Ce texte a été publié en 2009 quand M. Mody Niang était l’objet d’une convocation à la DIC à la suite d’une de ses contributions parue dans la presse d’alors. C’était lors de la célébration de l’anniversaire de l’appel d’un certain parti, devenu depuis longtemps membre de la mouvance présidentielle. L’affaire du commissaire Boubacar SADIO, survenue ces jours-ci, me donne l’occasion de fustiger encore une fois cet énième comportement attentatoire à un droit fondamental garanti par la Constitution. Nous sommes face à des apprentis dictateurs qui avancent à l’aveuglette depuis une douzaine d’années maintenant. Et pourtant le peuple sénégalais a eu à deux reprises l’occasion de prendre son destin en main : les Assisses nationales le 1er juin 2008 et le mouvement du 23 juin 2011, mais hélas, comme on dit l’occasion est chauve, ces deux grands rendez-vous ont été rates du fait d’une poignée d’individus avides de pouvoir et arrivistes à souhait, mais ils se rendent compte à leurs dépends que diriger un pays, comme le dit Adama GAYE, n’est pas un jeu d’enfant. Ce n’est pas non plus une affaire de « neddo ko banditisme », mais il s’agit de mettre tous les citoyens sur un pied d’égalité…Pour en revenir à notre apprenti dictateur, j’avais donné un exemple tiré du film Les Dix Commandements adapté de la sainte Bible : le chef des surveillants hébreux , le dénommé Dathan, passé par la suite dans le camp de Pharaon -c’est l’ancêtre des transhumants-raillait un partisan du prophète Moise (PSL) en ces termes : « Moise n’a que des mots, Pharaon a des glaives ».Mais, avec l’aide de Dieu les mots de Moise ont triomphé des glaives de Pharaon. Nous aussi, nous n’avons que nos plumes-et elles sont incassables- mais elles triompheront de tout votre arsenal répressif glané inutilement en Turque…Belle façon de remercier un peuple qui vous a tout donné et qui attendait de vous des écoles et des hôpitaux pour le moins.
Yatma DIEYE, Rufisque
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Bien dit professeur!
Nous excellons dans la critique excessives et l’injure mais hélas sommes notoirement défaillants dans l’art et des propositions constructives concrètes ayant une portée reluisante sur notre destin commun national et continental.