«Dakar, l’ineffable » est le nouveau livre du professeur Oumar Ndao, édité par la maison d’édition les « Vives Voix ». Cet ouvrage de prés de cent pages passe en revue les organisations coutumières de la collectivité léboue. Dakar est présentée comme une ville de mythes et de secrets par l’auteur qui raconte les grands moments historiques de la capitale sénégalaise. L’ouvrage écrit en Anglais et en Français est illustré de différentes photos de la ville. C’est le deuxième livre de l’auteur qui a fait face à la presse mardi passé 21 décembre au centre culturel Léopold Sédar Senghor.
Après « Dakar émoi », le professeur Oumar Ndao a continué de porter son œil sur l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (Aof). Il vient de publier son deuxième ouvrage intitulé «Dakar, l’ineffable ». Ce livre de cent pages est illustré de photos de la ville, des villages traditionnels lébous en passant par l’aéroport et la Patte d’Oie. L’auteur raconte dans son livre les mythes et les secrets de la capitale sénégalaise.
C’est une occasion pour l’ancien directeur de l’Education et de la culture à la mairie de Dakar de donner la parole aux habitants de la ville dont Ndiaga Samb, archiviste, Djiby Sy son photographe et Abdou Khadre Gaye. Le natif de Kaolack pense que la ville est indécise en y relevant quelques difficultés. Selon lui, son ouvrage n’est pas segmenté, il est destiné à tout le monde.
Il dénonce le manque de documentation d’une grande ville qui a joué un rôle important dans la période coloniale. « Une ville colonisée, capitale de l’Aof, étant l’une des capitales qui n’a jamais subi de guerre. C’est une leçon pour l’Afrique d’aujourd’hui », a confié Oumar Ndao avant de rappeler qu’il n’est pas un Dakarois. «Je voulais être dans la ville et discuter avec tout le monde. Je suis de partout, là où je me sens à l’aise », a-t-il déclaré.
Et de prévenir : « Ce livre est lié à l’organisation sociale de la collectivité léboue. Il ne concerne pas les lébous. Il faut éviter de dire que c’est un livre des lébous ». Toujours selon lui, « le chiffre 12 représente les 12 pencs de Dakar, 12 sous groupes de lébous, 12 marques de la ville ».
sudonline.sn