Samedi 13 novembre, j’ai rendez-vous avec lui, en début de matinée, à son bureau, au siège de PASTEF « Keur Maodo », pour lui présenter mon ouvrage sur l’Affaire Sweet beauty.
Environ trois quarts d’heure d’échange d’un naturel qui aurait pu me surprendre si je n’avais pas appris à connaître l’homme.
Pas plus de deux minutes n’ont porté sur le livre!
Les problèmes des investitures des candidats aux élections locales, la situation politique au Sénégal, en Afrique et ses rapports avec le reste du monde, sa candidature à la mairie de Ziguinchor, etc. ont occupé la discussion.
Ce que j’ai le plus retenu, c’est le rôle qu’il peut jouer ou précisément qu’il a pu jouer dans la consolidation de la paix en Casamance, au Sénégal, de manière générale.
En effet, il est conscient que sa simple présence dans l’espace politique, surtout son envergure nationale, contribue grandement à « réconcilier » (le mot n’est peut-être pas de trop) les populations de la Casamance avec le reste du pays, suite à une crise de plusieurs décennies.
Le 8 mars, jour de sa libération sous contrôle judiciaire, il en a fait allusion dans son discours:
« Cette mobilisation exceptionnelle a fait tomber les stéréotypes, a fait tomber certaines croyances.
Les Sénégalais debout comme un seul homme ont dit, ont émis un message au monde entier.
Nous sommes tous un même et un seul peuple sans distinction.
Quelles que soient les frustrations qui ont pu être à la base de votre décision de prendre les armes, quels que soient les clichés de mépris, de manque de respect ou de considération, aujourd’hui le Sénégal tout entier vous a démontré en se battant non pas pour un fils de la Casamance mais pour un Sénégalais originaire de la Casamance, que la Casamance est une part entière totale du Sénégal » ( Affaire Sweet beauty : un printemps sénégalais désamorcé, pp. 222-223).
On ne peut plus être clair sur sa volonté de participer à la paix en Casamance et sa ferme conviction que cette partie du territoire est entièrement sénégalaise.
L’accuser de sécessionnime relève de la surdité ou de la malhonnêteté intellectuelle.
Dès lors, quand il parle de monnaie locale, il affirme simplement sa volonté de participer au développement du Sénégal, à partir de la base, en appelant les populations à pratiquer l’économie solidaire.
Ce qui est en parfaite conformité avec nos coutumes, largement encore pratiquées en Casamance, et le projet PASTEF qui est avant tout culturel.
Pour expliquer cette proposition de mise en place d’une monnaie locale, on n’a nullement besoin de chercher des exemples en France ou en Occident.
Amadou Sow (auteur de L’Affaire Sweet beauty : un printemps sénégalais désamorcé, novembre 2021).
M. Sow tu es un gros menteur ! La « monnaie locale pour la Casamance » de ton Yolom Guénio sodomiseur national Sonko Fusilleur n’est qu’une déclaration fractionniste, séparatiste et indépendantiste !! D’ailleurs où sont nos faux société-civileurs comme les Seydi Gassama, Alioune Tine, Dioma Ndiaye, Yambamarre, Mame Makhtar Guèye et son business familial Jamra et ses salafistes de And Samm Jikko Yii ? Pourquoi vous rentrez votre queue dans votre thiaya comme des chiens apeurés ? Pourquoi vous ne dénoncez pas l’appel sournois à l’indépendance de la Casamance de Sonko Fusilleur ? Quand la situation va dégénérer, ne venez pas nous tympaniser avec vos discours de poltrons hypocrites, d’indignés sélectifs et d’appeleurs de paix pourris ! Avec son torchon de « monnaie locale pour la Casamance », Sonko Fusilleur assume maintenant ouvertement son statut de commandant des rebelles du MFDC ! En réalité c’est ce qu’il fait depuis 2016 et les preuves existent… L’indépendance de la Casamance est le 3e jalon de ce que la nébuleuse Pasteef appelle « le Projet ». Le 1er jalon est de remplacer nos confréries et nos khalifes par un pouvoir salafiste avec des soutiens extérieurs. Le 2e jalon est de s’accaparer du pétrole et du gaz sénégalais dès 2024 quitte à mettre le pays à feu et à sang, avec de compagnies commanditaires qui sont en contact avec Yolom Guénio depuis 2017. Le 3e jalon est l’indépendance de la Casamance dont l’idée de cette monnaie locale n’est que le premier acte. Rappelez-vous que son fantassin Guy M. Sagna n’a JAMAIS dénoncé les exactions des rebelles du MFDC, même pas dans un seul de ses centaines de post ! Mais heureusement que les sénégalais et les services de l’État sont avertis et feront face par TOUS les moyens pour anéantir chacun de ces 3 jalons ! Maintenant si certains partenaires de Sonko Fusilleur dans YAW comme Khalifa Sall, Barthélémy Dias, Guirassy, Déthié Fall, Gakou et Habib Sy et consorts sont de vrais républicains honnêtes avec les sénégalais, ils doivent dénoncer PUBLIQUEMENT cette prétendue monnaie locale pour la Casamance qui n’est rien d’autre qu’un appel à l’indépendance et un réarmement moral du MFDC. Yolom Guénio sait que la machine judiciaire sur son immoral viol de Adji Sarr sera bientôt déclenchée et risque de l’emporter, alors il joue son va-tout en faisant un chantage sur la stabilité de notre État. Mais c’est un dangereux poker qui peut lui coûter très très cher…
Lemzo Tu as un micro cerveau pour comprendre, alors vas te plaindre au pres de Dieu et laisse le senegal profiter du cerveau en or qui est celui de sonko. Aujourd’hui tout senegalais qui a un minimum de bon sens doit dire un GROS MERCI a sonko, ce monsieur qui en un jour apprend au senegalais lamda ce qu’aucun professeur d’universite n’est capable d’apprendre a ses differents cohortes d’etudiants pendant toute sa carriere d’enseignant.
Alors, je pense tu serais mieux d’aller te plaindre au pres de celui qui te donne a manger macky sall, pour qu’il soit capable de produire des idees de genie a la hauteur de celles de sonko. Pauvre de toi lemzo.