Idy-Macky : A malin, malin ennemi
Beaucoup de gens n’aiment pas le mot malin car il porte le mal dans sa racine. «Au mieux, le malin est un ramasseur ou un chasseur d’aubaines, un profiteur, parfois au détriment d’autrui, souvent piégé ou berné lui-même par plus malin que lui». C’est dire que quand on joue au plus malin, on finit toujours par se faire avoir, à la fin son sort est toujours celui de l’arroseur arrosé. Idrissa Seck et Macky Sall jouent à ce jeu. D’ailleurs n’auraient-ils pas de qui tenir ?
Leur alliance politique est soumise à rude épreuve car leurs agendas politiques sont incompatibles. Le Président Macky Sall serait heureux de nouer une alliance politique durable avec le leader du parti Rewmi. Il n’exclurait même pas une fusion entre leurs deux partis, Rewmi et l’Alliance pour la République (Apr) afin, simplement, que cette entente politique lui permette de rester au pouvoir jusqu’en 2022. Le cas échéant, il pourrait soutenir Idrissa Seck pour prendre le relais. Mais Idrissa Seck n’est pas aussi patient. Il n’estime pas moins que son heure pour arriver au pouvoir va sonner en 2017. On rappellera aussi que Idrissa Seck, né en 1959, avait annoncé vouloir prendre sa retraite politique à l’âge de 63 ans.
A quoi mènera alors leur alliance au gouvernement sinon à un jeu de dupes, chacun cherchant à berner l’autre ? La logique du Président Macky Sall est de s’acheter une certaine paix sociale et politique en ouvrant son gouvernement et les instances de l’Etat à ses alliés de Bennoo Bokk Yakaar (Bby). Cela peut s’avérer une erreur car on ne voit pas quelle emprise le personnel politique au pouvoir pourra avoir sur les syndicats et certains milieux sociaux. Il reste qu’en associant les responsables de Rewmi à l’exercice du pouvoir, Macky Sall pourra les rendre comptables de son bilan et le déjà-candidat Idrissa Seck se priverait de tout argument de critique sur la gestion des affaires publiques. Idrissa Seck ne veut pas se mouiller du tout. Il se tient personnellement éloigné de toute instance d’exercice directe du pouvoir et il martèle, à l’envi, à l’endroit de ses camarades, que «chacun n’a qu’à prendre ses responsabilités et se tienne prêt à assumer seul d’éventuels travers en matière de mal gouvernance». Idrissa Seck qui cherche à refaire son image, ternie par l’épisode des «Chantiers de Thiès», ne voudrait se voir éclabousser à nouveau. D’ailleurs, il se mettrait dans une logique de se priver du compagnonnage d’un quelconque membre de son parti auteur de faute de gestion ou même qui succomberait aux charmes du Président Macky Sall. Quand le ministre Oumar Guèye commençait à montrer des signes suspects de rapprochement avec ce dernier, Idrissa Sek a vite fait de montrer qu’un départ de Oumar Guèye pour l’Apr ne le surprendrait pas et qu’il n’en souffrirait pas outre mesure.
Idrissa Seck s’inscrit dans la logique d’être l’un des principaux adversaires de Macky Sall en 2017. C’est pourquoi, son jeu d’avoir un pied dans le pouvoir et un autre dehors pourrait se révéler fatal pour lui. En effet, le double jeu qu’il avait mené avec Abdoulaye Wade durant les dernières années de pouvoir de ce dernier, avait plus brouillé son image que tout autre chose lors de la présidentielle de 2012. Sans doute que Macky Sall gagnerait à discréditer davantage Idrissa Seck. Seulement, en continuant de cheminer avec le Président, Idrissa Seck y trouve un avantage non négligeable, celui de caser ses compagnons politiques qui, pour la plupart, n’arrivent pas seuls à se valoriser socialement. En étant au pouvoir, ces responsables trouveront des ressources pour s’entretenir et leur clientèle politique avec. Idrissa Seck pourra lui aussi compter sur la redistribution des fonds politiques du chef de l’Etat et sur certains pistons que Macky Sall pourrait lui assurer.
Le retour de bâton pour Macky Sall et Idrissa Seck risque d’être dur pour tous les deux. Les électeurs, agacés et révulsés par les combines et petit calculs de la classe politique, pourraient les vouer aux gémonies. Encore une fois, Idrissa Seck et Abdoulaye Wade ont été perdus, pour beaucoup, par leurs petits calculs politiciens. A contrario, Macky Sall avait, lui, fait son nid entre 2008 et 2012, en tenant un discours sans ambigüité sur ses choix et son destin politiques.
La rupture entre Macky Sall et Idrissa Seck sera d’autant plus inéluctable que l’échéance de la présidentielle de 2017 se rapprochera. Les bisbilles notées entre les militants de Rewmi et de l’Apr et qui vont crescendo, constituent des signes annonciateurs d’une telle issue. On se demande d’ailleurs si cela ne ferait pas le bonheur du système démocratique sénégalais. Il apparaît anachronique que toutes les formations politiques qui pèsent sur l’électorat et l’opinion se retrouvent à exercer le pouvoir ensemble. Une pareille situation développe des complaisances néfastes au débat démocratique et à la bonne gouvernance. Qui ne réalise pas encore que tous les malheurs du Mali voisin viennent du mode de gouvernance de Amadou Toumani Touré qui avait fait en sorte que tout le monde était au gouvernement et que le pays ne disposait plus d’opposition ?
Les infidélités du mouvement Y’en a marre par exemple sont indispensables et nécessaires. La réponse aux critiques de ces jeunes n’est pas d’envoyer les jeunes de l’Apr ou de Bby leur opposer l’invective comme le faisaient en leur temps, les Farba Senghor, les Aliou Sow et autres. La bonne réponse c’est : quand les gars de Y’en a marre disent que le courant coupe, que le gouvernement fasse en sorte que le courant ne coupe plus ; quand ils disent que des emplois ne sont pas créés, qu’on fasse en sorte que des emplois se créent ; quand ils disent que l’insécurité est grandissante, qu’on fasse en sorte que le citoyen se sente plus en sécurité ; quand ils disent que les prix des denrées n’ont pas baissé, qu’on leur prouve le contraire ou qu’on leur donne un pouvoir d’achat. A la vérité, le seul domaine où le gouvernement de Macky Sall peut, pour l’heure, brandir des résultats probants est celui de la gouvernance publique, c’est à dire que les ressources publiques sont gérées en bon père de famille. C’est une grande réussite mais ce n’est pas suffisant et le Sénégal a besoin de leaders pour le dire haut et fort. Les responsables du Pds se sont si discrédités par leur mal gouvernance et par leur plaidoyer pro domo, que plus personne ne les écoute.
Madiambal Diagne
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slt
C’est avec un cœur contrit que nous sommes obligés de donner notre modeste contribution dans le métier du journalisme au Sénégal. Un métier qui fait la fierté de nos braves journalistes mais hélas, depuis un certain moment, avec la naissance de nouvelles maisons de presse, des soi-disant journalistes, si je peux m’exprimer ainsi, sont recrutés pèle mêle. Des qui, par leur manque de professionnalisme, de crédibilité professionnelle, de déontologie et d’éthique oublient leurs rôles pour être des serviteurs d’une personne et d’une opposition à cours d’idées. Le journal LE PAYS AU QUOTIDIEN et le site LESENEGALAIS.NET sont des exemples concrets. Un journal et un site qui appartiennent à M. KARIM WADE et une opposition et qui ont trois objectifs :
1) Faire le culte de la personnalité de KARIM WADE et d’une opposition pour les aider médiatiquement à accéder à la magistrature suprême
2) Faire passer des intox (fausses informations) dans le seul but de porter atteinte les actions du gouvernement
3) Détourner le Président MACKY SALL et son équipe de leurs objectifs
Pour rappel, nous vous renvoyons à la présidentielle de 2012 où LE PAYS AU QUOTIDIEN avait attaqué ouvertement un candidat à l’occurrence M. MACKY SALL en l’accusant d’être à la merci de lobby homosexuel et de la franc maçonnerie. De telles allégations ne sont pas toujours vérifiées et nous mettent dans une position de croire et de dire que ces deux organes ne peuvent en aucune manière poser des actes allant à décrédibiliser le président et son gouvernement. Important serai de vous dire que les sénégalais sont matures, que vos lobby consistant à dominer la scène médiatique (journaux et réseau sociaux) n’émeuvent guère les sénégalais. Dans son célèbre roman ROGER VAILLAND disait je cite ‘’ l’engagement particulier de l’artiste, c’est de descendre aux entrailles des choses et de rendre exactement ce qu’il à découvert’’ fin de citation juste pour dire que mes propos ne sont pas celle d’un politicien ou d’un journaliste mais d’un simple citoyen qui est conscient du devenir de son pays et qui s’engage à donner son point de vue sur la situation politico-médiatique du pays. Nous sommes dans une phase de transition, avec de nouveaux dirigeants et un président qui ne manque pas de courage et d’ambition pour sortir ce pays dans cette situation désastreuse. Donnons-lui une chance en le laissant travailler car sa réussite sera la réussite de tout un pays qui cherche désespérément les voies du développement. Nous tenons juste à rappeler que 2017 n’est pas loin et si les actions et les résultats du gouvernement ne nous satisfont pas nous aurons notre mot à dire avec nos cartes d’électeurs.
Cette presse ne saura émerger au Sénégal, nous ne l’accepterons pas.
Le president Macky ne doit pas faire la politique politienne avec qui que ce soit c’est lui que les senegalais ont elu sur la base d’un programme nous nous attendons des resultats.sino il sera balayer
tu nous amfaeu rdes, c ce ke tu es entrain de faire kon appel intox pur et dur, on te kone. les lobying ne pass pas
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