Ce 13 Février 2014
Presque à la surprise générale, les tendances ont commencé à donner la victoire à l’APR, la marée bleue qui avait balayé en son temps Abdou DIOUF, se fait emportée par le tout jeune parti APR crée par Macky SALL, après ses multiples tensions avec le PDS et son éviction du parti, le motif d’alors et non avoué est qu’il avait osé demandé au tout puissant ministre Karim WADE de rendre compte de la gestion de l’ANOCI à l’assemblée Nationale.
En 2012, Macky SALL devient le président de tous les sénégalais. Les langues alors se délient va-t-il aller jusqu’au bout de ses règlements de compte avec Wade fils ? La traque des biens supposés mal acquis et le devoir de rendre compte est son principale cheval de bataille, cheval monté par sa bouillante Ministre de la justice Aminata Toure. Allant jusqu’au bout de sa logique, Karim Wade est arrêté en Avril 2013. Les montants avancés sont époustouflants plus de 1000 milliards. Pour d’aucuns, il est temps que l’impunité cesse dans les pays pauvres, pour d’autres, il s’agit tout simplement d’un règlement de compte politique visant à élimer Wade fils lors des prochaines jouxtes électoraux.
Ainsi, depuis 2 an, le front social sénégalais est tenu en haleine par ce combat juridico-politique. Balayée par les vagues municipales, Mimi Touré cède la place à Abdallah Dionne. Néanmoins, la traque des biens est portée par Me Sidiki KABA, le procès Karim Wade se poursuit de plus belle. Le temps passe, plus de 24 mois à Reubeuss, ce n’est pas rien. Toutes sortes de pressions pèsent sur le président Macky SALL et sur le « monstre juridique CREI », mais rien n’y fait, il veut aller jusqu’au bout de ce procès. A quel prix ?
En deux ans, le lancement du PSE, les efforts pour réduire la demande sociale ne font pas l’actualité, c’est le procès Karim Wade qui occupe le devant de la scène, Karim est devenue par la force des choses « star. » Dans le cœur de certains sénégalais, commence à naître la compassion « Na niou bayi domou diambour si, sonn na » entend t-on.
Balloté de gauche à droite, puis blessé par les gardes pénitenciers, son père, nom moins ancien président de la République du Sénégal monte au créneau. Il faut libérer Karim Wade et pour cela, il est prêt à mourir. La libération de son fils est visiblement son dernier combat. Wade multiplie, sorties, marches, provocations, appels à la communauté internationnale, proposition de délocaliser le procès en Europe etc Soutenu ou pas, il avancera dans ce « mortal » combat contre son autre « fils » Macky SALL pour qui il a tout fait et à qui il a tendu une perche après avoir perdu les élections.
Le front social est perturbé, sans le calme et la paix, rien n’est possible pour ce jeune régime qui doit faire ses preuves et soulager le peuple sénégalais amer, les jeunes désabusés par le chômage et qui continuent de courir vers les rives européennes à la recherche d’un Eldorado, le mirage de l’occident.
Le PDS est mitigé dans son soutien à Me Wade pour la libération de Karim. Beaucoup le voit comme un rival à l’intérieur du parti. S’il sort, il risque de gravir beaucoup trop rapidement les marches et devenir le candidat du PDS, ce que Modou Diagne Fada et Souleymane Ndéné NDIAYE entre autres accepteront difficilement.
Sans aller vers un « protocole de Reubeuss bis », des questions se posent :
- Comment alléger le front social sachant Me Wade usera de tous les subterfuges dans ce mortal combat pour libérer son fils Karim Wade
- Comment rendre au contribuable sénégalais, les ressources (si cela est prouvé) dont il a été dépossédé sans que les coupables ne périssent en prison at vit eternam?
- Peut-on juger une ancienne autorité de la sorte, est-on aussi mûr démocratiquement et sociologiquement ?
- N’eut été les enjeux politiques, est ce que Karim Wade aurait été emprisonné ? Pourquoi ce focus sur les anciens dignitaires du PDS ?
- Sans Wade, Macky aurait il été celui qu’il est aujourd’hui ?
- Peut-on exclure les règlements de compte politique de ce procès ?
- Si rendre aux sénégalais ce qui leur appartient est le moteur de cette campagne contre l’enrichissement illicite, il faudra que cela dépasse ce cadre pour aller à tous les segments de la vie sociale, économique et politique du Sénégal.
Quelque soit la formule, une solution « intermédiaire » s’impose pour rendre au peuple sénégalais ses bien et un climat social stable. En effet, un emprisonnement du prisonnier le plus célebre de Reubeuss et qui a volé la vedette à Idrissa SECK, compromettrait totalement le premier mandat de Macky SALL.
Dignitaires religieux, président des Communicateurs traditionnels, hommes politiques, société civile l’heure est au dialogue pour venir à bout de ce film « politico-juridique » qui prend le dessus sur toutes les priorités du pays. Sans le savoir, ce procès est entrain de faire de Karim Wade une vraie vedette et « prisonnier politique ». Les mouvements de soutien se multiplient (MALIK etc) pour la libération de Wade fils, formés par des jeunes décidés à faire libérer leur idole.
Mr Idrissa SECK disait que la « prison est un raccourci vers le palais », en se comparant au prophète Youssoupha. Serait le cas pour Karim Meissa WADE ?
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LIberer un voleur et un delinquant financier .c »est du n’importe quoi. Wade veut faire croire que Kaim est condamné pour l’empêcher d’^etre candidat alors que c’est faux parceque premiérement Karim ne pése rien du tout et ensuite la loi ne lui permet pas dee se presenter au senegal car il a la double nationalité
Vos élucubrations ne nous interessent pas et la jsutice ira jusqu’au bout quoi qu’il en coute. Nous faisons partie de ces 65% de senegalais qui ont élu Macky pour qu’il fasse des ruptures avec ceux qui volent nos maigres déniers publics sans coups férir. Cela suffit!!Quelle que soit la détermination de Wade, il trouvera sur son chemin des gens ausiis déterminés que lui à faire respecter la justice.
En vérité, le pouvoir par son instrument qui est la CREI et le Juge Henri Grégoire Diop ,n’a pu cacher son jeu longtemps ! Quelle erreur d’avoir mis le doigt sur le fait que Karim ne sera jamais Président du Sénégal parce que la CREI va le condamner (?) ! Où sont nos Magistrats, nos hommes de droits qui oseraient se lever pour dire que notre pays traverserait des crises jamais vues depuis l’Indépendance si l’injustice frappait KARIM ET SES COMPAGNONS ? Je n’ose imaginer le silence de tous ces pratiquants du droit qui semblent privilégier leur carrière professionnelle au détriment de la justice ! Oui, il est noble et digne de se battre jusqu’au dernier goutte de son sang pour défense ceux qui sont victimes d’injustice, et partout dans le monde ! Battez-vous gens du PDS et démocrates épris de justice, le monde vous regarde !