L’entreprise pétrolière britannique Cairn Energy a annoncé le 7 octobre qu’elle avait découvert un gisement à 100 kilomètres au large des côtes sénégalaises. Cette découverte est une avancée « substantielle » pour Cairn Energy et ses partenaires, l’Américain ConocoPhillips, l’Australien FAR et la société pétrolière nationale du Sénégal, Petrosen.
Avec notre correspondante à Dakar, Carine Frenk
On savait qu’il y avait du pétrole au large du Sénégal. On le recherchait depuis les années 1950. Onze compagnies ont actuellement des permis d’exploration, selon le ministère. Mais cette fois, c’est sûr, la présence de pétrole est avérée.
Le pétrole a été découvert à 1 427 mètres de profondeur, fait savoir l’entreprise pétrolière britannique Cairn Energy. Selon ses premières estimations, les réserves de ce puits tourneraient autour de 250 millions de barils de pétrole, peut-être même beaucoup plus. Reste à savoir quand et comment l’essai sera transformé.
Cela peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années, avant que le premier baril ne sorte de l’eau. Selon un spécialiste, il faut faire la différence entre la ressource et la réserve, c’est-à-dire voir ce qui est réellement exploitable et ce qui ne l’est pas.
Le groupe britannique annonce d’ailleurs que des travaux d’évaluation supplémentaires seront menés afin de « calibrer le puits » et déterminer l’étendue de la découverte. « C’est une nouvelle très encourageante pour notre pays, affirme une source au ministère sénégalais de l’Energie, mais il faut encore garder la tête froide. »
Ainsi, suite à l’annonce de cette découverte d’un gisement, plusieurs questions se posent. Que signifie cette annonce ? A quand la production du premier baril et, plus largement, où en est-on de l’exploration au large des côtes ouest-africaines ? Pour y répondre, RFI a interviewé Jean-Piere Favennec, directeur de l’Institut africain de l’Energie.
Une campagne de forages est, je crois, prévue à partir du début de l’année prochaine. Et c’est à l’issue de cette campagne de forages que l’on saura si ces indices très prometteurs que l’on a pour l’instant, permettent de mettre en production et d’assurer par conséquent, au Sénégal, une production pétrolière significative.
Le spécialiste précise « On est loin de la production » du premier baril [NDLR xalima]
Rfi.fr
En tout cas faites de sorte que cela profite aux senegalais. Ne faites pas comme avec l’or de sabodala qui depuis le regime socialiste n’a jamais profite aux senegalais,rien a change du vecu des snegalais avec cet or la. Je ne sais avec quel organe on reflechit dans ce pays mais qu’on sache seulement que c’est l’esprit orgueilleux d’accaparement qui a mene bcp de pays africains a la guerre civile,resultat le fruit du larcin n’a profite a personne,ni les voleurs ni le peuple spolie.les monarchies arabes du golfe persique ont litteralement change et se sont modernisees en mettant leurs citoyens a l’abri du besoin avec leur or noir mais nous pauvres africains nous en sommes incapables.c’est une damnation d’etre ne africain et il est encore pire d’etre condamne de vivre sur cette terre maudite d’afrique a cause de nos pratiques d’une autre epoque