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Obama nomme John Kerry à la tête du département d’Etat

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Le président des Etats-Unis Barack Obama a formellement annoncé vendredi 21 décembre qu’il nommait le sénateur John Kerry pour succéder à Hillary Clinton au poste de secrétaire d’Etat. « Je sais que vous allez être un formidable secrétaire d’Etat », a affirmé M. Obama aux côtés de M. Kerry, après avoir assuré que la vie entière du sénateur du Massachusetts (nord-est), 69 ans, l’avait préparé à ce poste.
La décision de M. Obama était attendue depuis que l’ambassadrice à l’ONU Susan Rice a annoncé la semaine dernière qu’elle renonçait à briguer le poste de chef de la diplomatie de la première puissance mondiale. Candidat malheureux à la présidence américaine en 2004 contre George W. Bush, M. Kerry, héros décoré du Vietnam avant de devenir militant antiguerre, sénateur du Massachusetts (nord-est) depuis 1985, vient d’avoir 69 ans.

UN CANDIDAT PLUS CONSENSUEL

En tant que chef, depuis quatre ans, de la puissante commission des affaires étrangères du Sénat où il a succédé à l’actuel vice-président Joe Biden, il possède déjà une solide expérience des dossiers diplomatiques et a servi d’émissaire à M. Obama sur des dossiers sensibles, notamment au Pakistan. Mme Rice, proche de M. Obama, avait été visée par les critiques acerbes d’élus républicains pour ses prises de position après l’attentat de Benghazi (Libye), qui avait coûté la vie le 11 septembre dernier à quatre Américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens.

Elle avait affirmé le 16 septembre sur des télévisions, que cette attaque n’était « pas forcément un attentat terroriste », mais résultait plutôt d’une « manifestation spontanée ayant dégénéré ». Depuis, l’administration a reconnu que l’attaque avait été planifiée. Les élus soupçonnaient Mme Rice et la Maison Blanche d’avoir délibérément cherché à tromper les Américains sur le caractère terroriste de cette attaque, pour ne pas ternir le bilan de M. Obama quelques semaines avant l’élection présidentielle du 6 novembre, qu’il a finalement remportée.

Parmi ces responsables figuraient les sénateurs John McCain et Lindsey Graham, d’influents parlementaires qui avaient le pouvoir de bloquer la nomination de Mme Rice. Les nominations aux postes gouvernementaux américains sont en effet soumises à la confirmation du Sénat, chambre où les alliés démocrates de M. Obama disposent d’une majorité simple, mais pas de la majorité qualifiée nécessaire pour bloquer une obstruction éventuelle de l’opposition. A ce titre, M. Kerry, avec sa longue expérience au Capitole, est considéré comme un candidat bien plus consensuel que Mme Rice à la succession d’Hillary Clinton.

lemonde.fr

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