Les changements promis par le PR Macky Sall aux sénégalais ne sont pas d’essence: « pourvoir le Bonheur d’une main généreuse« , mais son engagement a accompagner et accomplir avec la majorité des citoyens, pour leur mieux-être a travers une démarche nouvelle, participative.
Pour les plus presses, les rêveurs d’un miracle qui viendrait du ciel, tout est a accomplir ici et maintenant, sans notre effort collectif, principalement.
Cet esprit fondamentalement réducteur de la vision du Chef de l’Etat et de notre ambition consignée dans son programme « Yonu Yokkute » est démagogique.
Après plus d’un an d’exercice du pouvoir, il est permis d’indexer les indicateurs de progrès, prêter attention aux clignotants pour initier les corrections nécessaires.
Comparant nos ambitions politiques pour ce pays aux détails prosaïques dites pratiques des acteurs en charge de les concrétiser, nous relevons un décalage qui laisse apparaitre un déphasage de hauts responsables avec notre leader.
Si tant il est vrai qu’il est seul après Dieu investi de la confiance du peuple,il réussi cette mission avec des hommes et des femmes en parfaite connexion avec sa volonté de conduire les reformes profondes, arrivées à maturité.
La cohésion gouvernementale n’admet pas des contradictions entre les orientations exprimées par le PR et les actions d’hommes délégués a l’exécution.
La voie est bonne, mais si les marcheurs sont lents, boiteux, qui titubent ou se laissent distraire par les amuseurs,les provocateurs,les adversaires a destin contrarie, dessein, dérisoire, les sénégalais de bonne foi, peuvent douter de cette conviction que nous avons de sortir des habitudes négatives bien ancrées!
Il est besoin de rappeler et prendre à témoin les citoyens sénégalais que l’Alliance pour la République (APR) que dirige le président Macky Sall lest loin d’être un Parti/État, mieux il faut souligner que nous sommes un parti en partage du pouvoir.Par cette conviction que la pirogue Sénégal arrivera plus vite et plus belle a bon port si tous les patriotes acceptaient de pagayer dans la commune direction,le leader de notre parti a consenti des sacrifices et pris des risques sérieux à céder des positions stratégiques de pouvoir.
Que cette attitude hautement patriotique ne soit pas interprétée comme une peur ou une crainte de faire la traverse d’une mer a flots agites.
La logique subversive de l’opposition, en connivence avec un certain allie,en plus de la passivité de certains ralentissent assurément la dynamique enclenchée de rupture, mais n’empêcheront point aux patriotes sincères d’aller de l’avant.
Mais le champs politique gagnerait en transparence de lisibilité si chaque entité politique,citoyenne s’exprimait sur les sujets brulants de l’heure en tirant les conséquences de ses positions,y compris de participer aux stations de pouvoir.
Il n’est dans l’intérêt de personne de décevoir cette flamme du 25mars 2012, mais de cette flamme, on ne partage pas que les délices et les caprices du pouvoir,mais bel et bien les servitudes du “demain les comptes”!
La majorité des sénégalais acceptent et soutiennent la démarche du PR d’imprimer l’exigence d’une bonne gouvernance,qui aujourd’hui se traduit par une poursuite des pillards des ressources publiques,comme la volonté de changer cette situation impunité des élites en charge de notre destinée.
Sous ce registre,nous encourageons le principe: SCANDALE, TOLERANCE ZERO.
La CNRI actuelle ne devra pas seulement s’arrêter a une reforme de nos institutions, mais aussi élaborer, proposer des codes de conduite.
Si notre pays compte près de 220 Partis politiques,ceci ne renforce pas la démocratie mais encourage l’anarchie.L’argent du contribuable ne doit plus alimenter les fantaisies d’individus sociologiquement, politiquement non représentatifs.
Les élections locales prochaines ne devraient-elles pas servir de baromètre légitime de reconnaissance des partis?Car un parti politique qui ne parvient pas a avoir sur l’ensemble du territoire national un seul conseiller est indigne d’être appelé parti!
Enfin, le Sénégal est redevenu sur le plan international, un pays phare de la démocratie, son exécutif à travers le président Macky Sall, un interlocuteur crédible.
Il est inadmissible que cette image soit écorchée en aucune manière par les attitudes et comportements d’une quelconque autorité.
Plus concrètement, concernant la candidature de Diagna NDiaye au CIO, si tant il est vrai qu’elle a échoué a cause d’un acte malencontreux de l’actuel PM Abdoul Mbaye, candidature qui était de surcroit soutenue par le PR, il signe un avis de mort de sa loyauté au Chef de l’Etat. Pire, il commet un acte antipatriotique qui ne l’honore pas et qui jure avec les ruptures auxquelles les sénégalais de tous bords font appel.
Il est temps que chaque leader de parti se détermine à accompagner ou non les changements voulus par le peuple et que le président Macky Sall a mission de conduire.
Mamadou Kane-Makkane
Porte-Parole DSE/APR/USA
New-York
Comme d’habitude tres belle analyse.J’ose vous compter parmi les sentinelles de la democratie car c’est a cela que nous devrons nous atteler sur le long sentier qui mene au developpement durable.
Vous avez fini de diagnostiquer le mal du gouvernement arc en ciel et plus particulierement de l’alliance BBY.Car certains leaders se sentent dans la peau du chef ce qui cree une grande confusion autour des roles.Mais le moment est venu pour le president de prendre ses responsabilites avec a ses cotes des hommes et femmes de conviction pour reussir sa mission.
En tout cas meme etant de l’opposition c’est mon voeux le plus cher pour l’interet general.Force est de reconnaitre le fair play de l’opposition qui joue parfaitement sa partition. Le president a rate l’occasion en or que lui avait offerte le PDS avec la motion de censure pour se debarasser de ce premier ministre dangereux.Mais bon l’histoire nous aurait deja donne raison
AlHAMDOULILAH
Le problème de ce régime est facile à diagnostiquer: le pivot du régime, Macky Sall lui-même, n’a pas le niveau pour diriger ce brave peuple. Son absence de vision, son équipe gouvernementale sans envergure, les choix malheureux sur les hommes qu’il fait; bref tout porte à croire qu’il finira par faire pire que les 3 PR qui l’ont précédé.