de tout le monde, elle aimait les enfants d’autrui plus ses propres enfants. A la maison, on était obligé de cuisiner avec une grande marmite à cause des personnes qu’elle accueillait tout le temps». Mieux, quand on s’en plaignait, elle répondait toujours: «je nourris et soigne les enfants des autres parce que je ne sais pas ce qui adviendra des miens» a-t-elle renchérit avant de promettre que «Je vivifierai sa mémoire à chaque fois que Dieu m’en donnera les moyens».
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