XALIMANEWS : Des rues complètement bouchées, des trottoirs occupés par les vendeurs de fruits, de légumes, de poissons, de cacahuètes et marchands ambulants. Des garages clandestins installés un peu partout à travers la ville, présence d’paves de véhicules, stationnement de calèche sur la voies publiques etc. Voilà le triste décor qu’offre Thiès. Surtout dans les lieux marchands. Cette ville qui compte plus de 350 000 habitants, baigne dans une insalubrité extrême. Car, depuis les élections législatives de juillet 2017, la ville est laissée à elle-même. Ses principales avenues (Léopold Sédar Senghor, Félix Houphouët-Boigny, Lamine Gueye…) ont cessé d’être balayées, comme ce fut le cas en février ou encore mars 2017. Bref, la propreté, jadis compagnon des Thiéssois, a disparu laissant place à la saleté.
Le ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique compte y remédier. ‘’Il faut que Thiés soit libérée, de même que la circulation. Le rond-point Diakhao, occupé de façon anarchique par les vendeurs de poissons et de légumes, doit être vidé de ses occupants. Parce que Thiès et les Thiessois méritent un meilleur environnement et cadre de vie. Nous devons sensibiliser les populations. Mais, nous allons agir sans état d’âme’’, s’est engagé et a prévenu Abdou Karim Fofana, hier au cours de la conférence territoriale sur la question du désencombrement à la gouvernance de Thiés. Conscient de la complexité de ces opérations, l’ancien directeur de l’agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (Agpbe) appelle à une participation inclusive afin de venir à bout du phénomène de l’insalubrité dans les villes, mais aussi de l’occupation anarchique, informe l’Enquête.