Rime mortelle d’un match de foot-balle
Arrivera-t-il un jour où sécheront ces larmes de crocodile ? Arrivera-t-il un jour où s’estomperont ces paroles de circonstance faussement émues, faussement sincères et démagogiques ? Oubliera-t-on, huit jours après le lâche assassinat de Bassirou Faye, mort à un âge où l’on ne devrait pas mourir de la sorte ? Fera-t-on nôtre, cette assertion de Saint-Augustin : «A force de tout voir on finit par tout supporter…A force de tout supporter on finit par tout tolérer…A force de tout tolérer on finit par tout accepter…A force de tout accepter on finit par tout approuver.» Comme on a oublié les autres, tous les autres crimes jamais élucidés puisque sans criminels.
Oh que non ! Le président Macky Sall promet que ce ne sera pas le cas cette fois. On attend l’élucidation des lâchetés, des compromissions, des dérives. Mais on n’attendra pas comme on attend Godot.
Alain Mélas, expert balistique français – oui ! parce qu’il n’y en a pas un seul au Sénégal !- est arrivé de Paname à Ndakarou, tous frais payés par le contribuable sénégalais. Pour rappel, l’absence dans le pays d’un expert balistique sénégalais s’était également posée, il y a 21 ans maintenant, lorsque le juge constitutionnel Babacar Sèye avait été assassiné dans l’après-midi du samedi 15 mai 1993. C’est ce qu’on appelle… dormir sur ces balles. Pardon, ces lauriers. Chut ! Ne crions pas notre indignation nationale ; on nous demande d’étouffer notre fierté nationale, notre amour propre après nos cinquante-quatre ans d’indépendance illusoire. Contentons-nous, sans piper mot, que ce Mélas-ci ou ce Mélas-là soit venu nous sortir de la mélasse. Le constat est là, triste.
Capables de tirer une balle, nous sommes toujours incapables de nous tirer d’affaire en matière d’expertise balistique. Et dire que Bassirou Faye, le pauvre, étudiant en Math-Physique, s’il était encore en vie, aurait pu être ce futur expert de la balle qui l’a tué ! La honte. Mais la révolte surtout. Mais bon, ce serait déjà ça dans la volonté du président de la République de tirer au clair cette nouvelle affaire, si Monsieur Mélas nous permettait de découvrir au grand jour le visage de l’auteur du tir fatal du 14 août.
Le chef de l’Etat, dont la détermination à aller jusqu’au bout est à saluer, n’a pas pu éviter une deuxième affaire Balla Gaye. Le mal est fait, le coup (de feu) déjà parti. Irrattrapable. Et le parallèle macabre, s’il en est, plus que tentant. A Abdoulaye Wade, son Balla Gaye. A Macky Sall, son successeur, son Bassirou Faye. Balla Gaye-Bassirou Faye : ça rime mortellement bien ! Tristement. Etonnant, surprenant et choquant de voir un Abdoulaye Wade, devant photographies et caméras, se poser, se pauser et se peser, tenant un langage de médecin, après la mort, et surtout en sauveur de la situation ! Façon de se poser. C’est sa façon de s’opposer aussi. Malheureusement. Mais sauveur de qui ? Et sauveur de quoi ?
On n’est pas amnésiques encore moins naïfs. N’est-ce pas avec Wade dont le régime était encore dans ses limbes (un an après l’alternance de 2000) que Balla Gaye, il y a treize ans de cela, est tombé sous une balle policière (?) qui lui a été fatale. Comme aujourd’hui avec Bassirou Faye, au regard des circonstances présumées de la mort de celui-ci ? Un peu de respect Monsieur l’ancien Président.
Balla Gaye : 31 janvier 2001. Bassirou Faye : 14 août 2014. Entre ces deux jeunes étudiants victimes de coups de feu policiers (?), il y a Saer Boye. Ne l’oublions pas dans le décompte macabre. Il a été tué à coups de poing par son « camarade » étudiant le 23 juillet 2014. « Trois morts à zéro » en souvenir de la célèbre TV Movie des années 80 du réalisateur français Jacques Renard. « 3 morts à 0 », avions-nous dit. Surtout, 3 morts pour 0 au tableau d’affichage… d’un match de foot-balle « tripartite » à l’UCAD : politiciens, policiers et étudiants. Ce triste et sinistre film que nous regardons sans réagir depuis des années à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dont le réalisateur n’est autre qu’une classe politique sénégalaise armée d’une police habituée à la bavure ou alors utilisée comme bras armé.
Il y a trois hypothèses dans la mort de Bassirou Faye. Une première qui tiendrait au fait que l’étudiant ait été bel et bien tué par un policier. Volontairement ou non ? Peu importe. C’est grave et abominable. Une deuxième hypothèse soutenue par certains, reposerait sur « l’infiltration » de la police d’un un corps étranger (à la police et à l’université) qui aurait tiré la balle fatale sur le jeune natif du Baol. C’est aussi grave qu’abominable pour une police toujours mal renseignée. La troisième et dernière hypothèse, moins plausible, ferait d’un étudiant le meurtrier de son camarade de la faculté de Sciences.
En conclusion de toutes ces hypothèses, qui voient gouvernants et opposants s’accuser, hier comme aujourd’hui, de tuer des étudiants ou de pauvres citoyens, renseigne sur une chose. Nous avons une classe politique dirigeante meurtrière ! Il faut cependant dépassionner les choses pour les dépasser, quand bien même « la folie des passions » est toujours préférable « à la sagesse de l’indifférence ». Dépassionner le débat, c’est d’abord œuvrer pour l’élucidation des circonstances de la mort de Bassirou Faye et punir l’auteur et le(s) commanditaire(s) éventuel(s) du crime. Ensuite, appliquer aux grands maux d’une Université sénégalaise malade, les grands remèdes. Cela appelle une réforme profonde, celle en cours, si elle est jugée bonne. Sinon, elle doit être revue et corrigée par les acteurs. Une réforme qui, à titre illustratif, fera comprendre à l’étudiant dans un langage de vérité que la bourse ne saurait être « un gagne-pain » mais bien « un gagne-savoir ». Il s’agit de viser l’excellence et non d’appliquer une politique universitaire de nivellement par le bas avec « une généralisation des bourses » qui pose problème. Au-delà de l’Université c’est tout un système éducatif sénégalais qu’il faut revoir de fond en comble. En moins de trente ans, ce système a perdu deux années, l’une blanche et l’autre invalidée, tout en enregistrant des sessions uniques à répétition ou des années scolaires à quantum horaire régulièrement insuffisant. A ce rythme ce n’est pas demain que le Sénégal sera émergent. Le Plan du même nom aura beau être le meilleur des plans, le résultat sera le même et rien ne changera. Un pays plongé dans les bas-fonds des « trous noirs de l’émergence ». Sommes-nous condamnés à dire adieu au développement ? Triste destin si tel est le cas.
Mamoudou Ibra Kane
bon texte de ibra kane. un vrai intello ce kane
« L’injustice est une mère qui n’est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d’elle. »
Adolphe Thiers.
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur, qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce à la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
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« Chaque fois qu’un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s’élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d’espoir. » Robert Fitzgerald Kennedy
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos institutions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-elles pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
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« Chaque fois qu’un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s’élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d’espoir. » Robert Fitzgerald Kennedy
«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013
Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.
De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.
Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.
Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
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« Ne l’oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d’autres injustices. » Willy Brandt
«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »
« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».
«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.
Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.
Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.
Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »
———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
DÉCLARATION SAES
La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….
…
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et INTERPELLE LES POUVOIRS PUBLICS SUR LA NÉCESSITÉ D’AUDITER LES FONDS ALLOUÉS.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
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SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.
APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.
Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.
LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.
Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.
VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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Venir de Paname ou Rhones alpes n’ est pas le point .L’important a ce niveau est que depuis 50 ans et plus on n’ est pas en mesure de former un senegalais en expertise ballestique Et plus grave on a vecu la meme situation avec la mort de Maitre Seye en 1993
tres pertinent mikane;le plus grand journaliste du senegal
s il ya quelqu un que j aime pas c est ce pedant de journaliste de merde de Mamoudou Ibra Kane il se croit superman ,articule comme quelq un kou doul demm douche! quand il commence a parler a la radoi ,je coupe le son
reviens sur terre et epargne nous dew tes analyses a 4 balles fourres-les la ou tu sais…
Silence Ibra! tu fais parti de cette presse de sarabande des canivaux qui au plus haut sommet a participé au complot de la république en connivance avec la soit disante société civile qui est aujourd’hui muette comme une carpe face aux dérives notoires de ce régime. Tu n’es qu’un négre de service qui défend les intérêts de la France par l’intermédiaire de Bolloré mécéne de ton nullissime patron Youssou NDOUR.
On remercie XEME qui dit ceci: Après la campagne pour faire haïr Wade (qui se poursuit encore, jusqu’après les législatives), on est dans la campagne pour faire aimer Macky. Fini le plan B de Wade. Fini le Wade sans Wade. Vive le timonier élu par le peuple, l’étoile polaire du destin national, le phare lumineux, le firmament de l’humanité.
Donnez-moi un homme et deux pouvoir et je lui ferais croire qu’un singe est son dieu. Donnez-moi le pouvoir de le répéter et celui de lui interdire toute autre source d’information que moi » dixit le Révérend Moon.
Macky vous allez l’aimer et vous allez croire l’avoir fait exprès. Le cercle se referme sur le peuple. Les alchimistes de la presse vont vous transformer le plomb en or.
VIVE WADE LE RESITANT.
courage ibra,lao tseu disait » votre ennemi est votre meilleur professeur ».et comme disait l’autre « ne t’irrite pas contre les hommes et ne leur ressemble pas ; chaque matin, prépare-toi à la rencontre d’un indiscret, d’un ingrat, d’un fourbe, d’un envieux ; ne lui manifeste ni indignation, ni aversion : cultive la vérité et la justice et passe ta vie sans colère au milieu des hommes menteurs et injustes…”
Cet article est dangereux parce qu’il dédouane Macky Sall face à la crise universitaire et surtout face à la violence. Si l’attitude de Wade est indigne, un observateur avisé ne devrait il pas être choqué de la visite de Macky Sall aux étudiants blessés, alors que ce même Macky Sall avait soutenu son ministre de l’intérieur et celui de l’enseignement supérieur après les graves faits de violence en mai. La police était entrée dans les chambres et avait semé la terreur. Que dit MIK de cela ? Rien à part saluer l’attitude du Chef de l’Etat alors que c’est lui qui a avalisé cette impunité. Cette prise de position qui consiste à critiquer timidement Macky Sall pour des raisons inavouables me semble dangereuse pour une démocratie. Tous les articles de MIK sont ambigus concernant Macky Sall, mais que faire face à ce genre de personnes ?
Je suis un peu déçu des reactions sur ce texte : je ne connais pas ce monsieur Kane mais son appréciation de la situation sans aller dans le fond est juste et impartiale et sa position vis à vis des acteurs est équilibrée.
Texte très hypocrite qui occulte le fait que l’Etat est le premier responsable de la violence à l’université et surtout de la violence qui y règne ? Même les hypothèses sont bidons. Un journaliste consciencieux devrait indexer le fait que la police est coutumière des faits : elle parle toujours d’infiltration. Ceux qui ont torturés les étudiants étaient également des éléments infiltrés ? Parce qu’il y’a de nombreux blessés qui auraient pu mourir à la suite des coups donnés. Quid du saccage des chambres ? Des éléments infiltrés ? Ne prenez pas les sénégalais pour ce qu’ils ne sont pas. Justifier toujours l’injustifiable en essayant de noyer le poisson, voila ce que fait ce journaliste dans tous des textes. Il a du mal à critiquer ouvertement Macky Sall, ok. Mais qu’il n’insulte pas notre intelligence. Vous êtes près du caniveau monsieur Kane.