Souleymane Jules Diop , Abdou Latif Coulibaly et Penda Mbow…nous les connaissions tous les trois parmi les gardiens qui veillaient sur notre chère jeune démocratie …ne regardant que les intérêts exclusifs de notre pays le Sénégal .C’est en tout cas ce qu’ils nous disaient à travers les ondes des radios, leurs émissions , livres ou éditoriaux durant des années.
Très critique à l’ égard du Parti Socialiste jusqu’à la chute de Abdou Diouf en 2000 Abdou Latif Coulibaly a été trèsvirulent avec Me Abdoulaye Wade et son régime allant jusqu’à l’accuser d’avoir commandité le meutre de Me Babacar Seye. Ses publications sur la gestion calamiteuse de l’OCI par Karim Wade et compagnies , sur les détournements àla LONASE, son livre -Wade un opposant au pouvoir- ect… lui ont conferé le respect de la plupart des Sénégalais. “Apolitique” jusqu’en 2012, ce docteur–es en communication rentre dans le gouvernement de Abdoul Mbaye comme ministre en charge de la bonne gouvernance. Ce poste lui convient lui qui a toujours pointé du doigt les corrompus et détourneurs de fonds publics dans notre république.
Mais hélas! Latif est-il rentré dans le jeu des politiques “politiciennes” ? …en montant au créneaux pour défendre “l’indéfendable”: les décrets d’avance exorbitants de Macky Sall ainsi que le désir de ce dernier d’acquérir un champ pour y cultiver, nous dit-on, du mais dans une des communautes rurales du pays… . Je suis désolé mais quand on est aux affaires, on ne fait pas d’affaires. Latif le sait et cela il l’a reproché au président Wade durant des années. Je comprends la solidarité gouvernementale autour des décisions prises en conseils des ministres mais de là à défendre le ridicule non.!
Quant à Souleymane jules Diop, pendant presque 10 ans, il nous a tout dit sur les dérives du régime libéral de Wade, critiquant tout et dans les plus petits détails parfois, au nom de la République.( Emission Degg Deug et editorial “ lignes ennemies » sur Seneweb.com). Les meeting au palais dénoncés du temps de Wade, continue avec Macky Sall ( quand les femmes s’y sont retrouvées c’etait un meeting politique, mon cher Jules Diop ) .Il faut appeler le chat par son nom. Enfin SJD nous dit dans l’émission “opinion” de la Rts que s’il y a des retards et des lenteurs dans l’exécution des taches du gouvernement c’est parce qu’il ya des problèmes d’hommes ( disons de compétence)..car l’homme qu’il faut n’est pas à la place qu’il faut…. La cause principale est à chercher dans les nominations du président Macky Sall qui préfère mettre ses parents , amis ou simplement des gens membres de Bokk Yakkar aux postes stratégiques faisant fi des compétences .
On entendait la voix de Penda Mbow au moins une fois tous les 2 jours sur les ondes des radios dénoncant les coupures de courant par ci, le manque de réaction du gouvernement de Wade face à la crise scolaire par là ; le chômage des jeunes, l’opulence de l’entourage de Wade …Aujourd’hui c’est : Silence !!! nous faisons la même chose!. Il n’y a pas encore la rupture tant attendue par les Sénégalais.C’est l’accaparement dont parlait le sociologue Malick Ndiaye qui continue. Nous savons qu’un ministre se tait ( dans ce cas il est d’accord sur les décisions) ou il démissionne .( pour montrer son désaccord).”Dans ce pays nos dirigeants n’ont pas le culte de la démission “ nous disait Abdou Latif Coulibaly dans un de ses pertinents éditoriaux dans Sud Quotidien quand il y officiait il y a plus d’une dizaine d’années. Les S é négalais écoutent, observent et comparent paroles ou manuscrits d’hier contre actes de gouvernance d’aujourd’hui…L’odre du jour ici n’est pas la démission mais pire …que Souleymane Jules Diop et Abdou Latif Coulibaly veuillent défendre l’inconcevable: décrets d’avance de plus de 100 milliards alloués à la présidence , meeting politique des femmes au coeur du palais de la république!. Il faut y ajouter la complicitésilencieuse d’une Penda Mbow, d’un Dansokho, Bathily, Coumba Ndoffene Diouf, Jean Paul Diaz….Dites- moi que je rêve cher lecteur!!!Il faut tirer sur la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard disait Amath Dansokho prévoyant des catastrophes durant le régne d’Abdoulaye Wade. Tirez sur la manette d’alarme! Doyen Amath!!!Attention à la tempête déferlante d’un peuple indigné, révolté, d’une jeunesse d
Vous dites d’appeler un chat par son nom, mais vous ne le faites pas. Osez dire ce qu’il y a ils ont tous accepter de se prostituer, de se renier pour beurrer leur pain. Un point. Un trait.
tous devenus aphones oh pouvoir corrompt mais aussi musele
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.