Depuis un certain temps l’opinion publique sénégalaise assiste à une spéculation purement politique sur une supposée mésentente ou dissension entre le Président de la république et son Premier-ministre.
Bon nombre de sénégalais y compris moi-même peinent à comprendre l’indifférence manifeste et l’absence de réaction de certaines femmes sénégalaises : universitaires, intellectuelles, artistes, parlementaires etc… connues pour leur attachement à défendre avec véhémence toutes les formes de discrimination ou d’attaques machistes visant les femmes surcroît une femme premier-ministre dans le pays de Mame Diarra, et de Fawade Wélé.
Où sont-elles ? Les Penda Mbow, Aissata Tall Sall, Aminata Mbengue Ndiaye, Khoudia Mbaye Seydi, Eva Marie Collé Seck, les Fatou Sarr… etc Toutes ces grandes gueules, promptes à défendre les causes des femmes.
Ils sont nombreux à être vent debout contre la personne de Madame Aminata Touré. Le plus consternant dans cette histoire montée en toutes pièces, les conspirateurs ou conspiratrices s’identifient aux caciques de sa propre famille politique. Hier il était le grand théoricien du coup d’Etat rampant, Ancien ministre de l’intérieur, journalistes devenus au gré des circonstances conseillers comploteurs, puis une frange partie de l’opposition politico-machiste à l’instar de cet agité avocat obnubilé par Mimi Touré et non son action.
Je veux évoquer ici Maître El Hadji Diouf, il a du mérite dans son action de tous les jours à être du côté des oppressés, à porter la voix des sans-voix. Reconnaissons-lui ce mérite. Pour autant gloser sur la personne de cette dame à chaque fois que l’occasion lui est donnée, relève d’un acharnement fétide qui frise l’indécence pour un homme surtout un homme politique.
Il faut savoir raison garder, sa nomination à ce fameux et ridicule ministère (Ministre des lacs et bassins de rétention et canaux latéraux) sous l’ère Wade devrait lui imposer un silence car un tel ministère est significativement intrinsèque à la personne qui l’incarne. Pour un avocat qui clame sa compétence à gérer les affaires de la cité, sa liberté de penser et de parole.
Peut-on comparer un avocat qui ne peut même pas diriger un lilliputien club de football à une femme qui déroule la politique de la nation définie par le Président de la république ?
Le problème n’est pas la personne de Mimi Touré. Mais est-ce-que cette femme pose les bons actes ? L’équipe gouvernementale qu’elle dirige sera-t-elle à la hauteur des attentes des sénégalais ?, Peut-elle sortir le Sénégal dans les abysses de la pauvreté ?
Son ambition politique est personnelle, n’est pas d’actualité et n’intéresse moins les sénégalais comme les procès perdus ou gagnés par cet avocat fabuleux.
[email protected] Khadim Ly
trés bien dis