Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, était hier devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, pour présenter le projet de modification du code électoral relatif à l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales etle projet de loi organique portant refonte partielle des listes électorales. Lors de cette séance, le député Thierno Bocoum a vivement contesté le choix des autorités de faire passer ces projets en procédure d’urgence, et surtout de vouloir faire voter la refonte partielle des listes électorales, alors que des concertations sur le code électoral sont engagées. Mis en minorité, le député rewmiste a même boudé la fin de la rencontre.
Passage d’Abdoulaye Daouda Diallo à la commission des lois : Echanges houleux entre Thierno Bocoum et la majorité
Après le ministre de la Justice, son homologue de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo était hier devant la Commission des lois pour défendre deux projets de loi, en l’occurrence la modification du code électoral relative à l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales et le projet de loi organique portant refonte partielle des listes électorales. Cependant, cette séance n’a pas été de tout repos pour Abdoulaye Daouda Diallo, car le député Thierno Bocoum a contesté plusieurs aspects de ses deux projets. Pour le responsable rewmiste, le projet de loi organique portant refonte partielle des listes électorales ne devait pas être soumis aux députés, alors qu’en ce moment, des discussions sont engagées par la classe politique et le ministère de l’Intérieur sur le code électoral. Dans la même logique, le jeune député a soutenu à l’endroit du ministre de l’Intérieur que cet aspect relatif à la refonte partielle des listes électorales fait partie des douze points de la concertation politique.
Très critique, Thierno Bocoum trouve incompréhensible aussi que ces projets de loi passent en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale. «Je ne comprends pas l’urgence qui motive l’examen de ces projets de loi», a argué le collaborateur de Idrissa Seck. Dans son réquisitoire, il s’est aussi tourné vers ses collègues députés de la majorité en les égratignant. Constatant que certains d’entre eux avaient émis des réserves vis-à-vis de ces projet, il a regretté qu’ils aient tous décidé de laisser passer. Pour lui, ils n’ont pas jugé nécessaire d’amender le texte parce qu’ils savent que malgré leurs réserves, «le projet va sortir comme il est entré»
las
c’est aberrant que dans ce pays des gens soient aussi malhonnete, cela prouve encore une fois que ce dialogue n’est que de façade, et n’est qu’un deal sur le dos des senegalaiis, mais diantre ou se trouve la capacité d’indignation des senegalais