LIBERATION – Si on se réfère à la constitution gambienne, la première nomination de Barrow est bien frappée du sceau de l’illégalité. Fatoumata Jallow Tambajang ne peut pas occuper le poste de vice-présidente de la Gambie selon la loi.
Le fait donne raison à ceux qui se posaient des questions sur les capacités managériales d’Adama Barrow que d’aucuns présentent comme un président par défaut. En effet, la première nomination d’Adama Barrow est bien frappée du sceau de l’illégalité. Si on se réfère à la constitution gambienne, Fatouma Jallow Tambajang ne peut pas siéger au poste de vice-présidente.
L’article 62 de la constitution gambienne stipule effectivement que la personne qui peut être nommé au poste de vice-président doit avoir au minimum 30 ans et au maximum 65 ans. Or, elle a plus de 65 ans. « pour être plus précis, la vice-présidente est née le 22 octobre 1949 à Brikama, donc âgée de 67 ans. »
Si Mme Tambajang est réputée pour sa rigueur et sa maîtrise de l’administration gambienne, il n’en demeure pas moins que les textes la disqualifient formellement pour occuper le poste de vice-présidente. En attendant, la première décision qu’elle a prise a été d’ordonner la libération de toutes les personnes détenues dans le sinistre prison de Mile 2.
Ancienne ministre de la Santé sous Jammeh
Fatoumata Jallow Tambajang est aussi une militante des droits de la femme. Elle a également occupé un poste au sein de l’ONU. Elle fait partie des cadres de la coalition à l’origine de la candidature d’Adama Barrow à la présidentielle qui a consacré la chute du dictateur Yahya Jammeh.
Source: Libération
je ne suis pas juriste mais une constitution peut etre ammendée pour accommoder les necessités du moment.
Il faut arreter vos conneries
Macky aussi est passé par là avec des nominations bizarres et caduques à ses débuts.