PENDA MBOW, «  pour lutter contre le terrorisme il faut d’abord régler le conflit casamançais »

Dix huit pays parmi les  dix neufs Etats Africains membres de la communauté des états sahélo sahariens sont concernés par les questions sécuritaires. Parmi ces pays, le Sénégal qui n’est pas à l’abri du terrorisme. La représentante du chef de l’Etat au prés de la francophonie estime que le Sénégal doit commencer par le commencement pour combattre le terrorisme. Pour Penda Mbow, la crise casamançaise doit être replacée au cœur de cette lutte. En effet, lors de la session de formation sur les notions de base de la sécurité tenue aujourd’hui, le professeur affirme que « le terrorisme, parfois, a une attitude opportuniste en utilisant une situation de faiblesse d’un Etat » pour passer à l’acte. En clair, Mme Mbow souligne que puisque le Sénégal n’a pas encor résolu la crise en Casamance, les terroristes peuvent sauter sur l’occasion pour mener des actions. Selon elle, pour que le Sénégal soit à l’abri des menaces terroristes, «pour lutter contre le terrorisme, il faut d’abord régler le conflit casamançais » de façon définitive. Au-delà de cela, Penda Mbow déclare que les pays comme la Gambie, les deux Guinée entre autre adoptent des politiques communes en matière de sécurité. La lutte contre le phénomène ne se limite pas à cette donne car si l’on en croie le professeur Dioro Ndiaye, coordonatrice de l’alliance pour la migration, le leadership et le développement, les terroristes ciblent de plus en en plus les femmes et les jeunes d’où l’urgence de miser sur une formation rigoureuse des familles en vue de sensibiliser les jeunes et les femmes par rapport  à cette question. D’ailleurs ajoute la coordonnatrice, un volet de formation est ouvert dans le cadre des activités de son organisation pour sensibiliser « les jeunes leaders, les femmes et les jeunes ».