Patriotisme économique de notre armée nationale par Mamadou Sy Tounkara

Date:

Dakar, le 15 mars 2014

Monsieur le Général Mamadou Sow

        Chef d’état-major général des Armées

Dakar – SENEGAL

Objet : Patriotisme économique de notre armée nationale

Monsieur le Général,

Le patriotisme à toute épreuve de notre armée nationale n’est pas sujet de débat. Etre alerte, combattre et périr pour l’ordre et la sécurité sont consubstantiels au métier du soldat. Qui pourrait douter du patriotisme total de celui qui est prêt au sacrifice suprême en permanence ?

Est-il possible de transposer ce même patriotisme sur le plan économique ? Ce patriotisme économique serait une réalité concrète si notre armée commandait tous ses besoins en uniformes et chaussures à nos artisans locaux qui en ont très certainement les capacités. Nos tailleurs et cordonniers ont un savoir-faire indubitable que vous pouvez aider à valoriser encore plus en passant toutes vos commandes chez eux et en leur exigeant une qualité totale dans la confection, les finitions et les délais.

Si l’armée optait pour commander tous ses uniformes et chaussures chez nos artisans, le gain serait double pour notre économie : les milliards en jeu resteraient chez nous pour alimenter l’économie sénégalaise et nos artisans accroîtraient leur capital-savoir, précieux atout dans ce monde de la compétition accrue. De plus, un effet d’entrainement et un cercle vertueux pourraient s’en suivre si tous les corps en uniformes emboîtaient vos pas.

C’est pour ces raisons que nous vous demandons, humblement, de passer intégralement vos prochaines commandes en uniformes et chaussures chez nos tailleurs et cordonniers.

La nation ne vous en sera, une fois de plus, que plus reconnaissante.

Veuillez agréer, Monsieur le Général, nos sentiments patriotiques.

Mamadou Sy TOUNKARA,  Animateur de « Senegaal ca kanam »

9 Commentaires

  1. CERTES, MAIS IL FAUDRAIT SURTOUT RESTRUCTURER NOS ARMÉES !!! Elles étaient conçues pour faire face à une agression extérieure ; et actuellement le paradigme a fondamentalement changé ; nous sommes surtout confrontés à des crises intérieures (rébellions, insécurité) ; il faut être vraiment pessimiste pour envisager un conflit armé entre notre pays et ses voisins (Mauritanie, Mali, Guinée, Gambie) ; l’imbrication de nos populations et de nos intérêts élimine quasiment toute éventualité d’escalade vers un conflit armé ; au vu de tout cela, il paraît plus judicieux multiplier et de renforcer nos unités de police et de gendarmerie dans tout le territoire national. Et la solution de la crise casamançaise pourrait passer par cette restructuration. Oui, de moins en moins de militaires et de plus en plus de policiers et de gendarmes !

    • Enfin ! Merci Docteur d’avoir abonder dans mon sens! Depuis trois ans, j’ai au moins préconiser ici même un tel changement de paradigme sur notre défense et notre sécurité intérieure et extérieure. Comme vous dites, je mettais à chaque fois l’accent sur la quasi improbabilité que notre pays puisse un jour être en conflit armé avec le Cap Vert, avec la Guinée Conakry ni avec Bissau, et encore moins avec la petite Gambie dont le peuple est un frère jumeau du nôtre! Au pire, quatre cantonnements de militaires composés de quatre régiments (1.500 hommes X 4) suffiraient pour assurer la défense du territoire national sans aucune grande difficulté. Ces régiments seraient implantés à Saint-Louis, Kaolack Tambacounda Kédougou et Kolda. L’Etat – Major et la Musique seraient installés dans la Région de Dakar, entre Rufisque Est et MBAMILOR -KEUR N’DIAYE LO. On pourrait même aller plus loin dans la réflexion en prenant exemple sur le seul pays au monde qui a décider de ne pas avoir d’armée et qui ait décider d’investir sur l’éducation et la santé d’un plus grand nombre. Ce pays EST :
      Il y a 60 ans aujourd’hui, ce petit pays d’Amérique centrale abolissait son armée, au lendemain d’une guerre civile. Une décision rare qui lui a permis d’investir dans l’éducation et la santé.

      «Sí, lo prometemos !» Il est 9 h 30 du matin à Los Chiles, une bourgade située dans le nord du Costa Rica. Toute la jeunesse du canton est réunie sur le terrain de football qui fait office de place centrale. Enfants et adolescents ont revêtu l’uniforme, d’un «bleu gendarme» pour la plupart. Tournés vers le drapeau national, ils lèvent la main droite et jurent en chœur d’aimer leur pays, d’en apprendre l’histoire et de tout faire pour que la bannière bleu-blanc-rouge reste un symbole de paix et d’idéal de justice. «Sí, lo prometemos.» («Oui, nous le promettons»). Pas de défilé militaire en ce jour de fête nationale. Et pour cause, le Costa Rica est un pays sans armée depuis soixante ans.

      C’était le 1er décembre 1948, au lendemain d’une courte guerre civile qui fit plusieurs centaines de morts et dont le leader social-démocrate José Figueres Ferrer sortit vainqueur. Après deux mois de combats, celui qu’on appelle plus communément «Don Pepe» prit la tête d’un gouvernement provisoire et après avoir annoncé la nationalisation des banques, il décréta l’abolition de l’armée. Le décret-loi fut signé et le 1er décembre, Don Pepe se rendit à la caserne de Bellavista, au cœur de la capitale San José. Sous le regard de la foule, il se fit apporter une échelle, y grimpa et d’un coup de masse, cogna symboliquement les murs de la caserne. La «proscription de l’armée comme institution permanente» fut ensuite votée et intégrée dans la Constitution de 1949. Ce même 1er décembre, Don Pepe offrit la caserne de Bellavista à l’université du Costa Rica – qui décida de la convertir en musée national.

      Cette décision résume la principale raison de l’abolition de l’armée : mettre fin aux dépenses militaires afin d’augmenter les budgets alloués à l’éducation et améliorer le niveau de vie dans ce petit pays situé entre le Nicaragua et le Panamá.

      «Supprimer l’institution militaire répondait à une nécessité politique. L’armée était divisée, l’éliminer permettait d’éviter tout risque de renversement du pouvoir, explique Daniel Matul, professeur de sciences politiques à l’université du Costa Rica. Cela dit, ce n’était pas la raison principale et abolir l’armée était avant tout une décision visionnaire. En à peine dix ans, l’espérance de vie a décollé, le taux de mortalité due aux maladies bénignes a chuté et l’éducation a fait un bond incroyable. Il y a eu une vraie cohérence à dire : nous allons arrêter d’acheter des armes pour payer plus de professeurs et de médecins.» Selon la Fondation Arias pour la paix et le progrès humain, la suppression de l’armée permet chaque année de financer l’ensemble des universités publiques du pays et trois hôpitaux. Aujourd’hui, le pays connaît un taux d’alphabétisation de 96 %.

      Certains ne manquent pas de relativiser cette excellence costaricaine. Dans la région montagneuse et rurale du Coto Brus, Rosibel Salas Herrera, sous-directrice d’un lycée professionnel, reconnaît la qualité du maillage éducatif. «Dans le pays, il y a une couverture à 100 %, l’école est partout.» Mais elle déplore les disparités : «A San José, les élèves ont des salles informatiques, des bibliothèques. Ici, non ! Dans les réserves indigènes, quelle éducation peuvent recevoir des enfants à qui on fait classe dans une salle qui se résume à quatre feuilles de zinc ?»

      Côté santé, les Costaricains bénéficient d’une couverture sociale et d’une médecine performante, «mais ce n’est pas si glorieux, modère Elvira, étudiante infirmière. On voit venir à l’hôpital des personnes qui devraient être opérées d’urgence et à qui on dit d’attendre six mois, un an». Néanmoins, la population est bien consciente de la grande différence entre l’indice de développement du Costa Rica et celui des autres pays de la région : le pays se situe au 48e rang mondial, alors que son voisin, le Nicaragua est au 110e et le Guatemala au 118e.

      Président nobélisé

      Au vu de ces chiffres, il ne viendrait à l’esprit de personne de remettre en cause la suppression des budgets militaires, qui, depuis 1948, fait consensus. «Un retour de l’armée ? Surtout pas ! lance un groupe d’hommes réunis à l’ombre d’un arbre à Los Chiles, à quelques pas de la frontière avec le Nicaragua. Le Costa Rica est un pays tranquille, c’est le plus stable et le plus démocratique d’Amérique centrale et ici, vous vous trouvez à la frontière la plus sûre de la région. Une armée, pour quoi faire ?»

      En 1985, alors que l’Amérique centrale était en feu avec des guerres au Guatemala, au Salvador et au Nicaragua, et face à la menace que cela pouvait représenter pour le Costa Rica voisin, une enquête fut menée auprès de la population pour savoir si elle souhaitait un retour de l’armée. La réponse a été «non» à 90 %.

      «Je suis Guatémaltèque, mais je vis ici depuis longtemps, confie Daniel Matul. J’ai donc un double regard, et je peux dire que le Costa Rica a une culture politique unique. Un exemple : en 2006, avant le référendum sur le Traité de libre-échange (TLC) avec les Etats-Unis, le climat était très tendu. A la veille d’une énorme manifestation, le Président a fait ce discours : « Si 50 % du pays est pour le traité et 50 % contre, faisons alors une chose : que 50 % de la rue soit utilisée par ceux qui disent non, et que l’autre moitié de la rue soit laissée libre pour ceux qui soutiennent le oui et veulent aller travailler. » C’est ce qui s’est passé, sans qu’il y ait besoin de cordon de protection ou de policiers. Et il n’y a pas eu le moindre incident ! Cette culture politique, je ne l’imagine pas en Bolivie, au Guatemala ou au Salvador. C’est le fait d’un pays sans armée, qui n’imagine pas résoudre les conflits par la violence.» Même si l’abolition de l’armée est largement attribuée à Don Pepe, l’idée n’est pas survenue du jour au lendemain. «En 1825, rappelle l’historienne Clotilde Obregon, partant de l’idée que la justice devait être la même pour tous, les tribunaux militaires ont été supprimés. Les soldats – et il en fut de même pour les ecclésiastiques – furent alors jugés devant des tribunaux civils. Le Costa Rica a très vite choisi de devenir un Etat « civiliste ».» Puis, durant la première moitié du XXe siècle, le budget militaire n’a cessé de s’amenuiser et en 1948, le contingent comptait à peine 800 hommes. «Avec la Première Guerre mondiale, continue l’historienne, on a compris que pour avoir une armée efficace, il fallait de l’argent. Or, nous n’en avions pas. Il y a donc eu de plus en plus de gens pour penser que ce qui était investi dans l’armement pourrait l’être ailleurs. La suppression de l’armée a été proposée par deux députés dès 1947.»

      Toutefois, Don Pepe reste, pour beaucoup, un héros. «On aurait dû lui attribuer le prix Nobel de la paix», assure le journaliste et écrivain Gerardo Bolaños. Une autre figure costaricaine a reçu ce précieux prix : l’actuel président Óscar Arias Sánchez s’est vu décerner le Nobel en 1987 lors de son premier mandat présidentiel (1986-1990) pour son plan de paix pour l’Amérique centrale. Il avait réussi à réunir les dirigeants du Guatemala, Honduras, Salvador et Nicaragua pour réfléchir ensemble à la manière de résoudre les conflits, généralisés à cette époque, dans la région. En 1989, anticipant la fin de son mandat, le président Arias s’est aussi mis à réfléchir au moyen de favoriser l’abolition de l’institution militaire dans d’autres pays, comme au Panamá, où après quatre années de campagne, la suppression de l’armée a été décidée en 1994.

      Narcotrafic et armes à feu

      La paix, le Costa Rica en a fait son image de marque, avec l’installation à San José de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, en 1979, et celle de l’Université pour la paix, gérée par l’ONU, dans les années 80. Cette image largement véhiculée de pays pacifiste a le don d’exaspérer Jeff, étudiant en première ligne durant les manifestations contre le traité de libre-échange : «Je suppose que c’est très bon pour l’image du Costa Rica d’arriver dans les sommets internationaux avec le drapeau blanc dans une main et la colombe de la paix dans l’autre. Mais cela fait oublier que la corruption et la répression existent aussi ici.» Pour la ministre de la Sécurité publique, Janina del Vecchio Ugalde, cette image est au contraire une arme sans pareille : «Parce que nous sommes un pays connu pour être civiliste, personne ne va oser nous attaquer.» En effet, depuis les deux tentatives d’invasion fomentées par des opposants depuis le Nicaragua, en 1949 et en 1955, jamais le Costa Rica n’a été inquiété. Que se passerait-il aujourd’hui en cas d’agression ? Le pays fait partie de l’Organisation des Etats d’Amérique et en cas d’attaque, il recevrait l’appui d’autres membres, dont les Etats-Unis et le Brésil.

      Pour assurer l’ordre public et la sécurité de la nation, après 1948, l’ancien corps militaire s’est transformé en garde civile. «On compte 10 500 policiers, précise la ministre de la Sécurité, avant de confier que le budget de son ministère va augmenter de 35 % en 2009. Car nous devons professionnaliser notre garde civile.» Ceci pour faire face à de nouveaux défis : le narcotrafic, la violence, qui n’épargne plus le pays, le sentiment d’insécurité d’une population qui, depuis dix ans, achète de plus en plus d’armes afin de se protéger elle-même. «170 000 armes à feu sont enregistrées au Costa Rica. Pour 4 millions d’habitants, c’est beaucoup et c’est un problème», selon Ana Yancy Espinoza, de la fondation Arias. Si le Costa Rica est un pays sans armée, ses habitants n’ont pas pour autant déposé les armes. Loin de là.
      HÉLÈNE BANNIER

  2. Dans l’armee comme le police LA DIECTION OU LA DIVISION DU BUDGET ET DU MATERIEL est un poste qui est aprement dispute par les officiers superieurs ou commissaires divisionnaires prohes du nouveau CEMGA ou du nouveau DGPN
    Les commandes,les fournisseurs de materiel de nourritures d’equipements uniformes,chaussures et autres se bousculent a la porte de ces deux directions ou divisions avec des malettes remplies de billets
    Le Cemga ou le DGPN nomment en general leurs hommes de confiance a ces postes
    donc faire des commandes au niveau local risque de ne rien apporter sur la surfacturation et les voyages a l’etranger pour discuter avec les fournisseurs europeens ect..
    c’est pas pour demain que nos braves artisans seront fournisseurs des corps militaires et para militaires

  3. Je crois que ce monsieur Tounkara a perdu le nord. Il veut chaque fois provoquer un débat, et à chaque fois il passe à côté de l’essentiel. Faire travailler nos artisans en leur faisant faire les tenues et les chaussures de nos militaires et peut-être à tous les hommes de sécurité??? Très bonne idée!!! Mais la confection des tenues des militaires, c’est une véritable industrie, ce n’est pas de l’artisanat. Livrer 100.000 tenues et 100000 chaussures…quel artisan peut le faire? Déjà à la tabaski, ils ont du mal à livrer à leurs clients…Enfin, les tenues des militaires, ce n’est pas du wax, ni du bazin, encore moins du ganila. Les chaussures, idem! Même le très nationaliste, et africaniste Thomas Sankara imposait à ses concitoyens les tenues traditionnelles, mais pas à l’armée et aux forces de sécurité du BF. Pendant qu’on y est, demandons à nos forgerons alors de nous faire des armes (xêcc, maxx doom…), comme la possibilité de faire la guerre avec nos voisins est quasi nulle. Tounkara a encore raté l’occasion de se taire. Wa salaam!

  4. Si on écoute Yaakaar, qui porte très mal son pseudonyme, en l’an 3000, on sera au même niveau ou moins.
    Pour se développer, il faut des industries, des investissements. ON A LES COMPÉTENCES. LE MILIEU N’EST PAS FAVORABLE.
    Si notre propre pays ne nous fait pas confiance, on tournera toujours en rond.
    C’EST VRAI, LES POSTES QUI S’OCCUPENT D’ACHATS DE MATÉRIELS SONT DÉTENUS PAR LES GENS DE CONFIANCE DES MINISTRES. CE SONT DES POSTES DE MAGOUILLES INIMAGINABLES.
    LUNE A PARFAITEMENT RAISON. IL RISQUE D’AVOIR RAISON POUR LONGTEMPS.
    DU TEMPS DE JEAN COLLIN, CHAQUE DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL AVAIT UN INSPECTEUR DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES(IOF) QUI DÉPENDAIT DIRECTEMENT DE LUI. LE CONTRÔLE ÉTAIT SÉVÈRE.
    TOUTES LES DÉPENSES DEVAIENT AVOIR L’AVAL DE L’IOF. RIEN NE PASSAIT. LES VOLEURS SE TENAIENT QUOI.
    CONTRAIREMENT A MAINTENANT, PERSONNE NE VOULAIT ETRE RESPONSABLE DES ACHATS. C’ÉTAIT LES PLUS CONTRÔLÉS.
    APRES JEAN COLIN, LES IOF RIGOUREUX ONT ÉTÉ MUTES. LES AUTRES DÉPENDAIENT DU CHEF DE DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL ET SIGNAIENT LES DÉPENSES APRES LEURS EXÉCUTIONS, CHERCHER L’ERREUR.
    JEAN COLLIN A FAIT DU BON BOULOT AU NIVEAU DU CONTRÔLE DES DÉPENSES, DE MÊME QU’UN CERTAIN INSPECTEUR D’ETAT DIA, RETRAITE.
    LES AUTRES ONT, PEUT ETRE MOINS DE POSSIBILITÉ.
    EN TOUT CA TANGUE FORT.

  5. @massara, tu nous parles de Jean Colin et de l’an 3000. C’est quoi cette contradiction? Ce monsieur ne peut pas être plus africaniste et nationaliste que Sankara. N’est-ce pas lui qui critiquait l’habillement de la première dame lors de la visite d’Obama à Dakar?? Et pourtant MarIeme Faye était habillée à l’africaine, à la sénégalaise. Il faut d’abord développer l’industrie du textile et l’artisanat existants avant de prétendre à vouloir. Beaucoup de nos artisans ne savent lire et écrire. Ce qui est urgent au Sénégal, c’est de lutter contre l’analphabétisme, l’ignorance, la maladie et promouvoir nos cultures. Tounkara dafa commencé soof avec ces contributions ou lettres à deux balles pour un professeur qui a un doctorat. Qu’il nous propose des idées sur l’éducation, ou sur l »économie ou autres choses té baayi critiquer té du fi tekk lu taxaw. Dafa yomb trop!

  6. J’ai vraiment l’impression que monsieur TOUNKARA se laisse aller dans ce qu’il fait, quoique que nous considérions toujours que cette émission DEMEURE la plus pertinente dans son genre!
    Je ne suis pas sûr que TOUNKARA avant d’écrire son papier, se soit rapproché de l’Etat-major de nos forces Armées, ni de la direction du matériel, parce qu’il me semble que nos tenues militaires, celles de la police, des gardes pénitentiaires, de la Douanes sont toutes faites au Sénégal depuis plus de vingt ans!
    Je rajouterais même que les casquettes, les fourragères, les galons et autres écuissons sont confectionnés par des Entreprises Sénégalaises, dont deux au moins seraient installées dans l’enceinte de la SODIDA.
    A moins que ces deux usines de confections aient disparues , en tout cas elles existaient en 2004, et je suis formel!
    En ce qui concerne les chaussures de ville, et des rangers de nos militaires et autres corps en tenue, oui, c’est un scandale que le gouvernement du Sénégal en soit toujours à les importer de la France ou d’un autre pays alors que nos artisans auraient pu damer le pion à tous les autres fabricants des pays développés et d’Afrique, compte tenu de la haute qualification et des prix de revient des produits de nos cordonniers éparpillés à travers le pays.
    Pour permettre que ces milliers de cordonniers aient des chances d’honorer de gros marchés interne et internationaux, il est du ressort de l’Etat, à travers des banque de les aider après les avoir regroupés par grappes de 500 dans quelques régions choisies.
    En dotant ces cordonniers du même matériels dont disposent les usines des autres pays : » Europe, Turquie et plus loin ». Nul doute que moins de dix ans après, les chaussures « made in Sénégal » inonderaient le monde mondial.

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