XALIMANEWS-Le rassemblement de l’opposition tenu, hier mardi, visant à dénoncer la gestion du pays par le régime du président Macky Sall, a été l’occasion pour le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko de s’en prendre vertement au chef de l’Etat qu’il accuse de vouloir l’éliminer de la course au palais.
«Le temps des discours est révolu. On n’a plus rien à disserter sur Macky Sall qui n’a aucun respect pour les Sénégalais dans leur ensemble. Il n’est mu que par ses intérêts propres, les intérêts de sa famille, et ceux de son clan» a indiqué le maire de Ziguinchor, avant de se défouler sur le président qu’il accuse d’attenter à sa candidature en vue de la présidentielle du 25 février 2024. Raison pour laquelle, il appelle les populations, surtout les jeunes à «se tenir prêts au combat et à faire face à Macky Sall qui ne connait que le rapport de force».
Dans la foulée, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024, les invite à « s’inscrire sur les listes électorale». Une première étape d’une série de batailles à mener, selon l’opposant, afin de venir à bout du régime de Macky Sall qui «a fait trop de mal depuis qu’il est à la tête de ce pays, en 2012».
Le temps presse pour le leader de PASTEF qui doit faire face, ce 16 mars, au juge dans le dossier l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang. Procès dont son avenir politique dépend. «On ne permettra plus à Macky Sall de se choisir des candidats», prévient l’ancien parlementaire, avant de tirer encore à boulets rouges sur les magistrats qu’il accuse d’obéir au doigt et à l’œil au président Macky Sall. «La loi est la loi du peuple et non celle des juges», fulmine l’opposant qui entend déployer toutes ses forces pour combattre le régime du président Sall qui ne «gouverne que selon ses humeurs».
«Je m’en fous des Institutions de Macky Sall, de la République de Macky Sall, de la justice de Macky Sall. Car, ce sont eux les hors la loi qui se mettent au service d’un parti politique, d’une famille et d’une personne», peste Ousmane Sonko, par ailleurs, dit assumer l’étiquette de «d’homme de tension» que d’aucuns lui collent.
