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Nouvelle reglementation de la telephonie mobile «Il ne sera désormais plus possible pour un client de posséder plus de trois numéros en son nom»

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C’en est fini de la vente des puces dans la rue. Désormais, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), a décidé de mettre un terme à la commercialisation des puces à tour de bras. Dans la même foulée, il ne sera plus autorisé à un client d’avoir plus de trois puces.
«L’Artp veillera désormais à ce que les puces ne soient plus vendues dans la rue», a déclaré, hier, Omar Diène Sakho, Directeur des marchés et de la stratégie à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes. «Avec la nouvelle réglementation, il ne sera désormais plus possible pour un client de posséder plus de trois numéros en son nom», a-t-il ajouté au cours d’un entretien sur le bilan de la campagne d’identification des puces. Sur cette opération d’identification des puces téléphoniques, qui a pris fin dimanche dernier à minuit, moins de 5% des abonnés ne sont pas identifiés. Conséquence, ces clients qui ne se sont pas fait connaître auprès de leurs opérateurs ne peuvent plus émettre des appels. Ils pourront tout de même continuer à en recevoir et ce, pendant les quinze prochains jours (à compter d’hier). Passé ce délai, leur numéro sera définitivement suspendu.
Même s’il y a forcément des abonnés qui connaissent ces désagréments, cette deuxième campagne d’identification des puces, après celle de 2007, fut un «succès». Car, entre le 20 juin dernier, date de démarrage des opérations et le 14 août, date de la dernière réunion d’évaluation, 95% des abonnés s’étaient fait enregistrer chez leurs opérateurs, d’après Omar Diène Sakho, directeur des Marchés et de la stratégie à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Ce taux pourrait même évoluer. «Au 31 juillet, les opérateurs avaient beaucoup de demandes d’identification qu’ils n’avaient pas encore fini de saisir. Et quand toutes ces données seront entrées dans la base, le taux sera supérieur à 95%», renseigne M. Sakho.
Maintenant, il reviendra à Orange, Tigo et Expresso de «faire appliquer la règle» dictée par l’Artp, en suspendant leurs clients inconnus. Cependant, y a t-il un risque que ces opérateurs, pour des raisons commerciales, ne collaborent pas à cette mesure? «Nous avons demandé à tous les opérateurs de suspendre les numéros non enregistrés. Maintenant, nous allons mettre en place un dispositif pour nous assurer que toutes les dispositions du décret vont être respectées. On a la garantie que la suspension sera effective. On va faire des tests. On a demandé aux opérateurs un certain nombre d’informations qui nous permettent de contrôler que la suspension est bien effective. Nous avons la liste des numéros suspendus, nous pourrons donc faire les vérifications nécessaires», répond Omar Diène Sakho.

L’Observateur

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