XALIMANEWS-Une affaire de viol et de pédophilie impliquant une fille de 15 ans ébranle l’Armée de l’Air. Quatre soldats en service au déploiement de soutien de l’Armée de l’Air ont été arrêtés et déférés, hier vendredi, par la Brigade prévôtale de la gendarmerie. Ils ont fait l’objet d’un retour de parquet.
Les faits qui leur sont reprochés remontent au 28 août dernier. Selon le quotidien L’Observateur, une femme du nom de A. W. a déposé une plainte auprès de la Brigade prévôtale de la gendarmerie contre les soldats incriminés. Elle les accuse d’avoir commis des abus sexuels sur sa fille de 15 ans.
Dans sa déclaration, la mère de la victime affirme que les 4 soldats, A. S, El. N. G., M. T. et M. M. N., se sont relayés pour agresser sexuellement sa fille à plusieurs reprises. Elle explique qu’elle tient un restaurant en face du camp de Ouakam et que chaque matin, les militaires viennent y acheter des plats. Parfois, elle confie la gestion du restaurant à sa fille.
Elle souligne qu’un jour, elle a surpris sa fille en train de parler au téléphone avec un homme, tard dans la nuit. Sa fille lui a alors avoué que le téléphone portable lui avait été offert par un militaire de l’Armée de l’Air. Le lendemain, elle s’est plainte aux supérieurs du soldat.
Quelques jours plus tard, le mari de la femme a surpris sa fille en communication avec le soldat M.M. N. C’est grâce au téléphone qu’il a découvert que sa fille n’était plus vierge et qu’elle avait eu des relations sexuelles à plusieurs reprises avec les militaires.
Lors de son audition, la fille A. T. a confié que les soldats l’avaient agressée sexuellement dans une maison en construction, puis sur le terrain de basket. Elle déclare avoir été en couple avec le soldat A. S., puis les trois autres militaires l’ont forcée à avoir des relations sexuelles avec eux.
Elle raconte qu’un jour, le soldat El N. G. est venu chez elle en l’absence de ses parents et l’a contrainte à avoir des rapports sexuels avec lui. En revanche, elle disculpe son amant A. S et M. T, affirmant avoir eu des rapports sexuels consentis avec ces deux soldats. Elle précise que c’est M. T qui lui a offert le téléphone après un rapport sexuel.
Le rapport gynécologique a révélé des « déchirures hyménales » chez la fille.