La compagnie aérienne française Corsair a sorti, hier, un communiqué pour dire qu’elle compte arrêter l’exploitation de la ligne Paris-Dakar-Paris, le 31 janvier 2019, au lieu du 27 octobre 2018 (Ce que le Dg Pascal De Izaguire avait bien décidé, suite à la lettre de Philippe Bohn, patron d’Air Senegal Sa, voir la lettre en fac similé).
Ce que Corsair n’explique pas dans son communiqué, c’est pourquoi elle a accepté, à la dernière minute, d’exploiter une ligne pour juste trois (3) mois (28 octobre 2018 au 31 janvier 2019) ? Alors qu’elle avait refusé, lorsqu’on lui avait signifié l’arrêt de l’exploitation, en soutenant qu’elle ne peut pas opérer sur des périodes ne correspondant pas à des saisons Iata. Et pour qu’elle raison Maguèye Marame Ndaw, directeur général de l’Aviation civile, a fait signer des contrats extra-bilatéraux à Corsair ?
La compagnie versera t-elle des royalties au Sénégal pour ces trois mois ?
Corsair n’a fait que confirmer tout ce qui a été écrit dans l’édition de L’Observateur d’hier. L’Obs a bien écrit dans cette édition que l’exploitation s’arrêtera le 27 octobre et que Corsair avait refusé de poursuivre les vols le temps qu’Air Sénégal réceptionne ses deux appareils A330 Neo. Et bizarrement, elle procédait à la vente de billets couvrant l’été prochain grâce à des contrats extra bilatéraux signés par Maguèye Marame Ndaw.
Ce dernier a été inculpé dans le crash de Sénégal Air par le juge en charge du dossier. Et ce contentieux judiciaire est utilisé comme arme pour retarder l’agrément d’Air Sénégal auprès des autorités de l’aviation civile française. C’est avec deux avions A330Neo que la compagnie aérienne nationale va faire la ligne Dakar-Paris-Dakar en février 2019, comme écrit, hier, dans L’Obs.
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