Dans sa chronique de la semaine Pape Ale Niang revient sur le dossier Yavuz Sélim. Le chroniqueur de dakarmatin revient également sur la polémique du troisième mandat. Avant d’évoquer la crise au Ps. Bonne écoute
Pape Ale Niang revient sur le dossier Yavuz Sélim
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Excellent.
C’est dire qu’aucun sénégalais ne demande à Macky Sall de respecter le Sénégal, ou de respecter l’Afrique. Tout le monde a compris que ce serait trop lui demander. Nous demandons simplement à Macky Sall de se respecter. Le jour où il se respectera, il cessera de faire ce qu’il fait. On a vu lorsqu’il a rappelé son ambassadeur au Qatar, sur ordre de l’Arabie Saoudite. Lorsque les saoudiens ont renoué avec le Qatar, on l’a vu obligé d’expliquer qu’il n’y a jamais eu rupture avec le Qatar. On a vu lorsqu’il fanfaronnait d’avoir voté contre Israël, lorsque ses plumitifs écrivaient qu’il n’a même pas eu peur. La suite a été de rencontrer des officiels israéliens et de faire demi tour pour dire qu’il n’y a jamais eu rupture avec Israël. On se souvient de lorsqu’il répondait, publiquement, à une lettre confidentiel de l’émir de Dubaï. Il lui disait que les choses ne se passent pas à Dubaï mais à Dakar. Et lorsqu’il rencontra ce dernier en France, il revint demander la levée de l’administration provisoire de DPW, et courir à plat ventre vers Dubaï pour chercher des financements. On l’a vu lorsqu’il accusait ouvertement la banque BMCE du Maroc d’être une propriété de Karim Wade. Il a rencontré, ensuite, les dirigeants de cette banque à Rabat, et il est revenu avec leurs promesses de financements.
Bref, c’est une nature de Macky Sall. Il a une diplomatie d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
les parents d’élèves, les élèves, les petites mains, les enseignants, la direction des établissements Yavuz Selim n’auront pas la mémoire courte en 2019 au moment du choix. l’histoire retiendra que les dirigeants du Sénégal, en 2017, ont baissé leur culotte pour recevoir une fessée d’un islamiste à plusieurs milliers de kilomètres de notre pays qui les a obligés à fermer des établissements scolaires où des milliers de sénégalais recevaient un enseignement de qualité. je suis révolté d’être représenté par des dirigeants pareils. Demain il fera jour.