La capitale tchadienne, N’Djamena, est paralysée depuis lundi matin par une grève lancée par le syndicat des transporteurs urbain.
Pas de taxi ni de minibus.
Ils sont des milliers de N’djamenois à marcher à pieds pour aller au travail.
Ceux qui habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail ont dû abandonner.
La grève va durer deux jours. Difficile pour la plupart des citoyens à qui nous avons parlé.
Les transporteurs protestent contre la hausse du prix de carburant par le gouvernement, il y a deux semaines.
Quelques citoyens rencontrés dans les points de stationnement de bus se plaignent.
Une manifestation des étudiants de la faculté des Science humaine d’Ardedjoumbal et les élèves de l’école Félix éboué, l’un des plus grands établissements de N’Djamena, a été violemment dispersée par la police à la grenade lacrymogène.
N’Djamena est donc sous tension et les militaires sont partout à la recherche des manifestants. Pas de bilan pour le moment.
Rfi